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Thibault L
115 abonnés
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4,0
Publiée le 10 août 2010
Dure très dure, les images sont souvent choquantes et violentes. Saccager la tribu des cannibales est un motif pour arriver à l'horreur au points de passer par toutes les choses inimaginables. C'est pas facile mais ils l'ont fait.
Dans la grande tradition du cinéma d'horreur italien des années 70/80, "Cannibal Holocaust" s'impose comme le parfait exemple du gore racoleur et hypocrite. Deodato prétend dénoncer le journalisme manipulateur et avide de sensationnels. Mais il se complaît lui-même à montrer des scènes dépeçage animales (et il n'y en a pas qu'une...), de viol, et de morts violentes. Son propos n'est donc pas très crédible, et assez simpliste. A cela s'ajoute cette vision archaïque, pour ne pas dire raciste, des indigènes d'Amazonie ou de tout ce qui n'est pas blanc et occidental: réduits à de simples débiles habillés de lianes et gesticulant en prononçant un langage ridicule. Les journalistes sont eux-mêmes de piètres caricatures. La seule idée intéressante se limite à la mise en scène: filmer à la façon d'un documentaire. Pour l'époque, et dans un film de genre, l'idée est révolutionnaire. Mais avec un discours aussi mal amené l'impact est faussé.
Souvent décrit comme le long-métrage le plus censuré de l'histoire du cinéma, et décrié par beaucoup à tel point que son réalisateur a du prouver devant la justice de son pays que certains de ses comédiens étaient encore en vie, "Cannibal Holocaust" s'est taillé au fil des décennies une réputation de film atroce, autant pour ses images crues mélangeant sexe, violence, et cannibalisme que pour les massacres d'animaux réalisés sans trucages qui y sont pratiqués. Difficile alors de regarder ce film sans avoir d’à priori. Même si la critique du journalisme et du sensationnalisme est bien présente, sans parler de l’avant-gardisme des manières de filmer, il est vrai que Ruggero Deodato en fait vraiment, vraiment beaucoup trop. Il ne se refuse absolument rien, détruisant un à un presque tous les tabous possibles et imaginables sans se démonter, dans un jusqu'au-boutisme visuel salutaire et dérangeant à la fois, mais qui donne en même temps une identité graphique unique au long-métrage (en dépit des effets spéciaux qui ont mal vieilli). S'il est vrai que rien ici ne renifle la finesse à aucun moment, on peut saluer Deodato pour la provocation ultime qu'est "Cannibal Holocaust" au cinéma bien-pensant et intellectuel ! Une claque, un choc et un dépaysement.
Cannibal Holocaust divise toujours, même 40 ans après sa sortie ! Véritable critique du journalisme à sensation, Deodato filme de façon brutale, une descente aux enfers, avant de conclure sur un dernier 1/4 d'heure à la limite du soutenable. Tous les sévices corporels y passent, et il faut avoir le coeur bien accroché. Soit on aime, soit on déteste, mais on peut retenir une chose; Cannibal Holocaust fascine toujours autant, par le réalisme de ses effets spéciaux, sa photographie oppressante, et sa musique envoûtante qui adoucie la violence des images. Sans compter toutes ses anecdotes qui entourent sa réalisation. Une oeuvre à ne pas laisser entre toutes les mains.
Bon, commençons par les "détails" les plus pardonnables : jeu d 'acteur catastrophique, scénario et psychologie des personnages d'une faiblesse sans borne, dialogues de trisomiques, suspense et peur créée : nuls. Passons au plat de resistance : les animaux vivants étripés... Complètement injustifiable, nauséabond, dégueulasse et imbécile. Finissons par le fond : dimensions ethno et anthropologiques inexistantes, irrespect des cultures "primitives", pas d'apport didactique ou documentaire non plus... quant à la "critique" de notre société de consommation d'images, via les personnages des journalistes prêts à tout pour diffuser un reportage racoleur et sanguinolent susceptible de faire de l'audimat (surtout chez les pré-puberts en quête de pseudos sensations fortes) elle est d'une hypocrisie rare, puisque c'est exactement ce qu'a fait le réalisateur de Cannibal Holocaust... Bref, une pourriture qui risque de salir le fond de ma poubelle.
Les animaux, les pauvres animaux qui ont été tués pendant le tournage ! Bon sang, mais allez-vous arrêter de geindre ? J'espère vraiment que vous êtes tous végétariens pour lancer ainsi la pierre à Ruggero Deodato, parce que l'industrie agro-alimentaire que vous engraissez chaque jour fait mille fois pire à chaque seconde ! Mais c'est symptomatique de notre société hypocrite qui se focalise sur des détails pour mieux ignorer les vrais problèmes ! Je considère ce film comme un chef-d'oeuvre, un virulent coup de pied à la face de l'occident et de sa soi-disant supériorité autoproclamée ! Ce qui se rapproche le plus de ce film, c'est le chapitre "Des Cannibales" des Essais de Montaigne !
Malgré mon amour pour le cinéma bis je ne peux pas trouver beaucoup circonstances atténuantes à ce film . Bien sûr il y a l époque où il a été tourné mais en dehors du coup de vieux il y a le propos assez discutable du scénario. Tout est un prétexte pour tenter de dénoncer une certaine violence en la montrant de manière brutale. Du coup ça sonne faux dès le début. Pourquoi cette cruauté gratuite sur ces pauvre animaux ??? .Seul point positif c est sans doute le premier film à faire le coup du film perdu puis retrouvé. Façon redevenue à la mode dès la fin des années 90 avec Le Projet Blair Witch...la comparaison s arrête là.
