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BlindTheseus
248 abonnés
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2,5
Publiée le 27 mai 2009
Classique pas si daté basé sur la chance relationnelle, & contenant plusieurs idées originales; dont une plutôt interessante à propos de la femme-dominatrice...
Le légendaire Billy Wilder nous livre sa comédie romantique avec "Sabrina"
L'histoire d'une jeune fille amoureuse du fils du patron de son père jusqu'au jour ou Sabrina s'envole pour Paris pour enfin prendre conscience de ses qualités, elle reviendra transformer.
Sympathique comédie qu'on n'oublie pas grâce à ses acteurs de charme, Audrey Hepburn et Bogart que demander de plus pour ce genre de film?
Lorsque tout le monde connaît l'histoire que l'on veut raconter, on a intérêt à travailler la narration. Billy Wilder l'a bien compris et transforme son histoire de triangle amoureux basique en une comédie efficace. Sabrina aborde sa romance sur le ton du conte de fées : Audrey Hepburn peut être vue comme une sorte de Cendrillon, désespérément amoureuse d'un prince (David, interprété par William Holden) qui ne fait pas attention à elle. Pourtant, elle arrivera à lui faire tourner la tête pendant un bal, au grand dam de Linus, le frère de David incarné par Humphrey Bogart, qui voit cette relation d'un très mauvais œil. Mais soyez rassurés, ce côté merveilleux ne vient pas rajouter une couche de niaiserie supplémentaire, puisque le film ne se prend pas du tout au sérieux. Cela se voit principalement à travers les personnages, qui seront tous victimes d'une situation ou d'une réaction ridicule à un moment ou un autre. Ainsi, le beau prince se révélera être un bellâtre de la pire espèce et sera tourné en dérision, tandis que la jeune femme, censée revenir plus adulte de son voyage à Paris, continue d'agir comme une enfant. Le film pousse encore plus loin ses moqueries en proposant des scènes en miroir, qui font écho l'une à l'autre (le verre de champagne et le bocal d'olive, par exemple). En dehors de cela, la progression de l'histoire reste assez convenue, mais cela n'empêche pas l’œuvre d'avoir quelques fulgurance, notamment la danse joue contre joue de Sabrina et David, ainsi que le premier baiser entre Linus et la jeune femme. Ces deux scènes, pourtant bien différentes, témoignent de la même douceur incroyable. En revanche je suis assez déçu de la mise en scène, qui est assez académique malgré quelques plans inspirés (et Wilder a le culot de s'autociter, ce qui ne passe pas trop). Le réalisateur a réussi à se dépêtrer des clichés en racontant son histoire avec un ton décomplexé. C'est plutôt rigolo dans l'ensemble, et le passage où Sabrina chante la Vie en Rose vaut vraiment le coup d’œil.
Superbe comédie, qui plane à des kilomètres au dessus des basses contingences terrestres ! Une Cendrillon, dont la tête tourne au rythme de "La vie en rose" a deux princes charmants et (très) fortunés. Un très bon mélange de romance, de dérision et de comique ! En fait, on se demande pourquoi ce n'est pas en couleurs et ce que Humphrey Bogart fait la ! Effectivement, Cary Grant correspondait mieux au rôle !
Une bonne comédie sentimentale, une des meilleures du genre, que l'on persiste à bouder parce que quelque part indigne du génie corrosif et créatif de Wilder, ce Sabrina ne manque pas d'intérêt, à commencer par ses deux excellents acteurs (Bogart possédant tout le charme de sa maturité, et Hepburn, tout celui de sa jeunesse). Quand on rajoute en faire-valoir un acteur de la trempe de Holden, c'est dire le niveau des premiers. Un autre intérêt, c'est la poésie douce distribuée tout le long du film, et la lente inversion des sentiments amoureux, comme dans une sorte de screwball désénergisée (ce qui laisse à penser que les comédies sentimentales, depuis cette époque jusqu'à aujourd'hui, pourraient n'être que de la screwball vidée de son énergie, de sa créativité et de son insolence, employant en quelque sorte ses outils, mais sans leur mode d'emploi). Donc, c'est suave, c'est douillet, c'est joli même, sans tomber dans la nunucherie, ou vraiment très peu. Ce qui est assez pour un bon film, mais insuffisant pour un Wilder...
