Mon compte
    Outrages
    Note moyenne
    3,7
    4195 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Outrages ?

    186 critiques spectateurs

    5
    38 critiques
    4
    74 critiques
    3
    43 critiques
    2
    22 critiques
    1
    6 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2024
    Un Brian de Palma c'est toujours ou presque un bon film et celui-ci ne fait pas exception.
    On suit un groupe de soldats américains lors de la guerre au Vietnam qui vont se permettre de faire ce qu'ils ne feraient surement jamais s'ils n'étaient pas en guerre dans un pays qui n'est pas le leur.
    Tout aurait pu passer sous le tapis si un des membres, à la conscience trop claire, ne décide de porter l'affaire devant les plus hautes instances militaires.
    Interprétés par M. J. Fox, S. Penn, J. C. Reilly, V. Rhames et d'autres, ce film sur un épisode tragique de cette guerre infecte comme l'Algérie pour la France, nous fait réfléchir sur tous les abus en général, le courage de se taire ou de prendre la parole, etc...
    A noter la musique de Morricone, pas habituelle si j'ose dire, qui donne au réalisateur la possibilité de mettre en avant le côté émotionnel des soldats lors de nombreuses scènes elles-aussi émotionnelles.
    Louis-Auxile M.
    Louis-Auxile M.

    24 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2013
    "Casualties of War" est un film de guerre qui ressemble a priori à beaucoup d’autres : atmosphère trépidante et malsaine, boue et blessures, accents vietnamiens, et idéalisation du noble héros dont chaque spectateur –américain- doit s’inspirer dans sa vie quotidienne. Mais il dispose d'une originalité qui en fait un film à part dans la grande famille du cinéma de guerre américain : ici, l’ennemi n’est pas chez le vietnamien, mais dans son propre camp. Le héros, cette fois-ci, n'est pas le guerrier musclé, mais le soldat humain, et l'ennemi de la patrie américaine n'est pas l'étranger belliqueux, mais l'américain lui-même quand il ne respecte pas les valeurs sous la bannière desquelles il s'est engagé à servir. Toute la justesse de "Casualties of War" est là : sans prendre le parti de dénigrer le conflit en lui-même, sans renier le vieil adage "Si tu veux la paix, prépare la guerre", il cible les errements de ceux qui, au nom de la liberté et sous le poids de la fatigue, commettent des crimes qui ne font honneur à personne. La réalisation ne manque pas davantage de conviction, et fait de "Casualties of War" (ou "Outrages", en français) un grand moment de cinéma et de remise en question.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 avril 2007
    Le réalisateur s'attaque au bourbier vietnamien avec un poit de vue moraliste que spectaculaire.
    NeoLain
    NeoLain

