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    L'Aigle des mers
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    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2024
    On a l'impression que c'était facile de réaliser ce genre de film à cette époque, mais les moyens matériel et humain sont dantesques. C'est une prouesse, et ce qui est encore plus beau, c'est qu'après temps d'année ce film reste encore une belle référence.
    D'ailleurs aujourd'hui, il n'y a guère d'équivalent. Bien sûr, on retrouve à la manœuvre un Michael Curtiz inspiré et un Errol Flynn dont le panache n'a d'égale que son charisme.
    On retrouve dans cet Aigle des mers, le même souffle marin que capitaine Blood, le même esprit d'aventures que celle de Robin des bois. Impossible de passer à côté d'un duel mortel final, subtilement éclairer pour ne pas trop voir les doubleurs, les ombres qui s'allongent sur les murs du châteaux donnent une ampleur incroyable à ce duel.
    Léger bémol sur l'actrice Brenda Marshall, qui n'a pas le charme d'une Olivia de Havilland, mais qui reste une belle conquête de Flynn, et on peut remarquer la scène d'ouverture cruellement moderne, avec ce roi d'Espagne dont l'ambition dévore toute lucidité, devenir le maitre du monde, il y a en encore qui y croit.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Aventure maritime épique teintée de roueries politiques et d'une romance imprévue ce récit fougueux s'appuie sur le charisme de ces corsaires héroisés par leur aspect rebelle et leur sens de l'honneur. Patriotes, valeureux, fidèles, ces pirates menés par un fort séduisant Errol Flynn deviennent de nobles mousquetaires au service d'une reine tiraillée entre sa nature et sa royale fonction. Point de justesse historique dans cette intrigue mais une romanesque histoire de cape et d'épée, enlevée, dynamique, plaisante, s'appuyant sur d'efficaces scènes d'abordage et de manigances. Dénonçant les conditions de vie des galériens et la cruauté de l'Inquisition, le film n'évite pas le manichéisme accompagnant ces péripéties de bandits au grand coeur. Mais s'appuyant sur des dialogues cyniques ou romantiques, un couple de cinéma auquel on veut croire, des seconds rôles réjouissants, une musique virevoltante et une élégante réalisation ce Faucon s'orne de panache! Chevaleresque!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2022
    Les traîtres, les Espagnols qui préparent la guerre en catimini.
    Et le retour de la reine d’Angleterre après « la vie privée ».
    On change de reine mais l’enjeu n’est pas le même.
    Ici ce n’est pas l’amour mais l’aventure qui est au cœur du film.
    Et c’est une réussite palpitante et magistrale. Les scènes de combat phénoménales, les évasions tendues et pleine de suspense et le charisme d’Erol Flyn qui donne tout son panache pour produire ici un vrai film de légende
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Mis en scène alors que les États-Unis entraient dans la Seconde Guerre mondiale, L'Aigle des Mers va utiliser l'aventure maritime et l'Histoire du Royaume-Uni pour faire une parabole avec le début du conflit.

    Michael Curtiz hérita alors de cette commande et collabore avec deux de ses comédiens fétiches, Errol Flynn et Alan Hale, pour proposer une œuvre d'aventure mémorable et passionnante. Il trouve le bon équilibre entre l'action et les dialogues, ces derniers sont toujours justes et parviennent à retranscrire à la fois le contexte historique de l'oeuvre ainsi que les liens qui vont unir les personnages, nous permettant de mieux nous immerger dans cette fascinante époque.

    Formidable épopée maritime, L'Aigle des Mers ne contient pas de temps mort, le rythme est élevé et Curtiz sublime un scénario dense, mettant en avant une Angleterre face à la trahison et la Guerre. Les séquences d'ouverture et de fermeture permettent de créer un lien fort avec ce qu'il se passait alors, mais le cinéaste des Aventures de Robin des Bois évite les lourdeurs à ce sujet, et c'est plutôt avec intelligence qu'il dénonce la Guerre en Europe, à l'image d'un Philippe II d'Espagne faisant fortement penser au dictateur nazi.

