Avis : Les Indestructibles - Page 5

Les Indestructibles !! 6ieme film de Pixar et l'un de mes préférés ! Ce fut aussi le premier film où Pixar a animé un univers où les héros sont humains. Ce fut surement un défi de taille car au vu de leur antécédentes prestations, ils devaient placer a barre haute...et c'est suffisamment relever ! Revenons au film qui a eu la brillante idée de confronter l'héroïsme, non pas à un super-vilain, mais à la réalité !

Bob Paar alias Mr. Indestructible : Super-héros à la grande force et invulnérabilité à toute épreuve doublé par le grand et défunt Marc Alfos ! Grand héros de son temps traverse à présent la crise de la quarantaine étant donné que les super-héros ont été bannis à s'intégrer à la normalité. Sauf que Bo regrette sa gloire passé et veux revivre de nouvelles aventures mais il a oublié qu'il en vivait déjà une : La famille !

Tout tourne autour de Bob durant la première partie du film. Coincé dans un boulot minable, ne pouvant rien faire lorsqu'un crime est commis et aucune reconnaissance pour ces actes de bravoure. Il ne pouvait plus le supporter et n"hésite pas lorsqu'une chance de redevenir le super-héros d'autrefois. Tout ça en le cachant à sa famille qu'il veut protéger mais il a oublié une chose : sa famille est super et s'il doit se battre, alors ça sera avec elle !

Le reste de la famille est tout aussi géniale. Hélène alias Elastigirl qui accepte pleinement sa vie normale mais au détriment de Flèche, le fou de vitesse, qui voudrait se socialiser en participant à des activités sportives et Violette qui n'arrive pas à parler aux autres et en devient invisible littéralement (remarquons son évolution au film du film en devenant plus sur d'elle-même et celà passant par relever sa mèche qui cachait son visage). C'est là où le couple Bob et Hélène fonctionne : l'un veux redevenir super et l'autre veut être normal pour le bien de sa famille.

En parlant de normalité, c'est là où le film aborde un point intéressant. Est-ce normal d'avoir des super-pouvoir ? Longtemps c'était quelques privilégiés qui en étaient dotés et étaient alors au dessus de tout. Mais lorsque ça devient dangereux, on les accuse direct et on les oblige à arrêter d'être ce qu'ils sont. Voila le message : Il n'y a pas de normalité, tout le monde peut être spécial !

Et ceci sera prouvé par notre antagoniste, car tout héros à son Némésis !

Syndrome : Fan de Mr. Indestructible, il voulait être comme lui, il voulait lui prouver que lui aussi était spécial. Mais quand on se fait rejeter par sa propre idole, le désir en devient plus grand et plus sombre. Son plan était de devenir le super-héros parfait en combattant une machine parfaite (qui aurait apprise toutes les tactiques de tous les super-héros en les tuant) et pas seulement lui car il a prévu de rendre tout le monde spécial, au point que si tout le monde l'est, plus personne le sera. Je trouve ce méchant particulièrement bien écrit et possède une mort des plus douloureuses dans le domaine de l'animation. Edna avait raison, pas de cape !

Animation : Pixar a fait d'énorme progrès à ce domaine au niveau des humains. Mouvement fluide et dynamique (profitant de la possibilité d'allonger les membres pour Hélène), expressions faciales travaillées et des des designs qui seront la spécialité de Pixar. Et en plus, pour certains super-pouvoir, ça donne un effet des plus incroyable : La course de Flèche sur l'eau, le bouclier de Violette, les transformations de Jack-Jack,... !

Musique : On sent bien l'aspect héroique, c'est tantôt épique, tantôt silencieux lors des missions d'infiltrations et des fois sombre en présence de Syndrome. Et un thème principal qui cartonne !

Décors : C'est beau c'est remplit de détail mais encore trop lisse à mon gout. N'empêche, les décors et véhicules high-tech sont très bien pensé développant l'originalité de cet univers. Il y a aussi un jeu de luminosité, au début c'est grisatre marquant la lassitude de Bob et de sa nouvelle vie. Puis ça devient de plus en plus lumineux et coloré pour marquer le renouveau des super-héros.

Emotions : Que dire à part de la pure joie devant ces bastons épiques, la course-poursuite de Flèche dans la jungle. Ainsi qu'une profonde réflexion sur notre normalité. Et un humour conjugal qui fait son petit effet.

Avis Personnel : Ici je vais parler des bonus du film. Déjà les scènes coupés, doublées en VF c'est juste hallucinant, dont une est fort intéressante. C'est un début alternatif mettant en scène Bob et Hélène déjà marié et parent. Nouveaux voisins invités à un barbecue, Hélène va défendre le fait qu'être une mère est le plus grand des boulots, même plus que sauver des vies héroiquement. Ca met bien en scène le fait qu'Hélène veut vivre paisiblement et fonder une famille. Ensuite on a une version alternative qui est une fusion de deux scènes et une autre qui est là même dans le film (celle avec l'avion) qui introduit un personnage, Snug Porter, mais fut retiré car pas assez présenté pour se sentir triste lors de sa mort.

