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    Kapò
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Edith est une petite fleur sans défense lorsqu’elle atterrie au camp nazi. Dès le premier jour de sa captivité, elle est mise en processus de survie : Ressusciter une défunte en prenant son identité tout en reniant la sienne. Une fois le choc passé devant tant d’atrocités, elle réalise la privation qu’elle doit subir et le peu de chance qu’elle a de s’en sortir. À partir de ce moment, elle entend bien profiter de son nouveau statut de criminelle et de son joli minois pour améliorer sa condition. C’est la question que soulève le film : Quelle attitude prendre dans une telle situation d’assujettissement? Faire preuve de résilience en espérant que le temps arrange les choses? Trouver la force dans la solidarité? Renoncer en se lançant dans les barbelés électrifiés comme l’a fait Terese ou agir par opportunisme comme l’a fait Édith en Nicole.? Certains ont reproché au producteur de n’avoir pu s’empêcher par souci commercial d’ajouter un amour à l’eau de rose au scénario. Une appréciation plus positive, leur ferait dire que c’est par ce sentiment réel qu’Édith réalise l’abjection de son comportement et que c’est par remords qu’elle commet son acte de bravoure à la fin. Susan Strasberg applique bien les leçons de son père Lee Strasberg, notamment dans la première partie du film et Emmanuelle Riva est étonnante d’intériorité. L’univers tragique des camps est habilement reproduit tant visuellement que dans la mise en scène, même si les rescapées de Ravensbrück ont émis des réserves par peur que l’on croit qu’elles s’en soient sorties par lâcheté.
    willyzacc
    willyzacc

    71 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2012
    Impossible de croire dans ce film, et c'est ça le véritable problème. Faire un drame (avec de l'eau de rose dedans) sur les camps de concentrations, même à l'époque ce n'est, je trouve, absolument pas possible. Comment gâcher un film qui aurait pu être très beau..
    Jean-François S
    Jean-François S

    39 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2013
    Ce film traitant des rapports entre prisonniers à l'intérieur d'un camp de concentration eut un accouchement des plus difficiles en raison du scénariste qui voulait introduire une romance dans l'histoire contre la volonté du réalisateur qui n'en voulait pas. La production dut faire les intermédiaires entre les deux hommes qui s'accordèrent pour ne faire commencer l'histoire d'amour qu'à la fin du film. Mais l'histoire donna raison à Gillo Pontecorvo, puisque les critiques seront unanimes sur l'absurdité de cette love story dans le film. On reprocha également a celui-ci sa fin, que la production imposa au détriment de celle plus sombre du réalisateur où l'héroine reprenait l'uniforme nazi.
    Toujours est-il que le film fut tout de même très bien accueillit en général pour la force de son sujet puisqu'il fut même nominé aux Oscars comme meilleur film étranger. On peut tout de même trouver beaucoup de maladresses de mise en scène assez reconnaisable, et ce dès le premier plan du film où Susan Strasberg fait visiblement semblant de jouer du piano, suivit par le passage devant une grande vitrine parisienne des années 50 ! Et ainsi de suite (figurants faisant très mal semblant de travailler ou enregistrement d'un choeur professionnel russe doublant les acteurs prisonniers chantant dans le camp). Autant de détails qui trahissent le tournage d'un film de fiction. Ce n'est pourtant pas ce que va retenir Jacques Rivette dans une célèbre critique acerbe à encontre du film dans Les Cahiers du Cinéma. Critique qui ruinera très injustement la carrière du film en France et la renommée de son réalisateur avec. Rivette, dans son article s'enflamme contre l'opérateur du film en lui reprochant d'avoir fait un petit travelling dans une séquence de suicide d'une prisonnière, créant ainsi la polémique de ce qu'on appellera "le travelling de Kapo". Un éclat qui nous parait assez incompréhensible aujourd'hui au regard de celui-ci. Le fait est que le film fut à l'époque, un des premier à mettre en scène un camp de concentration dans une fiction. Du moins aux yeux de Rivette, qui visiblement n'était pas encore près à admettre que l'on puisse mettre en scène l'horreur de la shoah en dehors d'un documentaire comme celui d'Alain Resnais "Nuit et brouillard", qu'il oppose d'ailleurs dans son article. Pour lui le fait d'utiliser un travelling trahit donc l'esprit documentaire qu'il juge incontournable pour un tel sujet.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 736 abonnés 12 114 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2009
    Un film èlectrochoc, marquè au fer rouge par le débat acharnè qu’il suscita à sa sortie! Tournè en 1959, "Kapo" dèsigne les personnes qui ètaient chargèes d'encadrer les prisonniers dans les camps de concentration nazis ou le cinèaste Gillo Pontecorvo dènonçait une certaine façon de filmer la violence ou la guerre! Le film est un spectacle, efficace et èprouvant campè par d'admirables comèdiens que ce soit Laurent Terzieff ou la belle et convaincante Susan Strasberg, fille du cèlèbre professeur d’art dramatique Lee Strasberg! Quelques sèquences sont d'une duretè exceptionnelles pour l'èpoque comme par exemple le plan où Emmanuelle Riva se suicide, en se jetant sur les barbelès électrifiès! Nominè à l’Oscar du Meilleur Film Etranger en 1961, "Kapo" est une oeuvre sans concession où les rapports humains prennent une dimension ambiguë et tragique à la fois! Inoubliable...
    David D.
    David D.

