Avis : Sabrina - Page 2

Sabrina est une merveille de film avec Trois acteurs inoubliables et surtout par dessus tout l'irrésistible, l'incontournable, ma préférée d'entres toutes, l'incommensurable Audrey.

Un casting impressionnant avec un des grands réalisateurs de l'époque pour une comédie très plaisante et sympathique. Bogey en charmeur est étonnant mais on en peut que se dire qu'Audrey Hepburn joue encore la même chose ("Ariane" de Wilder aussi ou "My fair Lady") ; ce qui n'enlève rien à son charme et son talent. Cette comédie quasi parfaite reste cependant en-deça de ce qu'on pourrait attendre sans nul doute à cause d'une mise en scène peu relevée dont Billy Wilder ne nous avait pas habitué. Un très grande comédie qui reste un énorme plaisir.

Un casting de rêve, et un conte de fées moderne ont fait de "Sabrina" une belle réussite. Humphrey Bogart y campe un capitaine d'industrie fringant et convaincant et Sabrina une jeune ingénue toute en beauté et en grâce. Il s'agit d'un film intelligemment scénarisé sur le thème de l'amour, pas ennuyeux pour un sou, et aux dialogues parfaitement ciselés. Un petit bijou de comédie romantique.

Quel artiste, ce Billy Wilder ! Ce qui aurait pu être une bluette digne des pires titres de la collection Arlequin devient ici une comédie romantique pétillante et savoureuse. Audrey Hepburn si souvent réduite à l'état de portemanteau est ici magnifiquement photographiée et pleine de malice. Bogart est surprenant dans un rôle complètement inhabituel, le personnage du père de Bogart et d'Holden est savoureux. Petite faiblesse au n niveau des personnages des gens de maison, mais ce n'est pas bien grave. Evidemment on n'y croit pas une seconde mais on se laisse prendre au jeu, c'est ça la magie du cinéma !

Sabrina attise toutes les convoitises, un peu comme « my fair lady » à la fin du film. Elle fait tourner les têtes. Comme celle de Billy Wilder peut-être qui ne nous livre ici qu’une simple romance gentillette. Au début, c’est le jeune homme qui aime la fille élégante, puis c’est le maître de maison qui lui tourne autour.
Sympathique sans être transcendant.

Une délicieuse comédie romantique signée Billy Wilder, accompagnée par la musique de la vie en rose, et illuminée par la toujours gracieuse Audrey Hepburn.

Beau plaisir de revoir Hepburn, Holden, Bigard dans un film doux et parfois acide. Une belle réalisation sans complexe, simple et de bon goût. Un régal !

Une belle romance, admirablement jouée et pleine de réflexion sur l'amour, l'argent, le gâchis, la famille, les différences de milieux, le travail... Nous n'avons ni le temps de nous ennuyer ni le désir de quitter l'écran tant Audrey Hepburn est pétillante et sensible alors que Humphrey Bogart est à la fois glacial, éteint et près à être ravivé. Il est amusant de noter les différences d'âge et les similitudes avec la vie réelle des acteurs. Une belle oeuvre.

Une sympathique petite comédie de mœurs signée par un génie du genre (B. Wilder) et portée par un casting légendaire : A. Hepburn, W. Holden et H. Bogart. DU coup, on pourrait penser que l'on se trouve face à un authentique classique. Si effectivement le scénario de Wilder regorge de vacheries, de critiques acides et décrit avec acuité une certaine bourgeoisie de la banlieue new-yorkaise tout en pervertissant les standards du conte de fées, je trouve que ce film possède effectivement un certain charme mais qu'il ne fonctionne pas très bien. Déjà, j'ai eu énormément de mal avec le jeu de W. Holden. Décoloré, maniéré, cabotin à l'extrême, le pauvre essaie de faire son J. Lemmon mais je l'ai trouvé ridicule d'un bout à l'autre du film. En face, H. Bogart paraît fatigué, sans charme et rarement à sa place, clairement trop vieux pour le rôle. Du coup, il ne reste guère que A. Hepburn qui illumine chaque plan de son charme si naturel. Une petite rom-com, bien troussée et servie par des techniciens et des artistes de talent malgré tout. D'autres critiques sur

