Avis : La Grande attaque du train d'or - Page 2

Sans égaler un Ocean's eleven, ce film de cambrioleurs de 1979 est vraiment plaisant à voir. On suit chaque étape de la mise en oeuvre avec une attention particulière, émerveillé comme un gamin.

Voilà un casse passionnant à suivre qui paraphrase les tensions intestines de l’ère victorienne : derrière une lutte opposant les malfrats aux forces de l’ordre se rejoue une lutte des classes dans laquelle les bas-fonds accèdent à la lumière et disposent de leur moment de gloire, aussi bref soit-il. Sorte de Robin des Bois classieux qui agit avec élégance, le héros de cette aventure compose une équipe exclusivement formée de marginaux et s’amuse à détourner les artifices déployés par une société soucieuse de se distinguer : notre James Bond en costume d’époque brise la chasteté qu’un langage raffiné exige pour, en lieu et place, cultiver la grivoiserie, s’agite nu dans son lit en attendant que sa bien-aimée vienne le rejoindre, bien-aimée qu’il n’hésite d’ailleurs pas à sacrifier sur l’autel de la réussite. Tout homme respectable n’est pas si respectable et a un vice caché : le sexe, les jeux d’argent, tout y passe, et c’est jubilatoire. Pourtant, La Grande Attaque du train d’or ne vaut pas que pour son brûlot politique : sa très grande force, il la tire de sa construction et de l’aventure romanesque qu’il y souffle. L’attaque du train à proprement parler, une fois les préliminaires achevés, offre un modèle dans le découpage des plans et la dynamique des scènes, offrant au cinéma l’un de ses cambriolages les plus impressionnants. Et que serait le film sans la partition signée Jerry Goldsmith, tantôt espiègle tantôt épique, qui traduit en musique toute l’ambition de Crichton ? Une grande, très grande Attaque, donc, qui a l’intelligence d’insérer dans une œuvre de divertissement un propos politique fort et pertinent redoublé d’une effronterie tonale. Car tout le film se bâtit sur la métaphore filée de l’acte sexuel : trouver les clefs pour ouvrir le cœur, ravir le trésor, s’en repaître. Seulement, le séducteur moderne ne vise plus les femmes, mais l’argent. Telle est la réponse professée au tribunal et cause de l’hilarité générale. C’est ce nouveau dieu-argent qu’il s’agit de défier, au-delà de la morale que la société victorienne, si elle se plaît à en hurler les principes, bafoue ouvertement. Une œuvre brillante.

Une comédie d'aventures d'une incroyable élégance. L'ensemble est charmant, agréable et pétillant. Bref, un formidable divertissement, avec un scénario habile et intéréssant, une reconstitution historique cnvaincante, et deux acteurs de très grande classe, à savoir Sean Connery et Donald Sutherland. Réussite totale!

Michael Crichton nous offre un bon divertissement au travers cette aventure rocambolesque. Le scénario est bien monté et ne laisse pas de temps mort. D'abord avec des acteurs tels Sean Connery et Donald Sutherland, on s'ennuie rarement et ils ajoutent une pointe d'humour non dénuée d'esprit. La scène dans le wagon est inénarrable. Les décors et les costumes retracent parfaitement l'ambiance de l'époque victorienne. Ce film permet de passer une soirée détendue.

Michael Crichton, j'adore déjà ses romans (et le roman "Un Train d'Or Pour La Crimée", ayant donné lieu à ce film, est peut-être mon préféré de lui). Si la plupart des adaptations sont plutôt moyennes (exception faite de "Jurassic Park", because Spielberg), celle-ci est géniale, car réalisée par Crichton lui-même, gage d'adaptation fidèle. Sean Connery et Donald Sutherland sont impeccables (comme souvent, voire même toujours pour Connery), l'histoire est épatante, la réalisation soignée...Un grand film, rare à la télévision, et qu'il faut absolument voir et revoir !

J'apprécie beaucoup Michael Crichton en tant qu'auteur et j'ai été agréablement surpris du Michael crichton réalisateur.Il fait partie des romanciers auquels les livres ont souvent droit à une adaptation cinématographique(Jurassic Park,le 13ème guerrier,...).Même si le trio Sean Connery,Lesley-Anne Down et Donald Sutherland tient à lui tout seul les trois-quarts du film, Crichton montre un réel talent à la réalisation.Il allie avec ingéniosité l'humour et l'aventure et nous fait passer un très bon moment grâce notamment à une mise en scène parfaite et à un scénario excellent(ce qui n'est pas très surprenant pour un auteur de roman).Les trois acteurs principaux sont éblouissant tout comme les second-rôles et la musique de Jerry Goldsmith est bien mais peut mieux faire.La Grande Attaque du Train d'or est pour moi, un film référence dans le domaine des films d'aventure qui hélàs,ne compte pas beaucoup de bons films.A noter pour finir que le film se base sur des faits réels même si Crichton s'est permis quelques libertés par rapport à l'hisoire d'origine.