    Il trouve toujours le bon équilibre entre intensité, légèreté et aventure, tout en jetant un œil humain sur les événements qu'il met en scène. Il use à merveille du noir et blanc, proposant des jeux d'ombres qu'il affectionne et participant à l'atmosphère mise en place. La production bénéficie aussi d'une remarquable partition d'Erich Wolfgang Korngold, sachant retranscrire la gravité des situations, ainsi que de parfaits décors et costumes, accentuant la réussite de nombreuses séquences, notamment celles maritimes. Enfin, Errol Flynn est remarquable, sachant garder sa facétie habituelle tout en montrant l'urgence et la violence des péripéties qu'il va traverser, et il montre une grande complicité avec les autres comédiens, notamment Brenda Marshall et Flora Robson.

    En signant L'aigle des Mers, Michael Curtiz se montre à la hauteur de ce remarquable projet, parabole entre deux époques et aventure maritime ne manquant pas de souffle, d'intensité ou encore de grandeur, tout en étant emmené par de formidables comédiens, Errol Flynn en tête.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    Un des fleurons du film de corsaires, mis en scène avec habileté par Michael Curtiz et brillamment interprété par Errol Flynn, au sommet de sa gloire. La scène de rébellion des galériens est particulièrement réussie. On apprécie également la composition de Flora Robson dans le rôle d'Elizabeth, souveraine charmeuse et déterminée.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2021
    The Sea Hawk articule les batailles et les négociations diplomatiques pour un film de piraterie exemplaire, mis en scène avec grâce par le grand Michael Curtiz, auteur en devenir de Casablanca (1942) et de The Adventures of Robin Hood (1938) – avec Errol Flynn dans le rôle principal –, qui impressionne aujourd’hui par la crédibilité de ses décors et de ses séquences d’action. Loin des trucages numériques responsables du naufrage des mastodontes actuels, il connaît le prix et la valeur de chaque plan qu’il transcende par une photographie magnifique. La musique participe du spectacle : Erich Wolfgang Korngold signe une partition qui confère à l’ensemble un souffle romanesque essentiel. Comme le fera Gore Verbinski dans sa fameuse trilogie Pirates of the Caribbean (2003, 2006 et 2007), Curtiz sait mêler les tonalités, l’épique côtoyant le comique et le romantique lorsque, d’une séquence à l’autre, Thorpe aborde le navire adverse ou s’amourache de la reine Elizabeth d’Angleterre, une petit singe sur l’épaule. Errol Flynn, alors au sommet de sa gloire, incarne ce héros débonnaire et charmant, sorte d’opposé au Jack Sparrow alcoolique et couard que l’on aime tant. Une œuvre immense, référence dans le sous-genre du film de pirates, à découvrir sans plus tarder. À l’abordage !
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2021
    Des navires et des grandes salles filmés dans toute leur grandeur, un amour faisant jaillir un esprit romanesque et des personnages haut-en-couleurs. Un grand film d'aventure se profile, à n'en pas douter, la collaboration gagnante entre Michael Curtiz et Errol Flynn donnent toute ses lettres de noblesses à ce film où se mêlent divertissement et épopée historique. L'acteur, fidèle à lui-même, subjugue par son charisme de leader, redouté et redoutable mais capable de voir sa façade brisée devant la perspective de danger pour son équipage ou le grand amour qu'il partage entre la femme de ses rêves et la femme qu'il doit servir par patriotisme. Naturellement, les deux s'opposent, impossible de ne pas être emporté quand le corsaire doit quitter sa terre natale pour accomplir son devoir (magnifique scène d'adieux où les deux tourtereaux silencieux sont maintenus à proximité par un champ-contre-champ alors que le bateau n'est plus en vue). Curtiz rend les décors et les enjeux aussi grandioses que possible, insufflant à son film une osmose parfaite entre les actions de ses personnages (fictifs et réels) et les enjeux historiques et politiques des événements opposants l'Espagne et l'Angleterre. Alors que nous sommes prêts à nous rappeler qu'il s'agit d'une fiction, on ne peut pas s'en détacher, nous voulons croire à cette aventure tant le combat pour un homme dont le cœur est partagé en deux nous emporte. Mais pouvait-on espérer moins de la part d'une collaboration aussi brillante ?
