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    La Permission
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    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2009
    Palme d'or méritée pour ce film courageux qui est une dénonciation forte et sans équivoque de l'étouffement de la dictature militaire et des traditions religieuses en Turquie. Malgré le constat très pessismiste qui ressort à la fin du film, c'est aussi une déclaration d'amour au peuple turc et à la Turquie. Il est difficile de penser au vue du soin apporté aux choix des décors et à l'image que ce film a été tourné dans la clandestinité avec un réalisateur en prison pendant le tournage. Quand à la distribution, elle incarne avec une très grande authenticité une galerie de personnages pour la plupart attachants. Un grand film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    L’histoire de cinq prisonniers en permission. Une œuvre fascinante réalisée de sa prison par le réalisateur, qui attira l’œil du monde entier sur les violations des droits des prisonniers politiques sous la dictature turque. Un film profondément politique, pessimiste et émouvant. Palme d’or 1982.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2009
    Un film unique du 7ème art ou l'histoire qui entoure "Yol" est presque aussi fascinante que le film lui-même puisque son rèalisateur et scènariste Yilmaz Guney le rèalisa de sa prison! il fût tournè par son assistant Serif Goren, qui travailla d'après les notes et les instructions dètaillèes ècrites par Guney dans sa cellule! Le metteur en scène rèussit par la suite à s'èchapper et participa au montage et à la postproduction! "Yol" obtint la Palme d'or du Festival de Cannes en 1982 et ce n'est que justice pour ce tableau terrifiant de la sociètè turque! Règime autoritaire, constamment rèpressif, d'abord...poids des coutumes religieuses, surtout! A savoir que le film est demeurè interdit en Turquie pendant près de quinze ans! Une oeuvre sublime, courageuse, profondèment pessimiste, qui a fait dècouvrir au monde entier la force d'un certain cinèma turc..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quel beau film, triste, et dur, mais tellement émouvant. Il traite de la difficulté d'aimer (voir la scène du début dans le train) dans un pays qui souhaite pourtant s'ouvrir à l'Europe. Le film date un peu, mais il est probable qu'il soit encore d'actualité. Il raconte l'histoire de 5 prisonniers de droit commun, qui profitent d'une permission pour rejoindre leur famille. L'un des protagonistes retrouve son épouse adultère. C'est la relation et le difficile pardon de ces deux êtres qui sont racontés dans ce "road-movie" des montagnes, de façon exaltante, sobre et forte. C'est une histoire tragique de rédemption, en même temps qu'une prise de conscience du poids des traditions, du regard des proches, de la haine populiste, face aux sentiments profonds qui animent le héros. Un très très beau film.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2018
    Palme d'or à cannes en 1982. Étonnamment surpris par ce film turque que j'imaginais ennuyant. En vérité, il a captivant. Histoire de 5 permissions de prison qui tourne mal. Le film est militant, engagé et condamne la religion musulman bornée et la répression étatique de la Turquie sans oublier d'humaniser ses personnages tous touchants et très bien joués. Bien pessimiste mais bien utile.
    Caroline C
    Caroline C