    21 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2018
    Film italien (du début de l'âge d'or de son cinéma) peu orthodoxe et d'abord fort intéressant, qui hélas se détruit lui même dés l'apparition d'une histoire d'amour aussi mièvre qu'inutile, déformant, anihilant le sujet de départ comme l'actrice principale.
    La focalisation lénifiante sur le couple artificiel "Nicole" et Sasha (Laurent Terzief peu inspiré car au rôle pas inspirant ) supprime, outre la bonne inspiration d'un sujet passionnant et rare dans les films de guerre (un personnage rendu mauvais uniquement par les circonstances ) les rôles secondaires jusque là prometteurs (la maman russe, quelques prisonnières intéressantes, Karl le SS... ). Un beau gâchis semble t'il imposé par les producteurs.
    Il faudrait refaire ce film entièrement en noir et blanc, sans ce rose vite écoeurant ...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 774 abonnés 3 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2011
    Des films qui montrent que les camps de concentrations n'étaient pas des colos de vacances il y en a quand même quelques uns, mais celui là à une renommée toute particulière, en effet Rivette lui a reproché son voyeurisme. Il expliquait qu'on ne peut pas tenter de retranscrire l'atrocité des camps, parce que sinon ça ne serait pas supportable pour le spectateur, mais le metteur en scène va le présenter comme "réalité". J'avoue être à 100% d'accord avec Rivette sur ce point. On peut reprocher ça au film. Tout comme on peut lui reprocher son fameux travelling esthétiquement parfait. Je me demande d'ailleurs ce qu'il peut bien penser de films comme la Rafle (que je n'ai pas vu, mais que Kapo n'a donné envie de voir, histoire de rire un bon coup).
    Alors Kapo, malgré ses reproches très intellectualisés de Rivette que je comprend, et que je partage (enfin j'avoue que je n'y aurai pas pensé seul, mais sa pensée tiens la route, et ça sera l'un des petits bémols que je mettrai au film (sauf que ça ne m'a pas empêché d'adorer le film)) le film est un petit régal de mise en scène, d'écriture de personnages, une sorte de mélodrame parfait, absolument déchirant, éprouvant.
    Le film possède une musique splendide, utilisée avec intelligence et parcimonie, rendant la scène déchirante à chaque utilisation.
    Le film commence tout de suite très fort, le personnage en quelques plans est cerné, une petite fille fragile et on la voit au fur et à mesure du film se déshumaniser. C'est vraiment perturbant, on ne peut pas s'identifier à elle, on a envie que le héros ne soit pas la méchante Kapo qu'elle devient. C'est très déstabilisant et c'était une idée de génie. La fin quant à elle, tombe dans quelque chose de plus classique, rédemption etc, alors ça serait un autre bémol au film (la fin et son histoire d'amour a été imposé si j'en crois mes sources par les producteurs, parfois ils feraient mieux de se taire) vu qu'elle redevient une héroïne, j'avais vraiment peur que ça tombe dans le culcul débile, sauf que c'est encore une fois fait avec une main de maître et une grande maîtrise et ça parvient à être touchant, je dirai que c'est le principal, même si j'aurai préféré je pense une version plus sombre, plus dérangeante où la déshumanisation de cette jeune fille continue.
    Le film sinon est vraiment beau visuellement (détail qu'on pourrait reprocher comme Rivette), ce qui tranche avec la dureté de l'action.
    Si on arrive à passer outre ce côté malsain je l'accorde c'est un film vraiment génial.
    Je suis tiraillé, j'ai beaucoup aimé, même si du point de vue de l'éthique c'est discutable.
    En tous cas lorsqu'un bon réalisateur s'empare de la Shoah ça fait des bons films, ça me donne envie de voir le film de Lanzmann et d'aduler Resnais pour son nuit et brouillard.
    Audrey L
    Audrey L

