Avis sur Panique à Yucca City

il ne fait pas bon d'habiter dans la petite ville de Yucca City, menacèe par une terrible bande de hors-la-loi qui convoitent un filon d'or tout proche! Dans la V.F, on les appelle « la bande des petits pois » . C'est dire le niveau! Ce qui veulent, c'est s'approprier les terres des villages parce qu'ils ont dècouvert un gisement d'or de très grosse ampleur! Seulement, il y a John Wayne et ce dernier est malin comme un singe (l'èperon au plancher) et a la gâchette facile! En bon serviteur du western, Robert N. Bradbury se contente de faire son job! Chevauchèes habituelles, scènes d'action spectaculaires (le cowboy et sa monture qui tombent du haut d'une falaise pour atterrir dans une rivière) et acrobaties clownesques dans une grange! Rassurez-vous, les problèmes seront rèsolues par le « Duke » . C'est une mission tout ordinaire pour un marshall comme John Wayne qui fera mitonner comme il se doit toute cette fameuse « bande des petits pois »...

D'une durée d'une cinquantaine de minutes, ce petit western n'a évidemment rien de marquant, la faute surtout à une histoire qui manque clairement de rebondissements.
Néanmoins, grâce à une mise en scène appliqué de Robert N. Bradbury et surtout pour la bonne performance de John Wayne, on est tout de même en présence d'une oeuvre qui est loin d'être totalement désagréable.

Mon deuxième moyen métrage visionné avec John Wayne dans un de ses premiers rôles principaux. Contrairement à "Territoire sans loi", "Panique à Yucca City" se révèle un peu trop verbeux et trop long, malgré sa courte durée. La faute sûrement à une mise en scène assez molle et plus avare que prévue en matière de scènes d'action. Heureusement que John Wayne et le reste du casting (excepté Edward Peil Sr., trop lourd) font le boulot correctement sans trop de fioritures, sinon ce serait ennuyeux. Pas terrible.

Les débuts de John Wayne : on dit bien que ses premiers films sont vieillots, mais bon ils durent environ 50 minutes et c'est un bon moment à passer. Cependant ce n'est pas mon préféré.

Au milieu des années 30, John Wayne, dont la carrière avait débuté dans les années 20 et qui ne semblait pas décoller, a joué dans plusieurs moyens métrages sous la houlette de Robert N. Bradbury. « Panique à Yucca City » est l’un des meilleurs de la série. L’histoire est assez classique et joue sur plusieurs registres : traitrise, convoitise, amitié intergénérationnelle, justice… Après une mise place assez statique, le film va rejoindre les extérieurs et va gagner en dynamisme. Les scènes d’action sont plutôt réussies pour l’époque, principalement la poursuite du chariot. J’ai pu voir « Panique à Yucca City » en version colorisée et c’est totalement contre-productif, autant conserver le noir et blanc. De plus, pas de bande-son et simplement des bruitages assez pénibles. Mention spéciale à George Hayes et sa coupe de cheveux New Wave, une figure emblématique des westerns des années 30, 40 et 50.

Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.