Une comédie romantique à l’ancienne, même vraiment à l’ancienne quand on voit comment les rapports hommes femmes sont dépeints. C’est une légère variation de Cendrillon avec la fille du chauffeur d’une richissime famille qui va devenir princesse qui va faire chavirer les cœurs. Je n’aurais sûrement pas retenu grand chose de ce film s’il n’y avait pas eu le charme extraordinaire d’Audrey Hepburn. Les années passant son minois fait fonctionner le film à lui seul et change sa vision dépassée en film charmant.

Film de personnages, et quels personnages ! Enfin surtout quels acteurs, Bogart et Hepburn suffisent pour rendre le tout agréable, charmant et simple, en étant rempli de ces petites ambiguïtés qui font le sel d'une bonne romance. L'amour va et vient, se refuse, joue un drôle de jeu entre les intérêts distincts du duo pour au final se rendre à l'évidence, en temps que spectateur on comprend très vite mais l'enchantement se produit, sans justement grossir le trait. En définitive sans grandes surprises non plus, c'est classique, mais Wilder tient en haleine en soutenant une sorte de pouvoir d'attraction émanant de la stature de ce tandem troublant, le flegme légendaire de Bogart et la frimousse de Hepburn illuminent, on pourrait tout gober je pense.

La mélancolie prend étonnamment le dessus sur la drôlerie dans cette délicieuse comédie sentimentale dirigée par Billy Wilder. C’est très agréable à suivre même si l’histoire est conventionnelle et que la fin ne surprendra personne. Dans le rôle-titre, Audrey Hepburn est tout bonnement rayonnante, tellement d’ailleurs que ni Bogart, ni Holden et encore moins le spectateur ne peuvent lui résister.

Adapté de la pièce de théâtre « Sabrina fair » (1953) de Samuel A. TAYLOR (1912-2000), le film est à la base une comédie romantique [la chanson « La vie en rose » (1946) d’Edith Piaf (1915-1963) sur une musique de Louiguy (1916-1991) sert de leitmotiv musical], magnifiée par la photographie en noir et blanc de Charles LANG (1901-1998) (dont c’est la 3e collaboration sur 4 avec le réalisateur), basée sur la métamorphose de Sabrina Fairchild [Audrey Hepburn, 25 ans, toute auréolée de son succès dans « Vacances romaines » (1953) de William Wyler], fille du chauffeur (de Rolls Royce) des Larrabee, riches industriels ayant une propriété à Long Island et dont les 2 frères, Linus (Humphrey BOGART, 55 ans), célibataire, dévoué à l’entreprise familiale, et David (William HOLDEN, 36 ans dont c’est la 3e collaboration sur 4 avec le réalisateur), qui a épousé la fille du roi de la canne à sucre, qui l’ignoraient avant son départ à 20 ans pour Paris (où elle a appris la cuisine pendant 2 ans), tombent amoureux (Sabrina avait un faible pour David). Le film est plein d’humour mais aussi de gravité (concernant les sentiments de Linus) et a un regard politique sur les classes sociales américaines, les lubies des riches et où le transfuge de classes est mal venu.

Un très beau film romantique avec Audrey Hepburn et Humphrey Bogart . Un chef d'œuvre sur l'amour . Une belle romance.

Comédie romantique typique du genre et plutôt agréable, qui aura contribué à l'affirmation du mythe Audrey Hepburn, jeune et pétillante face aux vieux briscards d'Hollywood. La maîtrise et le talent de Billy Wilder font le reste pour mener la barque à bon port, entre bons mots et séquences pleines de charme. Dans le style, c'est évidemment un peu désuet aujourd'hui, mais l'ensemble fonctionne toujours et se regarde avec plaisir.