    24 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Bon tant pis, ça tombe sur moi ! C'est donc à moi que revient la tache périlleuse d'inaugurer la catégorie des moins de 3 étoiles pour ce film, quitte à m'attirer la foudre des fans de ce film ! Moi perso, je me suis pas mal embêtée, et pourtant je suis ouverte à ce genre de cinéma pas très causant. Le sujet est intéressant et la manière de le tourner est en effet assez extraordinaire, j'en conviens. Mais ce que je reproche, c'est que les personnages restent si distants. On a du mal à les reconnaitre, on ne retient pas leur nom et c'est difficile de suivre 5 personnages qu'on quitte et qu'on retrouve, dans différents endroits, avec différents parcours et entourages. En bref, j'étais assez larguée ! Malgré tout, le film donne à réfléchir sur ces états hyper policés, où il faut montrer ses papiers tous les 50 mètres et où il ne fait pas bon faire un pas en dehors du chemin balisé. Et pareil pour l'aspect familial, chacun à sa place sinon, pas de pitié. Donc quand même 2 étoiles, j'ai pas osé moins ...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Un film comme un témoignage. Un contraste entre les paysages sereins et la dure réalité du régime. Parfois quelques élans de joie, mais pas d'espoir ou bien ce ne sont que des rêves. Constat amer et froid. L'émotion est brute. Pas vraiment divertissant..
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    93 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Une palme d’or amplement méritée vu le thème et la difficulté de tournage de ce film. Le début n’a l’air de rien et est plutôt ennuyeux à voir ces prisonniers profiter de cette « permission » en partant dans toutes les directions retrouver leurs familles. On ne se doute pas que c’est un véritable voyage de longue durée qui va se dérouler sous nos yeux à découvrir l’histoire passée de chacun d’eux. Ils ont été emprisonnés mais pourquoi ? Et que sont devenus leurs proches ? On pourrait s’attendre à de joyeuses retrouvailles mais c’est plutôt le côté obscure qu’a choisi ce réalisateur dans son scénario pour dénoncer son vécu en tant que Kurde en Turquie. Entre celui qui va se retrouver en plein conflit armé, celui qui va se faire arrêté pour avoir osé copuler avec sa femme dans un train et surtout celui qui va traverser les montagnes enneigés pour retrouver sa femme bannie pour s’être prostituée, c’est une profonde dénonciation pour ne pas dire un cri de guerre à l’encontre de l’autorité du gouvernement Turque mais surtout la culture sur le plan familial et religieux. Une jolie mise en scène et une très bonne interprétation pour ce très beau film peu bavard mais aux images fortes qui saura vous émouvoir avec de subtils passages musicaux fort bien choisis…
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Ayant purgé une partie de leur peine, cinq prisonniers turcs bénéficient d'une permission. Chacun s'en va rendre visite à ses proches dont la vie a été bouleversée par leur arrestation.

    Le réalisateur du film, Yılmaz Güney a été arrêté dans les années 1970. De sa prison, il a écrit le scénario de Yol (la permission), et a dirigé le tournage en correspondant avec son assistant Şerif Gören à qui il donnait des indications depuis sa détention. Les images du film ont ensuite manqué d’être détruits par le pouvoir en place. Yılmaz Güney s’est évadé, est parvenu à gagner la France où il a achevé le montage de son film. Il est mort 2 ans plus tard.

    Le film a obtenu la palme d'or à Cannes en 1982.

    Fatum
    Réalisé chronologiquement entre le film Midnight express d'Alan Parker (1978) et la Turquie contemporaine, religieuse et réactionnaire d'Erdogan, Yol n'est pas une carte postale idyllique sur le pays. A travers le destin de 5 prisonniers de droit commun, Yol raconte les bouleversements intervenus dans la vie des familles des protagonistes.
    Le poids de la fatalité qui pèse sur la société turque s'exprime dans différentes thématiques traitées ici sous un angle aigu: la place de la femme, le poids des tradition, l'honneur et les crimes commis en son nom, la place des kurdes dans la société Turque, la religion musulmane (déjà...).

    Le film est réaliste, il est même dur dans son traitement quasi documentaire d'une société verrouillée et patriarcale qui cadenasse l'individu, frustré dans les grandes largeurs.
    Yol se déroule au son d'une excellente bande originale. Il s'agit d'un film engagé qui aborde fort intelligemment, entre autres, la question kurde.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Un film dur, qui critique de manière acerbe le traditionalisme turque. Enfermés dans leurs croyances, ils ne s'autorisent ni la liberté de penser ni la liberté d'agir, et l'indépendance de la femme semble ne pas être à l'ordre du jour, surtout dans les contrées reculées que nous présente ce film. Formellement parlant, "Yol" est assez lent et peu bavard, mais cela n'empêche pas d'avoir des choses à dire, notamment avec les non-dits et des regards qui en disent long entre les personnages. Le scénario, riche en histoires croisées, nous ramène cependant toujours à la même conclusion : d'où que l'on vienne, de quelle condition que l'on soit, on n'échappe pas aux dictats de la bienséance et des bonnes mœurs. A ce titre, la fin est assez éloquente et conclut d'une manière sombre un film déjà crépusculaire et désabusé de par son propos. Grand film.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2013
    Un film constat sur ce qu'était et est la Turquie. Un état gangrené par l'honneur et les traditions, mise en scène intense et plusieurs scènes sont édifiantes.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Turquie, début des années 1980 : Quelques détenus obtiennent une permission pour retourner dans leurs familles dans un laps de temps assez courts. Mais ce retour à la réalité s’avérera plus compliqué que prévu...

