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    Out of the Blue
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    3,9
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    11 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Troisième long-métrage pour Dennis Hopper, que l’on retrouve après un passage à vide de 10ans, après sa terrible déconvenue rencontrée avec The Last Movie (1971).

    Garçonne (1981) ou "Out of the Blue" narre l’histoire de Cindy, une jeune fille rebelle, troublée et amoureuse d’Elvis Presley. Véritable garçon manqué (d’où le titre français), elle écoute de la musique punk rock et se fait appeler Cebe en référence à la CB des camionneurs puisqu’elle adore les camions. Cebe a développé au fil des ans un fort sentiment de révolte depuis que son père (un alcoolo notoire) est en prison après avoir accidentellement percuté avec son camion un car scolaire et tuant par la même occasion une dizaine d’enfants. Depuis ce terrible drame, elle vit chez sa mère, une camée hystérique qui couche à droite à gauche.

    La vie n’a pas été facile pour Cindy, elle était dans le camion le jour du drame, elle en cauchemarde encore la nuit. Elle voit sa mère se shooter et enchaîner les relations, elle ne voit plus son égoïste de père et n’a rien trouver de mieux que d’idolâtrer un chanteur mort.

    D’emblée, on comprend à quel point ce film sera d’une rare noirceur et d’un nihilisme qui ne vous laissera pas indifférent. Initialement, Dennis Hopper devait se contenter d’y jouer le rôle du père, mais suite au départ du réalisateur (et scénariste) Leonard Yakir (les producteurs l’ont remerciés, le tournage n’avançait pas et les rushs étaient inutilisables), les producteurs lui ont proposé de reprendre à la hâte la réalisation, sans doute est-ce la raison pour laquelle le film peut paraître brouillon par moment. Il a remanié le scénario à sa guise et a drastiquement raccourcit le temps de présence du psychologue (qui avait le second-rôle).

    Il en résulte au final une œuvre à la fois dérangeante et perturbante, un univers white trash comme rarement on l’aura vu au cinéma, entre désillusion et perte de repère. Une mélancolie brute au cœur d’une Amérique désenchantée, brillamment interprétée par la jeune et remarquable Linda Manz (Les moissons du ciel - 1978) et un Dennis Hopper vibrant et touchant.

    Un drame familial et social d’une rare dureté, certes inégal mais dont les interprétations valent le détour.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    QuelquesFilms.fr
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    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Après Easy Rider et son tableau de la génération hippie, Out of the blue, du même Dennis Hopper, peut être vu comme un tableau de la génération punk, via le portrait d'une ado borderline dans un cadre familial chaotique. Ado campée par Linda Manz (la petite fille des Moissons du ciel), dont la présence nerveuse et revêche mange la pellicule. La chanson de Neil Young, qui donne son titre au film, donne aussi la couleur générale : Out of the Blue… into the Black. Rien n'est clair dans la vie de la jeune héroïne. Et tout part un peu en vrille. Le récit et la caméra également, très libres dans un registre erratique, style qui a un peu vieilli. Cela donne sur les trois premiers quarts du film une certaine poésie de l'errance sur fond de tension permanente, une vraie force tourmentée, qui accouche malheureusement d'un dénouement excessif et débridé. La radicalité du propos laisse malgré tout une impression durable.
    pitch22
    pitch22