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2021
    Classique du cinéma d’aventures des années 40, L’Aigle des mers est une conjugaison des meilleurs talents du genre de cette époque à Hollywood. On y retrouve ainsi Michael Curtiz à la réalisation, Sol Polito à la photographie, Erich Wolfgang Korngold à la musique et le duo Errol Flynn-Claude Rains à l’interprétation. Cette équipe (à qui on peut associer le scénariste Seton I. Miller) avait déjà rencontré le succès deux ans plus tôt avec Les Aventures de Robin des bois. Il n’est donc pas étonnant de découvrir de grands moments d’aventures en particulier les séquences d’action finales où l’on peut observer un magnifique travail sur les ombres (dû en partie au sublime travail de photographie). L’ensemble est donc très bon même si on peut trouver que, comme pour la majorité des films de ce genre à cette époque, l’ensemble est un peu bavard et que les comportements des personnages ne sont pas toujours très crédibles spoiler: (il est difficile de croire qu’un héros qui se permet d’attaquer des navires espagnols sans l’autorisation de la Reine d’Angleterre choisisse de sauver la vie des équipages qu’il affronte)
    . À condition d’accepter les codes du cinéma commercial de cette époque, L’Aigle des mers est une œuvre qui devrait enchanter tous les amateurs de films d’aventures.
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2019
    Après le succès de "Captain Blood", Errol Flynn incarne à nouveau un pirate flamboyant. Ici, l'intrigue se situe au 16ème siècle, et voit des "pirates" (en fait, des corsaires !) britanniques affronter de vils Espagnols. Une touche d'exotisme, une histoire d'amour prévisible, des méchants traîtres : tout le sel des films d'aventures de l'âge d'Or hollywoodien ! On y apprécie les décors convaincants, les nombreuses scènes d'action, et le panache d'Errol Flynn. Certes, quelques passages ont vieilli (le combat final accéléré notamment), et le fait que le scénario exploite finalement peu le personnage de Claude Rains est un poil décevant. Mais le film est intéressant pour une autre raison : sorti en 1940, il dépeint à travers l'Espagne guerrière et ambitieuse du 16ème siècle, le danger et l'envie de conquête de l'Allemagne nazie de l'époque...
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2018
    Des acteurs bluffants, des décors époustouflants, une narration agréable, des scènes d'actions prodigieuses, des plans très travaillés... La liste des qualités de ce films est vraiment longue. Je conseille vivement de découvrir le reste de cette liste par soi-même, tant ce film vaut la peine !
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    "L'Aigle des Mers" est un joyau du film d'aventure et de pirate quoique un poil en dessous de "Capitaine Blood". Un charmant, élégant et épatant film du genre comme on n'en fait plus du tout. Le discours final de la reine d'Angleterre n'était sûrement pas étranger aux spectateurs anglais lors de la sortie du film. À l'époque, Hitler venait de lancer son aviation à l'assaut du pays et la tentative d'invasion de l'Angleterre par l'Espagne au XVIe siècle renvoie à la guerre que se livraient l'Allemagne nazie et le Royaume-Uni en 1940.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2017
    M. Curtiz et E. Flynn avaient déjà signé un modèle du genre en 1936 avec "Capitaine Blood" et le duo récidive sans deux autres pièces majeures du précédent chef d'oeuvre à savoir O. De Havilland et B. Rathbone, chacun étant motivé par l'envie de faire autre chose. Leurs remplaçants sont un peu moins bons certes (le méchant étant largement doublé dans le duel final) tandis que le présent film s'impose comme un nouveau standard du genre. S'ouvrant par une bataille navale hyper spectaculaire et spoiler: se clôturant sur un duel épique et virtuose à l'épée
    , le film propose l'inverse de la dramaturgie hollywoodienne classique, l'intensité remplaçant le spectaculaire. L'histoire est bien menée, avec des passages éblouissants, techniquement virtuoses, avec une rigueur et une inventivité dans la mise en scène de Curtiz qui laisse admiratif. E. Flynn est également toujours très bon, on trouve aussi quelques petits écueils de l'époque mais ça reste un digne représentant du film d'aventures type pirates, avec un message idéologique final qui résonne d'autant plus fort qu'à la sortie du film, l'Angleterre allait subir les assauts de l'aviation hitlerienne. Vibrant d'émotion. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    CH1218
    CH1218

    153 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    5 ans après leur première collaboration sur « Capitaine Blood », Michael Curtiz et Errol Flynn remettent le couvert pour une nouvelle aventure maritime, souvent considérée comme le sommet du genre. Appuyée par une solide mise en scène, « l’Aigle des Mers » m’a fait une forte impression pour un film de son âge. Par contre, le côté fleur bleue de l’histoire m'a pas laissé le même sentiment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 février 2016
    Épopée épique, "L'Aigle des Mers" restera comme un des meilleurs films d'aventure maritime par les moyens mis en œuvre (pour l'époque) et par sa portée contextuelle envers les RU durant la IIGM. Même si le scénario n'est pas fabuleux et l'histoire d'amour un peu niaise, l'ensemble reste divertissant grâce notamment au charisme Errol Flynn et aux scènes d'actions réussies.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 février 2016
    Lorsque l'aigle des mers et l'albatros se rencontrent dans le ciel du détroit de Magellan, les vagues monstrueuses du passage de Drake rugissent à leur manière... Pour les mouettes restées à quelques embardées, il s'agit d'un spectacle à la démesure totale.