Un classique du film d'horreur, "vrai", viscérale, poisseux, malsain, terriblement inhumain (donc humain?) à la fois. Le récit d'un reportage dans la jungle Amazonienne mené par une bande de reporters pas si lisses qu'ils en ont l'air. Une plongée dans l'enfer humide des forêts tropicales. Attention certaines scènes donnent dans le grand guignol, âmes sensibles passez votre chemin. Les autres, régalez vous de ce côté "real fiction" où la morale n'est pas forcément du côté auquel on pourrait s'y attendre.
J'ai trouvé ce dvd édition collector 2 dvd. Le dvd bonus m'a beaucoup aidé à comprendre l'après du film, ce film est culte mais c'est surtout la polémique qu'il a créé après sa sortie qui l'a rendu culte. Sinon il est bien déguelasse, avec des souffrances sur animal attroces, mais la B.O est jolie et nous berce pendant que l'homme cannibal déguste son steak, foie, trippes en se roulant dans la boue. A ne pas manquer pour un enrichissement de la connerie de l'être humain. -------Décembre 2011---------
Film culte et controversé qui marqua à jamais toute une génération, Cannibal Holocaust (1981) est LE summum en matière de film de cannibales. Le film ayant fait beaucoup de bruit lors de sa sortie (à cause des scènes de massacre d’animaux réalistes et sans trucages mais aussi des acteurs torturés et tués, dont beaucoup pensèrent qu’il s’agissait des vrais acteurs), accusé d’avoir réalisé un snuff-movie, Ruggero Deodato dut faire face à la colère et l’indignation des spectateurs, mais aussi à la justice Italienne ! En dehors de tout cela, il faut reconnaître que l’œuvre de Ruggero Deodato est stupéfiante, brillante et incroyablement dérangeante ! Difficile de ne pas tourner de l’œil durant les 90 minutes que comptent ce film (éviscérations, empalages, amputations, tortures, viols, …). Tellement réaliste, filmé caméra à l’épaule, « le film dans le film » nous fait revivre les derniers instants d’une équipe de journalistes partis dans la jungle Amazonienne à la recherche de vrais cannibales. Cannibal Holocaust est et reste à ce jour, l’œuvre ultime en la matière, même si entre temps, d’autres films du même style ont vu le jour (Cannibal Ferox - 1980, Blue Holocaust - 1982, Amazonia : L'Esclave blonde - 1985 et bien d’autres encore).
Pour un snuff d'il y a 30ans, il est costaud et osé. Bon, c'est un peu le principe d'un snuff movie. Mais ici, le fait d'avoir opté pour un vrai faux documentaire est plutôt immersif et les scènes sont vraiment gores. Un très bon snuff qui comme d'habitude est à réserver aux adultes avertis!!!
Culte pour certains, snuff movie pour d'autres, il est indéniable que Cannibal Holocaust divise. Et il y a de quoi. Cannibal Holocaust est le film le plus malsain, le plus choquant, le plus dégueulasse que j'ai vu. A coté, les autres Saw, Hostel et cie sont de véritables contes de fées. Ce qui m'a vraiment choqué dans ce film sont les tortures faites aux animaux qui sont, malheureusement, réelles dans le film. De plus, la camera à certains moments bouge beaucoup trop et l'image devient flou. Pourtant, tout n'est pas à jeter dans ce film. Ruggero Deodato nous fait découvrir cette jungle amazonienne ou plutôt ce monde qui nous est inconnu et qui est dès plus fascinant. Il filme comme un documentaire ce qui renforce encore plus cette sensation de malaise que l'on éprouve tout au long du film. Par ailleurs, Deodato souléve un question très intéressante : qui sont les plus civilisés ? Nous ? Ou bien cette tribu amazonienne ? Car au vu du film, la question se pose et la réponse est on ne peut plus claire. Malgré tout, Cannibal Holocaust reste un film à voir au moins une fois pour se faire sa propre opinion sur le film et sur le sujet. Attention tout de même, à voir avec l'estomac extrêmement bien accroché. A noter que la musique de Riz Ortolani est superbe.
Extremement réaliste que ce film d'horreur avec une technique de réalisation qui a été reprise par Blair Witch. Les scénes de canibalisme et de tuerie sont d'une rare violence et tellement bien filmé que l'on pourrait croire à un documentaire. D'ailleur le réalisateur dû prouver ces trucages à l'époque. Un classique du genre, indémodable.
« Cannibal Holocaust » est considéré comme étant le meilleur film de cannibales jamais réalisé. On ne peut qu'en être persuadé à sa vision, en mode « uncut » évidemment. Beaucoup l’ont copié ou ont voulu lui rendre hommage (« Cannibal Ferox » « The green inferno », par exemple), mais aucun n'a réussi à le surpasser dans le choquant et le réaliste. Car le film de Deodato est un sommet de la barbarie et de la cruauté à l'écran. Si le mot « culte » peut être parfois galvaudé et utilisé à tort et à travers en ce qui concerne ce film maudit, c’est parce qu’à l’époque il était unique en son genre, qu’il a été interdit dans de nombreux pays, que le réalisateur a dû prouver aux tribunaux que les acteurs étaient toujours en vie, mais surtout que la censure en a fait de multiples versions plus ou moins édulcorées à cause de scènes de massacres d'animaux filmées en « live » et à des séquences d'horreur hyper réalistes. Certes, le message du long-métrage est simpliste (« les vrais barbares sont avant tout les journalistes en quête de sensationnel »), il y a eu plus horrible de nos jours comme métrages (cf. notamment « A serbian film ») mais il reste et restera pour les cinéphiles, une véritable curiosité choc à ne pas mettre devant tous les yeux !
Un grand classique du genre. Je ne peux pas supporter que les animaux aient vraiment été tués pour le film mais on ne peut nier que le film est très bon, très dérangeant, et très amusant en même temps. La VF est moche, mais c'est génial quand même.