    4 217 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2008
    Evitant le point de vue général et factuel sur la guerre du Vietnam, Brian De Palma isole et privilégie uen situation particulière : le rapt, le viol et le meurtre d'une vietnamienne par une patrouille de cinq GI. Et extrait une série de scènes symboliques sur le comportement humain, la lâcheté ou le courage. L'intérêt, c'est bien sûr de montrer la différence des attitudes face à cette exaction, qui est aussi la métaphore d'une guerre intérieure, ou chacun se débat avec ses pulsions et sa morale. Le film comporte une séquence de terreur anthologique : celle du GI qui avance sur un terrain piégé, au-dessous duquel, tapis dans un souterrain, son ennemi l'attend pour le castrer.
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    "Outrages" fait partie de ces films plus ou moins oubliés qui valent pourtant le détour. Sur une mise en scène remarquable de maîtrise, Brian De Palma révèle que les américains n’ont pas toujours été des enfants de chœur lors des différentes campagnes armées. Inspiré d’un fait réel repris par l’écrivain Daniel Lang dont le roman a servi de support au scénario, le sujet de ce bien nommé film a pour cadre la guerre du Vietnam. Outrages : oui je crois que c’est effectivement le terme approprié. Outrages envers le genre humain, outrages envers les droits de l’Homme, outrages envers son engagement envers l’armée, outrages envers la Constitution des Etats-Unis. Parce que ces bons américains sont eux aussi capables des pires exactions. On le savait, personne n’est dupe, surtout quand les bruits de couloirs s’amplifient au fil des affaires qui s’accumulent. Mais quand on prône autant de bonnes valeurs, l’admettre est difficile, et l’avouer encore plus. Alors le plus souvent, c’est la politique de l’autruche qui est le plus souvent observée. En 1989, De Palma brise donc le silence par le biais du scénario de David Rabe. Les premières images ne laissent en rien augurer de ce qu’il va se passer malgré des notes encore une fois géniales du maestro Morriconne. Car "Outrages" a la particularité d’avoir été mené selon le concept d’un mauvais rêve, d’un mauvais souvenir, les deux à la fois. Enfin chacun ira de son interprétation. Et c’est un film particulièrement réussi, intégrant habilement la dramaturgie au genre de guerre. Même je dirai que le drame prend le pas sur la guerre. Le résultat est sans appel : l’intrigue est poignante. Il faut dire que le casting est impeccable. Pour tout dire, le spectateur se voit confronté à cinq personnages à la psychologie très différente les unes des autres. Ainsi nous avons Sean Penn qui excelle dans la peau du sergent allumé à la tête de sa section ; celui-ci est par ailleurs très bien secondé par la présence inquiétante de Don Harvey en Clark dépeint comme une brute épaisse ; nous avons aussi la prestation remarquable de Michael J. Fox en soldat droit dans sa tête ; suivent John Leguizamo en soldat au caractère peu affirmé, et John C. Reilly (déjà bon à l’occasion de sa première apparition ciné) qui se situe dans le juste milieu de cette petite troupe en gars qui veut profiter pleinement des facilités qui s’offrent à lui. Au regard de l’intrigue, le rythme est parfait. Qualifié de pachydermique par certains, il n’a pourtant rien de lourd. Pas dans le mauvais sens du terme en tout cas. Au contraire, sa relative lenteur fait bien sentir la tension qui nait des rivalités, lesquelles sont créées par une perception très différente des choses. Le traumatisme provoqué par un conflit tel que la guerre du Vietnam est bien sûr clairement évoqué, dans la mesure où on vous pousse à haïr tellement l’ennemi qu’on finit par le voir partout, y compris là où il n’est pas. Il en ressort un certain manichéisme, mais il n’est en aucun cas gênant : soyons honnêtes, la plupart d’entre nous agirait comme le soldat de 1ère classe Eriksson. C’est sur cette notion que toute la tension du film repose, et De Palma a su s’en servir comme peu d’autres savent le faire : les séquences avec la jeune vietnamienne sont filmées avec une grande justesse ! Sans être excessives, elles sont violentes, et même si on ne voit concrètement pas grand-chose, elles sont bien suffisantes et ne laissent en aucun cas le spectateur indifférent et le confortent dans l’action d’Eriksson. Et même à condamner l’immobilisme de certains, mis en évidence à travers le caméo de Ving Rhames en lieutenant Reilly. Et puis comme si les paroles du Capitaine Hill (Dale Dye) avaient eu une emprise sur lui, De Palma ne s’éternise par sur le procès en ne montrant que l’essentiel le plus strict, laissant les peines au rang des faits anecdotiques. Dommage cependant que nous ne puissions entendre la dernière réplique du sergent Meserve, ce qui n’est pas plus mal car ça permet à chacun des spectateurs d’y aller de sa propre élucubration, encore que je ne sais pas trop s’il y a grande matière à équivoque. En résumé : encore une grande réalisation de Brian De Palma, portée avec un casting irréprochable. Certes les effets pyrotechniques ont un peu vieilli, mais n’oublions pas que ce film a été tourné en 1989. Pour finir, je trouve que l’interdiction aux moins de 12 ans est tout de même un peu limite : entre les scènes de violences avec la jeune vietnamienne (bravo à elle qui a su retranscrire toute la peur de son personnage), et les membres coupés… On a vu des restrictions plus importantes pour moins que ça.
    ned123
    ned123

    124 abonnés 1 660 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2011
    J'ai vu un film.. sur la banalité du mal et sur les ravages psychologiques que provoque la guerre.. Certaines scènes sont très dures, et la souffrance endurée par l'ensemble des personnages est très bien restituée... Car à n'en pas douter, tous les personnages souffrent, placés dans des situations extrêmes... Cela dit, la douleur des bourreaux équivaut-elle à celle de victimes ? Assurément non, mais on sent, à travers ce film, la jeunesse perdue, paumée, perturbée venir faire la guerre, et donc le mal, dans un pays dont ils ne comprennent rien... On est ému, voire révolté par le sort de cette jeune fille torturée... S. Penn est vraiment très puissamment crédible, et M.J fox révèle une certaine fragilité... Les seconds rôles sont tous très bien campés...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2018
    Une impeccable réalisation sur la guerre au Vietnam selon Brian de Palma, une mise en scène géniale, poignante qui laisse sans voix, la guerre sur le terrain de la jungle vietnamienne et le point de passage creusé en souterrain montre l’étendu complexe du conflit. La version des faits relayés dans ce film est indiscutable, une belle intrigue dramatique et horrible, teinté de colère sur l’injustice des actes odieux commis par des soldats assoiffés de violence guerrière. Le verdict des condamnations est lourde de conséquences, laissant un sentiment amer dans cette folie humaine qui fît couler bien des larmes et du sang. Depuis la nuit des temps, la guerre psychologique est le plus insoutenable des armes, faisant mal autant que sous les feux des balles, aucune nation n’est épargnée par les exactions de ses brebis galeuses, une part sombre de l’histoire, la fin de ce chef-d’œuvre est inoubliable.
    rooky
    rooky

