Juste avant d’être le "Batman" de Christopher Nolan, Christian Bale était Trevor Reznik, un machiniste squelettique et insomniaque. D'ailleurs le changement physique de cette excellent acteur entre ce film et "Batman Begins" est tout simplement hallucinant et rien que pour cela il mérite un grand coup de chapeau. Un film bizarre mais non moins ingénieux. A voir.
ENNEMY. C'est de la Bale. Physiquement, Christian Bale est extraordinaire. Allumé et cadavérique, il impressionne dans cette histoire tortueuse, étrange et pénétrante. L'antre de la folie sur une musique obsédante. A la recherche du Trévor !
Déçu par ce film, qui au final ne vaut le coup que pour la prestation et le changement physique de Christian Bale. Une histoire rapidement très prévisible quand on comprend que spoiler: ce n’est qu’un pâle remake de Fight Club, dans un contexte peut-être un peu moins déjanté et plus réaliste . Mais du coup, la sauce ici ne prend pas. Les scènes se suivent, l’histoire continue mais on y accroche que moyennement. On se doute déjà de où tout ça va nous conduire, et on finit même par se surprendre à s’ennuyer. Bon, y’a bien 2-3 passages qui remettent un peu de tension dans tout ça et il faut dire que si l’effet du twist final est complètement perdu dès les premières minutes du film (à trop vouloir s’appesantir sur les indices), il n’en reste pas moins bien mené et dramatique. On a vraiment de la peine pour ce pauvre type qui a fait une connerie. Comme je l’ai dit, Christian Bale est le seul véritable intérêt de ce film, que ce soit par sa prestation toujours aussi juste ou sa transformation physique, bluffante et même terrifiante. Le reste du casting est correct sans plus. Niveau technique, musique qui crée l’ambiance mais en soit pas terrible terrible, décors sympas et mise en scène plutôt correcte, hors mis le fait qu’elle grille le twit final assez vite. Bref, au final ce film est une déception pour ma part, sans être catastrophique ni même mauvais, il est loin d’être aussi bon que ce à quoi je m’attendais. Seul Christian Bale ne m’a pas déçu.
pour ceux qui n'ont pas encore eu de coup de coeur pour l'interprete de batman ,terminator, et j'en passe, il est donc obligatoire de passer par ce film pour vous rendre compte de la détermination de christian bale pour sublimer dans un rôle. l'acteur a perdu 28 kg en trois mois et refusait de dormir pendant deux nuits avant certaines scènes pour etre mieux dans ce personnage insomniaque et anerexique. une grosse prise de risque qu'effrayait l'équipe du film mais pour un resultat bluffant. l'histoire sombre et glauque est interessante jusqu'a la fin ou le film répond a nos questions. une bonne mise en scène et un acteur au sommet de son art pour un film devenu culte.
Un film qui ne vaut que pour l'interprétation convaincante de Christian Bale. Anderson filme l'histoire mystérieuse d'un homme à la maigreur cadavérique qui ne dort plus depuis plusieurs mois. On suit la paranoïa grandissante de ce personnage dont on ne connaît rien. Le cinéaste essaie de faire planer le mystère, mais ne parvient pas à susciter l'intérêt : on se fout de ce personnage, la lumière pisseuse et jaunâtre rend le tout inregardable. C'est moche, mal filmé, mal construit avec un dénouement très tiré par les cheveux et assez facile. En bref, une bonne idée de départ mais très mal réalisée. Bof.
J'ai beaucoup aimé ce film très prenant. L'histoire est bien menée je trouve avec un Christian Bale haut de gamme. Encore une fois sa transformation physique est impressionnante, particulièrement dans ce film. Je suis content d'avoir découvert ce film assez peu connu je pense.
Au-delà du script déjanté déroutant plus d'une fois le téléspectateur ( je doute même avoir tout compris), je salue la performance de Christian Bale dans le personnage de Trevor. Ce jeu d'acteur est incroyable ! Par ailleurs l'esthétique des décors, les lumières, les contrastes l'étalonnage, le côté désaturé des images etc. en fait de ce film un véritable un joyau !
Ambiance et gloque du debut a la fin. On ne sait pas vraiment ce qu'il se passé jusqu'au denouement final et cela est tout l'interet evidemment. Quelle transformation de Christian Bale!
Je pense que ce qui a marqué ici les esprits, c'est avant tout la transformation physique de Christian Bale qui, en effet, est spectaculaire. Sa performance est très juste, bien sûr, mais le spectacle de son corps est extraordinaire. Cela étant, j'ai aussi lu qu'on s'est beaucoup enthousiasmé sur le "twist" final du film. ça marche bien ça, les twists... Mais honnêtement, pas de quoi casser une patte à un canard. Personnellement j'avais capté "l'affaire" depuis longtemps, donc je n'ai pas été retournée et ça a clairement fait baisser ma note pour ce film. Car si on retire le squelette de Christian, l'histoire ne casse pas vraiment des briques. Ce n'est évidemment pas mauvais, mais pas la claque vendue non plus.