Un plutôt bon film faisant bien la différence entre gangster et bandit, et doté par ailleurs d'une belle galerie de ces "raclures" diverses & variés de ville qui ne tirent en général pas vers le haut ; et bien sûr pas dignes de l'hommage d'un quelquonque affrontement.

Superbe film d'aventure au casting génial et à la mise en scéne maitrisé. Ce film fut pour moi une belle surprise, je le conseil à tous.

Plus à l’aise dans les romans d’anticipation, que dans les autres genres, Michael Crichton ne semble pas avoir très bien réussi cette histoire de plus grand casse du 19 siècle. En temps que réalisateur, son talent est encore moins évident que sa prose. Les dialogues de son film sont assez recherchés, mais le suspense y est assez mou. En outre, le ton adopté n’est pas franchement drôle, ni pas franchement sérieux. Bof !

Un bon film d'aventure avec beaucoup d'action et de l'humour mais aussi beaucoup d'invraisemblances.

Si Jules Verne avait écrit un film de braquage, Crichton aurait réussi son coup. L’adaptation imaginaire est excellente.
Le film fleure bon les années 1850. Il a totalement la patte d’un tour du monde surtout au début où le vol est presque l’enjeu d’un pari.
Pour l’aventure, on restera indulgent: le rythme n’est pas vraiment trépidant..... mais il a ce charme suranné et la reconstitution est assez belle avec sa fin pleine de panache.

Dans les années 1850, un voleur de talent décide braquer une cargaison d'or. Or, celle-ci se trouve à bord d'un train, et personne n'a encore eu l'audace de voler dans un train en mouvement. Le souci de "The First Great Train Robbery", c'est qu'il se centre dès le départ quasi exclusivement sur le braquage, délaissant beaucoup ses protagonistes. Ainsi, si le scénario propose de bonnes trouvailles pour les péripéties autour de la préparation du vol, on s'attache peu à leurs auteurs. Le film s'en trouve peu palpitant, d'autant plus que la réalisation manque de piment. Néanmoins, l'ensemble ne manque pas de qualités : on bénéficie du duo charismatique Sean Connery / Donald Sutherland, plaisant à suivre. La reconstitution de l'époque est par ailleurs plutôt détaillée et bien menée. Mais surtout, le film contient beaucoup d'humour (parfois osé) et ne se prend qu'à moitié au sérieux. Enfin, la BO de Jerry Goldmisth a tout de même du punch. Le résultat se laisse donc regarder, mais demeure quelques peu décevant vu le potentiel de départ.

"La grande attaque du train d'or" n'est pas le film le plus connu de la carrière de Sean Connery mais il procure un certain plaisir lié à sa belle mécanique aventureuse. Après une introduction rapide et efficace (connaissance des personnages détenant les clés du coffre-fort, emplacement de celles-ci, engagement de l'acolyte), le film déploie chacune de ses actions – lesquelles correspondent aux ruses permettant de voler les clés – dans un savoureux mélange d'humour et de suspense. Hormis la très réussie attaque du coffre, le point d'orgue réside dans la séquence de la gare où les préparatifs ainsi que le vol de la clé sont filmés avec une précision qui décuple le plaisir du spectateur. Quand bien même le film paraît à certains moments improbable spoiler: (le personnage de Donald Sutherland, déguisé en cadavre pour accéder au wagon décisif)
, il réussit son dosage entre premier degré et légèreté en alternant justement entre quelques scènes violentes spoiler: (l'évasion douloureuse d'une prison, le meurtre du traitre)
et des stratagèmes rocambolesques nécessaires à l'obtention des fameuses clés. En somme, Michael Crichton signe un film modeste, qui en fait parfois trop mais néanmoins rondement mené.

Oserai-je le dire ? Oh oui, j'ose le dire : ce film est un véritable régal. Tout fonctionne parfaitement du début à la fin. L'histoire, en plus d'être intelligente) est cohérente du début à la fin, rien n'est laissé au hasard. Le rythme est soutenu du début à la fin, pas la moindre petite baisse de régime en vue. De l'humour est régulièrement injecté via des allusions sexuelles aussi peu subtiles que désopilantes. De plus, à l'image de son final, le film se paie le luxe d'être totalement immoral. Et, pour clore se tableau de la meilleure des façons, l'interprétation est absolument remarquable. Sean Connery et Donald Sutherland (pour ne citer qu'eux) sont juste géniaux. Une note maximale amplement méritée et punaise, des films comme ça, j'aimerais en voir tous les jours.

Ambiance victorienne pour braquage ferroviaire rétro. Sympathique mais pas nécessairement servi par sa fluette mise en scène durant sa première heure. Le film rebondit heureusement au moment de l’attaque proprement dite avec Donald Sutherland de l’intérieur et Sean Connery de l’extérieur et sans filet.