    146 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2012
    Alors ça c'est du film ! Si on en a l'occasion, on peut le voir depuis la fin (mais pas la toute fin), histoire de donner envie si on trouve le début longuet. Inconnue au bataillon, CB, la "Belle/Gorgeous" du départ (Linda Manz, revue dans Gummo), juste ado, mène la barque et la charge à tout faire péter. Le film se construit autour de son parcours, de ses obsessions, de ses pérégrinations sauvages. Ça part dans le cliché à donf (autour de son icône adulée, Elvis) or elle s'en sort très bien, livrant une performance d'allure naturelle et détachée. L'actrice qui joue la mère a fini, euh, dans Les Feux de l'amour... mais ici, sa sur-dramatisation sied tout à fait au rôle et apporte un certain humour. Le réa Dennis Hopper fait figure de seul acteur vraiment connu. Malgré un retour de prison qui va chambouler cette famille nucléaire qui part en couilles, son personnage ne recouvre pas les autres. Le titre anglais, OUT OF THE BLUE, paraît plus mystérieux que ce GARÇONNE français qui annonce la couleur par une expression désuète. Dommage que les effets spéciaux avec le bus scolaire fassent sentir le budget fauché. D'autres scènes pèchent par un côté limite cheap; pourtant, ces défauts, ce j'men-foutisme apportent une saveur old school et correspondent bien à l'air du temps, tout juste post-crise et surtout post-punk. Y a même des airs de Cassavetes, là-dedans. Et la fin... plus de frontières. "La normalité, aux chiottes!"
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Voici le genre de film qui donne furieusement envie de foutre le feu à sa baraque ! Pierre angulaire du cinéma de la fin des seventies, Out of the Blue est avant tout une plongée vertigineuse au coeur de l'adolescence, un voyage au travers de ses affres, de ses fragilités et de ses idéaux. La jeune Linda Manz, véritable révélation, y incarne un garçon manqué passionné par le rock et la liberté d'expression du mouvement punk, personnage entraîné dans une redoutable ballade sauvage et destructrice. Dans ce troisième film de Dennis Hopper il est bel et bien question d'une remise en question des valeurs américaines, l'acteur-réalisateur s'attardant intelligemment sur la petite sphère d'une famille marginale, d'un père et d'une mère déséquilibrés puisque incapables de consolider dignement l'avenir de leur fille unique. Out of the Blue est un road movie sans bagnoles, chemin de traverse modeste mais accueillant accompagné du fameux thème de Neil Young, un symbole parfait et percutant de la culture punk. La fin donne toute sa puissance à l'ensemble... Supérieur à Easy Rider, pour ma part.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2012
    Un drame l'Amérique moderne et profonde, la vision de Dennis Hopper est crue et malsaine. Avec des thématiques comme l'alcoolisme, la violence intrafamilliale, la toxicomanie le récit va très loin dans le désespoir et termine donc en hécatombe. Les acteurs à chaque fois sont à la limite d'en faire trop et de surjouer mais il reste sur le fil et c'est ce qui fait que le film est en fait bien interpréter.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2012
    Un peu plus de 10 ans après son premier film, Dennis Hopper nous renvois dans la recherche du "rêve américain", de la soif de liberté, d'une envie de vivre dans une nouvelle Amérique. Amérique désabusé pour un film désenchanté, voilà ce qu'est une partie de "Out the blue".
    Fidèle a son style, l'acteur réalisateur nous plonge dans quelques balade musical assisté d'image brute faisant de son film une oeuvre qui sonne comme un cri de désespoir.
    Rappelant les film de Jerry Schatzberg, "Out of the blue" est également un mi-chemin entre Macadam cowboy de John Schlesinger et Easy Rider de Dennis Hopper en personne. Il campe d'ailleurs un personnage quelque peu similaire mais beaucoup plus extraverti, il montre une fois de plus tout l'étendu de ses capacité d'acteurs, et si tout les protagoniste s'en sorte très bien, la palme reviens a Linda Manz qui incarne "Cebe" et nous dévoile un talent incroyable, une personnalité qui fusionne avec son personnage, elle est vie son rôle de très belle manière.
    En somme, "Out of the bue" est dans la ligné même des film des année soixante-dix, et d'Easy rider. La recherche d'un renouveau, d'héros déchus, des grand classique rock et punk, bref, avec Out of the blue, Dennis Hopper signe un film puissant, sonne le glas dans une dernière séquence assez mémorable, et bien que si part quelques moment, le film baisse en rythme, difficile de ne pas être sous l'emprise de ce désenchantement.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2014
    Un très bon film dramatique américain réalisé par Dennis Hopper en 1980. Ce dernier nous peint le portrait d'une Amérique écorchée, salie, blessée avec des thèmes forts tels que la violence dans les foyers, l'alcoolisme ou encore la drogue. Un film noir donc porté par de très bons acteurs et une bande-son excellente (Rock, blues, punk). Incontournable.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2008
    Plus que misérabiliste ! Il y a une sorte de vertige autodestructeur très déconcertant dans ce film. D. Hopper est vraiment trop bon dans son rôle d'alcoolique au bout du rouleau... et le monde adulte est peint au plus poisseux. Le personnage d'adolescente androgyne, provocatrice et enfantine en même temps, est vraiment troublant, fascinant et formidablement interprété. Presque aussi fort que l'adolescent de Long Island Expessway. La fin ressemble à celui d'un film d'épouvante. Les amateurs de Neil Young sont eux aussi comblés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2009
    Ce film marquait le retour de Dennis Hopper à la réalisation après le naufrage commercial de Last Movie.

    En ex-hippie quadragénaire, Hopper semble jouer son propre rôle. On note un renversement idéologique, il prend ses distances avec la contre-culture. Normal, elle a fait de lui une épave. Désormais il votera républicain. La réalisation est coup de poing, surtout le dernier quart d'heure que j'ai trouvé un poil trop violent. On sort du réalisme dans lequel baigne le reste du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Véritable claque dans la tronche! L'impertinence de la jeune punk (Linda Manz magnifique) est à la hauteur de la violence de ses antécédents familiaux. L'ambiance est poisseuse, malsaine, mais aussi "pure" de sincérité. Je connaissais Dennis Hopper en tant que réalisateur pour les très bon Easy Rider et Colors, mais celui-là est au-dessus du lot pour ma part.
    dskpresident
    dskpresident

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    Le chef-d'oeuvre de Dennis Hopper.
    Disco sucks, kill all hippies. Out of the
    blue and into the black.
    Les meilleurs films de tous les temps
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