Premier long-métrage en dehors des Etats-Unis pour le réalisateur américain Brad Anderson (le film a été entièrement produit et tourné en Espagne). The Machinist (2005) est une plongée dans les méandres psychologiques d'un ouvrier insomniaque qui devient petit à petit paranoïaque. Ce qui marque en premier lieu ici, c'est l'impressionnante prestation d'acteur (et physique) de Christian Bale qui endosse le premier rôle et a donc dû perdre 28kg en l'espace de trois mois ! La peau sur les os, il ressemble à un cancéreux squelettique en phase terminale, il nous livre toute une palette d'émotions, son visage, son corps et sa démarche nous les livrent à chaque seconde. Brad Anderson a réalisé un thriller psychologique et labyrinthique, véritable descente aux enfers à travers laquelle on suit le personnage central au grès de ses nombreuses hallucinations. La mise en scène nous tient en haleine jusqu'au bout grâce à un scénario efficace, une qualité photo soignée et des acteurs plus que parfait (dont John Sharian & Michael Ironside). A croire que Christian Bale aime les défis extrêmes, puisqu'il a une fois de plus suivit un régime draconien pour Fighter (2011), dans lequel il interprète un drogué accro au crack.
La transformation physique de Christian Bale, qui pour l’occasion a perdu près de trente kilos, est aussi effrayante que l’atmosphère glaciale qui ressort de la photographie très épurée de ce thriller psychologique qui semble inspiré de l’œuvre troublante de David Lynch. Les limites entre la raison et la folie y sont en effet particulièrement floues, tout autant que paraissent rigides les relations entre les individus, rendant d’autant plus déroutante l’attente d’une explication à cette rencontre entre ce travailleur harassé au look squelettique et cet étrange sosie de Morphéus. La mise en scène de Brad Anderson mise beaucoup sur les images glauques et la musique psychédélique pour rendre cette étrange intrigue prenante. Malheureusement, quand sa conclusion tant attendue arrive enfin, la tension chute à tel point que seul un triste sentiment de déception nous reste à l’esprit en repensant à ce film hypnotique.
L’atmosphère oppressante de The Machinist, résultat d’un mystère planant sur l’identité du protagoniste principal ainsi que sur la marche linéaire des choses, ne cesse de s’estomper au profit d’un jeu de pistes des plus stéréotypés qui aborde le traumatisme et la paranoïa par le prisme du spectaculaire, moyennant des twists hautement prévisibles. Christian Bale ne compose pas un personnage à part entière, seulement une ombre qui court après d’autres ombres ; sa maigreur est auscultée par une mise en scène volontiers clinique, qui scrute l’ossature cadavérique, les lésions et les bleus ornant visage et buste pour insister sur la performance. Dès lors, le savoir machiniste relève du paradoxe, puisqu’il ne dispose ni du physique ni du mental, tous deux d’acier, pour affronter la pénibilité du travail. Trevor erre parmi les temporalités, les réminiscences et les projections impossibles ; la réalisation s’y complaît, se saisit de sa désorientation comme d’un prétexte à une investigation ludique façon Se7en (David Fincher, 1995), en témoigne le post-it sur lequel apparaît, lettre après lettre, la nature profonde et refoulée de notre antihéros. Brad Anderson impose à son film une photographie à la désaturation hideuse, et oublie que la réalisation doit incarner à l’image son propos – tout porte à croire que l’aspect spectral de Trevor est une métaphore de la mise en scène elle-même, évanescente jusqu’à l’absence totale. Une production décevante aux effets de manche grossiers, qui ne vaut, en somme, que pour le regard qu’il porte sur le milieu ouvrier et pour l’oxymore entre ce dernier et le corps charnier de Christian Bale.
Film indé produit par des espagnols mais avec des interprètes ricains et une équipe technique cosmopolite, ce film à twist nous entraîne dans le sillage d'un homme qui ne dort plus et dont la vie, monotone, n'est pas vraiment folichonne. Cet homme est interprété avec dévotion par un C. Bale dont la performance défie la rationalité. Amaigri à l'extrême (il a frôlé la mort avec son régime alimentaire et en se privant volontairement de sommeil), habité par le rôle tout en restant d'une intensité foudroyante et d'une justesse exceptionnelle, il cloue le spectateur. Le scénario un peu moins malgré un twist malin et très logique quand on y pense, superbement éclairé et cadré, parfois un peu prétentieux mais prenant, choquant, bien mené et bien particulier. D'autres critiques sur