    Pour leur neuvième collaboration, Errol Flynn et Michael Curtiz tutoient des sommets d'élégance. Passé le tumultueux "Capitaine Blood" et la grandiloquence des "Aventures de Robin des bois", "L'aigle des mers" (1940) se situe dans la plus pure tradition des films d'aventures, un genre tombé depuis quelques années dans l'oubli. Il manque à cette flamboyante épopée un Technicolor trichrome magistral mais le N&B utilisé par le réalisateur nous permet d'en saisir toutes les nuances que ce soit sur les ombres portées (tel le magnifique duel final auquel le réalisateur des "Conquérants" apporte tout son savoir-faire) ou l'écrasant soleil de la jungle de Panama (comment ne pas se cacher les yeux sous ces lumières aveuglantes ?).
    Pour "L'aigle des mers", le scénario allié à la mise en scène ne permet aucun temps mort. D'autant que l'interprète sherwoodien apporte ici tout son tonus. Tout comme le casting irrévérencieux qui s'est glissé à ses côtés (j'y reviendrai).
    De même, la musique d'Erich Wolfgang Korngold, l'atout charme du film, accompagne les aventures flynnesques de manière à enjoliver et rendre heureux le tout. Surprenante, parfois mystérieuse, langoureuse ou telle un opéra rock et lyrique, les notes du compositeur du "Vaisseau fantôme" font indéniablement partie de l'apanage de "L'aigle des mers". Ainsi kitschement possible, Korngold coordonne les gestes d'Errol le magnifique pour notre plus grand bonheur.
    Sans aucune marque de violence accrue ou appuyée comme l'aurait fait Tarantino ou Scorsese, Michael Curtiz cultive ce film d'aventures sous le joug de l'humour sans jamais tomber dans le vulgaire. Le metteur en scène oscarisé de "Casablanca" nous embarque avec le voleur de mer Errol Flynn pour mieux nous embaumer de sa chaleur, de sa convivialité non sans nous conter une histoire, celle de l'écumeur de mer (Monsieur de Havilland à la ville) qui, sous les ordres de la reine d'Angleterre, reçoit l'ordre de piller le monde de la richesse espagnole quitte à convoler... au Panama !
    L'autre partie du casting flamboyant est constituée de l'infatigable Claude Rains ("Mr Smith au sénat", "Casablanca" encore de Curtiz, "Le crime était presque parfait"...) appuyé du machiavélique Henry Daniell ("Le dictateur", "Les comancheros", toujours du même Curtiz) du côté des méchants, la très jolie Brenda Marshall (alors débutante et préférée à l'actrice de "Gone with the wind") ainsi que Flora Robson ("Frontière chinoise"...), charismatique à souhait, dans le rôle de la reine Elisabeth. Avec aussi Alan Hale, autre figure des 30's-40's : "New York-Miami", "L'homme au masque de fer", "La vallée de la peur"... .
    Pour conclure, "L'aigle des mers" (1940) se doit d'être vu pour tout fan du genre. De 7 à 77 ans. Film culte pour ma part.
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