Aujourd’hui ce film ne semble pas être particulièrement apprécié, pourtant je ne trouve pas que ce Sabrina soit « mineur » comme beaucoup le disent. Ce film m’a beaucoup plu, j’ai adoré l’humour, je pense par exemple aux scènes qui se passent en France, ou encore à celle du placard qui sont très drôles. Je trouve qu’il y a beaucoup de beaux moments, des scènes émouvantes même, notamment celles avec la musique « la vie en rose ». Le trio de comédiens est fabuleux et heureusement les tensions diverses de tournages ne se ressentent pas à l‘écran. Un très bon film de plus dans la filmographie de Billy Wilder.
C'est totalement à l'eau de rose, l'époque des gentlemens et de l'accès à l'élévation sociale par le bon mariage. C'est naïf mais ça à son charme. Une sorte de Cendrillon. Sûr que ça ne correspond pas à notre époque ! 3,4/5
Une comedie typique des années 50 avec Humphrey Bogart qui joue enfin dans une vraie comedie!Audrey Hepburn qui chante la vie en rose très bien en Français.Un film conte de fée pour les princesses.
Fille du chauffeur d’une richissime famille américaine, Sabrina est amoureuse du second fils de la famille, playboy dilettante qui n’a pour elle que le regard que l’on accorde au petit personnel. Son père l’envoie deux ans à Paris pour l’oublier et apprendre la cuisine. A son retour, la jeune fille devenue une charmante jeune femme est transformée et enflamme le cœur de celui qui l’ignorait, ce qui va contrarier les plans de la famille qui envisageait pour lui un imminent mariage de raison. Le film est plaisant, amusant et charmant, Illuminé par la présence d’Audrey Hepburn et de petites touches d’humour, mais plombé par un Bogart assez terne. Bon film, ce n’est pas un des meilleurs Billy Wilder : Il manque la petite étincelle qui en aurait fait un très, très bon film.
C'est un peu "Pretty Woman" vintage. Avec un Humphrey Bogart qui n'est plus le jeune premier qu'il a été mais a gagné en expérience d'acteur. Face à lui, Audrey Hepburn est au sommet de sa beauté triomphante. Mais l'histoire est une belle bluette sentimentale plutôt invraisemblable psychologiquement et le marivaudage entre les deux stars un peu longuet par moment.
Une comédie romantique où 2 monstres sacrés nous prouvent qu'ils n'ont pas démérité leurs titres . Hepburn est rafraîchissante comme le serin et Bogart joue la dureté toujours avec la classe qui le caractérise. En plus d'un scénario bien mené et original, ils apportent leurs pattes inimitables !
Il est des films qui vous laissent quelques instants sur un nuage. L'impression d'avoir touché les étoiles. Les étoiles ici sont H Bogart qui emplit l'espace de sa seule présence, sans effet, sans qu'on puisse dire > mais seulement parce qu'il est là. Et étoile entre toutes, si lumineuse qu'elle en éclaire toutes les autres, une taille indicible, la grâce en mouvement, Audrey Hepburn gracile et raffinée. Et le film ? On peut aisément s'irriter d'une intrigue où la fille du chauffeur s'est amourachée du plus idiot des fils de famille, tombeur-noceur insupportable. Mais Billy Wider aux commandes donne une vie aux seconds rôles, cisèle des dialogues taquins, légers et gais, et nous caresse doucement pour mieux nous cogner contre le rebord du lit.
Loin d'être le meilleur film de Wilder, cette comédie romantique n'en reste pas moins séduisante. Comme souvent avec Wilder, l'histoire est plaisante à suivre et bien écrit, toutefois elle tourne un peu trop en rond. Une jolie photographie en noir et blanc, accompagne le tout. C'est un film plutôt classique, mais reste néanmoins réussie de bout en bout. Ce triangle amoureux et ce trio d'acteurs nous portent, tout le long, même si parfois on est un peu trop dans la "mièvrerie". Quant au final il est surprenant est bien trouvé.
Dans leur fastueuse résidence de Long Island, les Larrabee, richissimes industriels, emploient une importante domesticité à laquelle ils n'accordent pas, hors des questions de service, la moindre attention. Or, la délicieuse fille du chauffeur, Sabrina Fairchild, est éperdument amoureuse de David, l'enfant terrible et volage de la famille, qui ne la remarque même pas. Pour tout à la fois la guérir de son amour impossible et lui donner un métier, son père envoie Sabrina étudier la cuisine à Paris. À son retour, deux ans plus tard, Sabrina, transformée en élégante Parisienne, fait sensation !