    533 abonnés 2 390 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2018
    On a beaucoup reproché à ce film d'utiliser les effets de caméra pour accentuer le drame humain qui se joue devant nos yeux, posant ainsi la question de la légitimité de la fiction pour raconter le tragique réel. Mais que dire de l'histoire en elle-même très romanesque, avec l'idylle et les situations rocambolesques qui s'enchaînent pour tirer la larme du spectateur coûte que coûte. Certes, le sujet grave du film est tout à son honneur, car il est bien difficile de traiter pareil horreur humaine (ou inhumaine, plutôt...), et les acteurs s'en tirent tous admirablement bien. Mais la musique carnavalesque, digne d'un épisode de Papa Schultz, gâche un peu l'ambiance triste du camp, et ne nous met tout de même pas de bonne humeur vu le sujet, on se retrouve donc pris entre deux sentiments, ce qui est assez désappointant. Les fameux effets de caméra qui ont fait à l'époque polémique ne m'ont pas choquée outre mesure, car le cinéma dramatique d'aujourd'hui en abuse à foison, alors quelques-uns disséminés sur tout le film, cela ne se remarque même plus... Le sujet est astucieusement traité, et montre que n'importe qui, aussi valeureux soit-il, peut devenir un parangon d'inhumanité si les enjeux sont vitaux. Sauver sa peau avant tout, et quoi de plus réaliste... Un bon film, qui aurait mieux fait de se débarrasser de cette musique de cirque joyeuse, et appuie un peu trop sur la pédale lacrymale sans toucher au but par cet excès, mais compte de bonnes interprétations et met en images avec brio un sujet plus que sensible et tragique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2009
    La première partie du film donne plutôt l'impression d'une reconstitution bien faite certe mais on ne rentre pas totalement dans le film. Par contre vers la fin le scénario et la psychologie des personnages deviennent plus accrocheurs et le film fournit une réelle intensité dramatique.
    Gonnard
    Gonnard

    209 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2009
    Une agréable surprise. On savait que la filmographie sur la Seconde Guerre mondiale était immense, mais on découvre avec ce film qu'elle contient des trésors cachés. Parce que qui connaissait l'existence de ce film ? Le point fort "Kapo" est bien évidemment son intrigue : s'intéresser au parcours d'une juive qui devient prisonnière de droit commun puis kapo. Le personnage de Susan Strasberg est passionnant. Les relations entre les pensionnaires du camp sont finement décrites, et sans aucune concession avec la nature humaine. Ce qui est frappant, c'est de voir la date de sortie du film : 1959. Il a au moins 30 ans d'avance, c'est remarquable. La musique est bonne mais reste discrète, ce qui permet de ne pas trop jouer sur la corde du pathos. La fin est un peu longuette, mais en dehors de cela il s'agit d'un admirable sans faute.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    6 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2017
    Ce film aurait été pour moi exceptionnel s'il n'y avait pas eu cette romance à l'eau de rose à la fin, de plus complètement irréaliste. Quelques scènes poignantes et quelques atrocités assénées comme des coups de poignard donnent à ce film une immense intensité dramatique, sans être jamais larmoyant. On peut imaginer qu'elle avait pu être la vie dans les camps.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Le film Kapo nous montre l'enfer des camps de concentration vu par ces hommes et ces femmes subissant de nombreux sévices.
    Film peu connus et pourtant qui se démarque amplement d'autres films de guerres : Riche en émotions, ce film est puissant. On ressent une profonde tristesse pour tout ces personnages, réaliste et l'on en ressort marqué.
    Ce film prend le spectateur de bout en bout même si la première partie est quelques peu faiblarde et pas particulièrement intéressante.
    Des séquences dures, des acteurs prenants et un scénario de bonne qualité globalement le tout accompagné par de belles musiques.
    J'ai été agréablement surpris par ce film qui reste pourtant trop méconnus. Poignant et réaliste il reste d'une forte intensité
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2008
    un film puissant qui prend les tripes,sans fioritures
    que du vrai ,du vecu,filmé par un grand cineaste,avec une
    tres belle photo ,comme les italiens savent le faire
    un film qui montre aussi la realité de la betise humaine.
    je pense que ce film me restera gravé longtemps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2010
    Ce film est très très triste et pourtant, il y a tellement d'espoir. C'est un film sur la résistance dans les camps de concentration...alors attention, c'est pire qu'un film d'épouvante américain !
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