Avis : Meurtre au soleil - Page 2

La Minute de Vérité. Il est fondu Poirot, le crime est son affaire. Rassemblement dans la salle à manger, l'inspecteur vous demande, ses cellules grises ont résolu le meurtre. Plus l'explication est simple, plus elle est probable, bravo Monsieur Poirot. En avant pour les prochains travaux d'Hercule. Comment veux tu?

Un polar So British, qui prend son temps et qui distille son suspense. Aussi plaisant que savoureux.

Adapté en 1982 par Guy Hamilton (surtout connu pour ses nombreux 007), ce roman d'Agatha Christie se déguste comme un cocktail sur une belle plage ensoleillée. En effet, le cinéaste ne brusque jamais le spectateur et prend tout son temps pour présenter ses personnages... avant de mettre en scène l'inévitable meurtre qui déclenche l'enquête policière. C'est là que le grand Peter Ustinov prend toute sa dimension en « campant » un Hercule Poirot totalement inoubliable. Il rassemble les témoignages et les alibis de chacun, avec bonhomie et une bonne dose d’auto-dérision, restant ainsi fidèle à la célèbre romancière. On sait d'ailleurs qu'il finit invariablement par nous dévoiler le pot aux roses... ce qu'il fait au cours d'une scène finale délicieusement théâtrale. Tous les ingrédients sont donc réunis pour plaire aux amateurs, même s'il faut bien reconnaître que l'ensemble manque un peu de vitalité. Ceci dit, le jeu des acteurs aide facilement à faire passer la pilule, tant la qualité du casting est impressionnante. Cerise sur le gâteau, on y retrouve la douce Jane Birkin dans un rôle à multiple facettes qui lui va comme un gant. Mais attention, on ne peut tromper Hercule Poirot bien longtemps... qu'on se le dise !

Meurtre au Soleil est une nouvelle adaptation cinématographique d’un roman d’Agatha Christie. Si le réalisateur change, de nombreux acteurs reviennent jouer autour des affaires d’Hercule Poirot. Peter Ustinov endosse une nouvelle fois le rôle du détective belge, Colin Blakely et Denis Quilley ont joué dans Le Crime de l’Orient-Express en 1974 et Jane Birkin et Maggie Smith dans Mort sur le Nil en 1978. Tourné sur l'île espagnole de Majorque, le film dévoile une femme retrouvée étranglée sur la plage. Hercule doit enquêter avec son humour belge, sa classe britannique et son sens perspicace mais se rend très vite compte que tous les pensionnaires de l’hôtel ont un alibi en béton. La distribution du film est plaisante et la mise en scène est soignée. Mais c’est vraiment le rythme de l’histoire écrite avec un sens du retournement de situation qui nous séduit. Surtout connu pour avoir réalisé des films de James Bond, Guy Hamilton adapte ce roman avec méticulosité.
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Une des très bonne adaptation d' Agatha Christie. Bien sûr Ustinov est excellent et incarne tellement bien le personnage d' Hercule Poirot. Il y la mise en scène efficace et très professionelle , les paysages enchanteurs de ces iles greques, le soleil qui brule la pellicule . Jane Birkin tient un très beau rôle , L'intrigue est séduisante et le suspens bien mené. Un beau spectacle .

Un peu moins bon et surtout moins imprévisible que "Mort sur le Nil", ce film met toujours en scène le talentueux Hercule Poirot. La Vf assez horrible est formellement à déconseiller, attention doubleurs cabotins !

On est d'accord.cette 3ème adaptation sur grand écran des enquêtes d'Hercule Poirot,le détective belge raffiné et à la déduction infaillible,est la moins bonne.La recette ne change pas d'un iota avec une réunion de personnalités bourgeoises dans un lieu confiné,ayant toutes des griefs contre une autre(en l'occurence une diva hautaine).Quand le meurtre survient,tous sont soupçonnables,et c'est le défilé des alibis pour un Poirot,pour un temps bien circonspect.Malheureusement, cette fois,la résolution de l'intrigue,bien qu'alambiquée,est devinable à l'avançe,tout comme le coupable.Malgré tout,on est très sensible à la qualité de la prestation de Peter Ustinov,Poirot mutin et malin.Plus généralement,le casting pléthorique assure parfaitement sa partition,de Jane Birkin à Diana Rigg,mais avec une mention pour Maggie Smith,hôtelière complaisante.L'ambiance est assez légère,probablement trop,même en prenant pour cadre les îles de Sardaigne.Quant à la réalisation,neutre,et à la photographie,laide;elles n'aident pas à transcender le matériau d'Agatha Christie.Ce "Meurtre au soleil" nous laisse donc sur notre faim.

Le scénario de Meurtre au Soleil est plutôt convaincant ce qui, soit dit en passant est plutôt simple quand on adapte un Agatha Christie. Ses romans policiers sont d’une redoutable simplicité. Toutefois, je me demande pourquoi Guy Hamilton surtout connu pour avoir réalisé des 007, a décidé d’appauvrir le film avec une histoire annexe. En effet, je trouve qu’il ne consacre pas assez temps à l’intrigue principale à savoir le meurtre, son mobile ainsi que les interactions entre les différents personnages. A ce propos, j’ai trouvé son Hercule Poirot trop espiègle, trop malicieux pour correspondre avec justesse au personnage que j’ai aimé retrouvé dans le livre. C’était à la limite du supportable. Toutefois, il se rachète avec un casting excellent à commencer par les 3 femmes principales : Diana Riggs en mégère pas apprivoisée, Maggie Smith en truculente hôtesse et Jane Birkin, la femme aux 2 visages...