    C'est en prison que Yılmaz Güney (condamné pour avoir été mêlé à un meurtre) écrit et réalise Yol, la permission, donnant des directives à son assistant Şerif Gören, avant de s'échapper de prison pour rejoindre la France où il termina le montage. Tout le long de l'oeuvre, il braque sa caméra sur les cinq destins qui vont découvrir la façon dont leurs actes et détentions ont bouleversé le cours de la vie de leurs proches.

    Güney arrive à nous intéresser à ses divers destins meurtris, donnant une vraie force et puissance dramatique au récit. On découvre d'abord les personnages avec leurs envies de retrouver leur proche et rattraper le temps perdu puis peu à peu les désillusions en découvrant la dureté et la réalité de la vie dans cette Turquie, à l'image de tout le passage dans le train, où l'intensité dramatique est à son comble. Il nous fait passer par tout un panel d'émotion en retranscrivant très bien celles des protagonistes, que ce soit le courage, les déceptions ou encore la cruauté, et vision, de la vie. Il met en place une atmosphère lourde et pessimiste pour un film regorgeant aussi de quelques beaux moments lyriques, notamment lorsqu'il filme la vie et les paysages turcs. Le montage, alternant entre les différentes histoires, est ingénieux, jamais lourd et sachant s'attarder suffisamment sur chacun des personnages pour en faire ressortir toute l'émotion, la mélancolie ou encore la cruauté et Güney utilise très bien la musique qu'il a à sa disposition.

    Mais là où Yol, la permission est vraiment saisissant, c'est dans sa représentation de cette société turque prise sous un régime militaire. La vision de la population est aussi juste que puissante, à l'image des enfants fumant dans l'un des villages. Il retranscrit toute la pauvreté et le retard dans son évolution de ce pays. Mais c'est aussi l'importance de la religion, la place des femmes, le sort des Kurdes, la famille ou encore les mœurs alors en vigueur dans ce pays qu'il aborde avec authenticité et intelligence, faisant réfléchir le spectateur sur plus d'un point et ayant des répercussions sur bon nombre de questions actuelles.

    Palme d'or au festival de Cannes 1982, Yol, la permission est un dur et poignant témoignage de la situation en Turquie, réalisé par un metteur en scène emprisonné et mettant en avant des personnages meurtris face à la vie, sa dureté, son absurdité et ses mœurs.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    C'est depuis sa prison que le cinéaste Yilmaz Güney donnait ses indications de mise en scène à son assistant, Serif Gören... Son film est un violent réquisitoire social et politique contre son pays, la Turquie, présentée comme une vaste prison sans barreaux. Rudesse des lois civiques et morales, oppression des Kurdes... Une oeuvre dure et douloureuse, où il est question de liberté, d'honneur, d'amour. Esthétique aride. Mais l'émotion arrive sur la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2008
    Un film poétique et engagé, méritant largement sa Palme d'Or de Cannes en 1982 et racontant la permission temporaire de cinq prisonniers à travers une Turquie misérable, ultra-militaire, étouffant sous le poids des traditions ancestrales et religieuses. Tous ces destins d'hommes tourneront au drame, à l'image de l'oppression du peuple kurde. Les visages de ces femmes et ces hommes détruits, la poignante musique et les beaux plans filmés dans les montagnes enneigées du Kurdistan resteront à jamais gravés dans nos mémoires de cinéma. "Yol" est indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2009
    Je viens de revoir YOL (le chemin) ou le destin croisé de 5 taulards en permission.
    Film tragique, avec des images percutantes et des séquences qu'on n'est pas prêts d'oublier.
    Tourné dans des conditions extrêmes, (son réalisateur était incarcéré en Turquie) ce n'est que violences et répression alors que les militaires sont au pouvoir. À celà s'ajoutent les traditions ancestrales, le patriarcat et son fameux honneur. La fin, puissante, le confirmera, j'en ai encore les frissons.
    Palme d'or à Cannes en 82 (et amplement méritée)
    Film culte et VO.
    Les meilleurs films de tous les temps
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