    33 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2012
    L'un de ces films qui ne divertissent pas mais marquent...très dur !
    this is my movies
    this is my movies

    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2016
    Succombant à la mode "Platoon", B. DePalma livra lui aussi sa vision du conflit. Partant d'un fait divers, il s'en sert non pas pour livrer un film de guerre mais un drame humain se déroulant durant un conflit. Ce qui intéresse le petit Hitchcock, ce sont les personnages et leurs actes. Il va surtout décortiquer le combat entre Meserve (S. Penn, tranchant, intense, bouleversant) et Eriksson (M.J. Fox, brillant parfois, malgré un rôle assez ingrat d'idéaliste pur jus). Il nous est bien montrer cette barbarie presque ordinaire de jeunes soldats, livrés à eux mêmes par une hiérarchie qui ferme les yeux et qui n'en peuvent plus des horreurs qu'ils subissent chaque jour. La mise en scène de DePalma est au rasoir, avec quelques mouvements de caméra comme il affectionne et la musique d'E. Morriconne, même si elle est magnifique, a tendance à surlignée certains passages qui demandaient plus de sobriété. Un film fort, aux interprètes convaincants et qui témoigne de l'engagement de son auteur. La fin est loin d'être un happy end. D'autres critiques sur
    Jérôme H
    Jérôme H

    137 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2008
    MAGNIFIQUE. cette histoire est à la fois hyper réaliste, très choquante et poignante. L'interprétation est plustôt bonne (sauf quelques seconds rôles) et la mise en séne assez suptile pour rendre ce récit suffisament réaliste.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2011
    Une séquelle de plus sur la guerre du Vietnam, et on pourrait supposer celui là plus intéressant que beaucoup d’autres, parce que De palma, etc...La reconstitution est fidèle, les acteurs en ont sous le pied, mais surtout on a une tentative pour montrer la guerre vue de l’autre côté, du côté de la victime, et par l’angle au combien délicat du viol. On en a tellement vu sur le thème des marines qui perdent leur âme et leurs illusions, qu’on ne peut s’empêcher de comparer avec d’autres modèles du genre. La très grande complaisance de De Palma quand à la description du calvaire de la victime, fait pencher le film vers une fable moraliste, (Il voulait vraisemblablement choquer). Et puis je trouve le final un peu gnan gnan, oui, trop gnan gnan. Mais c’était bien tenté, le truc c’est que ça reste pas dans les têtes ce type d’exploit, ça reste anecdotique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juillet 2011
    Ce film réalisé par DePalma met en avant les horreurs qu'ont pu commettre les américains sur les vietnamiens. Le scénario est original et les personnages sont bien travaillés. Néanmoins il manque au film un petit quelque chose, peut être une scène de bataille pour qu'il soit vraiment complet.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    23 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2009
    Très beau film. Sean Penn joue le salaud à merveille et nous met profondément mal à l'aise. Le message est peut-être naïf et simpliste mais l'histoire et les acteurs nous procurent de véritables émotions.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 149 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2008
    Outrages (1990) est l’adaptation du roman de Daniel Lang, qui s’est lui même inspiré d’un fait réel. Une histoire sordide, pendant la Guerre du Vietnam, alors qu’un jeune groupe de soldats est envoyé en reconnaissance, ils vont faire une halte dans un village et Meserve décide d’enlever une jeune fille afin de la violer et de la tuer. Seule Eriksson, qui est un « bleu » va se montrer réticent et fera tout ce qu’il peut pour qu’elle échappe à son terrible sort. Mais ses camarades vont se dresser contre lui, désormais, ce sera la loi du plus fort !
    Dans la veine de Les Bérets Verts (1968), Voyage au bout de l'enfer (1978), Apocalypse Now (1979), Platoon (1986) ou encore Full Metal Jacket (1987), Brian De Palma (Blow Out - 1982) nous entraîne dans les méandres de la guerre, où les soldats n’ont plus aucun sens moral et où seule une arme peut faire la différence et signifier beaucoup de choses.
    Pas réellement violent, mais assez psychologique, on reste captivé par ce drame, grâce à une distribution de premier choix, avec dans le rôle principal : Michael J. Fox (Retour vers le futur I , II & III - 1985/1989/1990), aux côtés du flippant Sean Penn, Don Harvey, John C. Reilly, John Leguizamo
    Roub E.
    Roub E.

    727 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2014
    Film de guerre impressionnant par sa cruauté. Outrages est à la frontière de la guerre et du meurtre. Montrant bien comment la guerre déshumanise les individus et les transforme quasiment en bêtes. La mise en scène spécifique de DePalma ressort par moment comme pour l excellente scène des toilettes. La prestation de Sean Penn est impressionnante alors que Michael J Fox a un peu plus de mal à être crédible selon moi.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top