Adaptation lumineuse du roman d'Agatha Christie, « Meurtre au soleil » est porté par un casting d’exception avec de nombreux personnages truculents. Lumineuse parce que l’histoire se déroule dans une île paradisiaque où les décors naturels donnent envie de faire immédiatement ses valises. Lumineuse pour ses jouxtes verbales, Peter Ustinov campant avec humour et délectation le personnage du célèbre Hercule Poirot. Le charme désuet de la belle époque et l'ambiance méditerranéenne contribuent aussi à la grande réussite du film.

Après le succès de "Murder on the Orient Express" et "Death on the Nile", une nouvelle adaptation d'Agatha Christie est produite, en reprenant Peter Ustinov pour incarner le détective Hercule Poirot. Cette fois, l'action se déroule sur une petite île de l'Adriatique, où une actrice insupportable et exubérante est retrouvée assassinée. La liste de suspects est réduite, mais il y a un problème : ils ont tous un solide alibi ! "Evil Under the Sun" dispose d'un scénario beaucoup plus léger et humoristique que ses deux prédécesseurs, offrant notamment quelques dialogues relevés, supportés par des acteurs en forme (Maggie Smith, James Mason, Diana Rigg...). Sans compter évidemment Peter Ustinov, qui semble toujours s'amuser en incarnant ce limier belge méticuleux et pointilleux. Cependant, l'intrigue n'est pas aussi forte que celle des films précédents (l'introduction des personnages, assez longue, éclipse l'enquête, qui se termine un peu brusquement). La mise en scène de Guy Hamilton est toutefois professionnelle, exploitant les décors naturelles, et parvient à tenir sans mal son spectateur jusqu'au bout.

Un film dans la veine de Mort sur le Nil. C’est-à-dire une adaptation élégante et intelligente d’Agatha Christie, avec un certain académisme certes, mais qui donne un petit charme suranné à l’ensemble.
Il faut le reconnaitre, Ustinov est ici assez énorme en Poirot. Il livre même une prestation supérieure à celle de Mort sur le Nil, endossant avec une délectation consommée son personnage d’enquêteur à qui on ne la fait pas, et qui se montre d’une élégance et d’un gout tout particulier. A ses côtés quelques récidivistes de la trilogie Poirot avec Jane Birkin notamment. Belle prestation, et son charme vaporeux opère sans problème, face à ceux beaucoup plus truculents d’une Diana Rigg habitée par son rôle de starlette détestable et d’une Maggie Smith parfaitement excentrique. Dans l’ensemble il faut le dire les numéros d’acteurs sont mémorables, chacun étant parfaitement à sa place, et le casting masculin n’est pas en reste, avec une mention spéciale au tonitruant Roddy McDowall.
Le scénario est affuté, mais, à l’instar de Mort sur le Nil, ce n’est pas très enlevé. Le film prend son temps, et la phase d’exposition est même très longue par rapport à l’enquête à proprement parler. Après, compte tenu d’un solide travail sur les personnages, d’un humour bien présent, de dialogues savamment ciselés, le film n’est pas ennuyeux, à condition d’apprécier la dimension ludique de la chose. Le film sait tout de même se montrer accrocheur, en dépit de ce manque d’action. Le suspens n’est peut-être pas non plus extrêmement affuté, mais enfin il est très correct.
Il faut dire que visuellement le film marque des points notables. Les décors sont superbes, la photographie est très élégante, la mise en scène d’Hamilton est très intelligente. On sent la dimension cinématographique du métrage, on sent son ambition supérieure à celle du téléfilm dans cette mise en scène qui sait prendre de la hauteur, de l’ampleur. Hamilton réussit un travail soigné, comme il sait le faire. A noter aussi une bande son bien sympathique, quoique classique.
En somme Meurtre au soleil ravira les amateurs de polars classiques et ludiques dans un style luxueux et élégant. Classieux le film l’est assurément, et en prenant un canevas signé Agatha Christie et des acteurs au top, on ne pouvait attendre qu’un bon résultat. Reste qu’à l’image des autres épisodes de Poirot avec Ustinov, un certain académisme englobe tout cela, et laisse parfois presque davantage percée l’adaptation appliquée et mathématique que le souffle, l’émotion et les sentiments qu’on aurait pu espérer. 4.

Autre adaptation du roman d'Agatha Christie. Toujours aussi bien interprété par Peter Ustinov, cette enquête policiére est trés agréable à suivre.

Pour les magnifiques paysages et le respect des détails de l’histoire, on repassera mais la réalisation british, Peter Ustinov et le bon scénario sauvent ce film qui sort grâce à cela des sentiers battus.

Peter Ustinov est sans conteste un Hercule Poirot des plus convaincants. Retranscription assez libre des « Vacances d'Hercule Poirot » d'Agatha Christie, la côte « tyrrhénienne » croate (de fait les Baléares) remplaçant le Devon. Tous les ingrédients classiques des Poirot sont réunis : huis-clos spatial et humain, Poirot directement sur place, évaluation des alibis de chaque protagoniste (chacun ayant évidemment une raison d'être soupçonné) se terminant par un dénouement final, ici néanmoins peu surprenant. Le scénario est quelque peu tiré par les cheveux mais cela reste globalement très correct.

Troisième et dernière adaptation cinématographique des aventures de Hercule Poirot, l'histoire se situe cette fois en Grèce, dans un cadre enchanteur. Toujours le même jeu de pistes, la quête de l'assassin, et la révélation finale qui clout tout le monde sur place. Une réussite de plus !