Le bêtisier est juste hilarant car au lieu d'avoir des scènes toutes créés pour le gag, ce sont les erreurs d'animations ce qui donne des situations toutes aussi loufoques !

Mais là où c'est génial, donnant de la crédibilité à cet univers, c'est un panel de super-héros présentant attributs, force et faiblesses. Avec des audio en plus pour chaque et tous en VF !!

Et aussi un cartoons complètement parodique des motions comics plus les commentaires audio de Bob et Frozone qui est juste à se rouler par terre.

Conclusion : Un excellent film de super-héros dont tout le monde attend avec patience sa suite !! Ca va faire mal !!!

Un film d'animation d'excellente facture dont l'univers qui m'a beaucoup fait penser aux plus vieux films de James Bond comme "Doctor No" ou "Operation Tonnerre" pour les bases des méchants est une franche réussite . Visuellement impeccable, un long-métrage inventif et astucieux. Distrayant et rafraîchissant, parfaitement accrocheur.

Un début de carrière discret et un talent indéniable de la mise en scène, ce n’est pas une surprise pour tout cinéphile qui se respecte et Brad Bird finit par trouver bien plus dans le cinéma d’animation. Des « Simpson » à son premier envol solo, il s’est illustré derrière la caméra avec un esprit créatif bluffant. Souvent rattaché à son passé, il transforme la nostalgie qu’il porte pour en faire une force. Il alimente ainsi ses récits avec de fortes émotions, avec ce qu’il faut en sincérité pour diffuser un message sain et universel. Il l’a démontré avec le poignant « Le Géant de Fer » et il revient à la charge d’un Pixar qui sort du lot. Entre la responsabilité familiale et sociale, Bird véhicule un discours courtois et rêveur sur le fait d’être une personne incroyable.

Les super-héros font partie intégrante d’une société dépendante. Ces derniers constituent un rempart idéaliste contre le mal qui génère des catastrophes. Leur nécessité n’est donc qu’un fantasme qui entretient l’espoir d’un avenir meilleur. Mais pourquoi ceux qui sont dotés de pouvoirs surnaturels auraient-ils le devoir d’évoluer dans ce sens ? On distingue clairement deux clans qui s’opposent : les héros et la loi. Les deux ne vont pas de pair et le réalisateur traite de cette divergence avec un recul ludique. L’héroïsme est un acte dangereux, mais constitue un devoir civique envers son prochain. Cependant, les pouvoirs apportent une certaine immunisation, un sentiment de sécurité et de contrôle sur les personnes qui nous entourent. Mais qu’en est-il de soi ? Lorsque des débordements interviennent et que les marginaux ne supportent pas d’être dépendant, des débats viennent troubler ce nouveau système.

Le réalisateur est constamment à la recherche de cette nostalgie qu’il souhaite exprimer par le biais de son œuvre. Son compositeur, Michael Giacchino, l’aide dans cette démarche, car sa partition évoque énormément de passion. La saveur James Bond résonne à travers les différents décors, que ce soit urbain, tropical ou aérien. En effet, on multiplie les déplacements, renouvellement constamment la palette graphique qui offre un meilleur visionnage. En plus d’un humour très « familial », la narration reste fluide et perceptible par tous les âges. Les hommages sont notamment présents pour rythmer et divertir, sans que cela apporte grand-chose au récit, mais peu bouderont ce schéma au premier abord.

Et lorsque l’on aborde la question de famille, on finit par décrire tous ses états, en passant de la fracture à l’unification épique. On y aborde explicitement la question de responsabilité et cela s’adresse aussi bien aux parents qu’aux enfants. Le talent est à mettre au profit de sa famille, telle le souhaite la logique. Mais la problématique est souvent déplacée jusqu’à ce que l’on se concentre sur Bob Parr, s’autoproclamant leader d’une renaissance héroïque. Il se démène ainsi pour aider sa famille, mais aussi pour sauver son passé qui a forgé son identité et sa personnalité. C’est un brutal adversaire pour ses ennemis et un père exceptionnel. Cependant, son attitude égoïste ne reflète en rien la morale de l’histoire. Il va de pair avec sa femme, Helen, où la souplesse et la sûreté la définissent parfaitement. Derrière eux, les enfants font face à leur hyperactivité ou à leur côté réservé. Ces derniers apprendront ainsi à exprimer leur détermination pour ce qui compte le plus, car ils se complètent. Aucun défi n’est insurmontable s’ils restent moralement unis.

Exit les insectes, les animaux et autres figures féeriques et animées. Les humains passent enfin au premier plan et exploitent un intelligent filon, visant à les unifier, ceci malgré leurs divergences. « Les Indestructibles » du grand Pixar est une merveille esthétique et scénaristique. La mise en scène a beau arpenté l’épique comme un souffle d’émotions incontestable, mais le véritable squelette du projet reste dans l’introspection du réalisateur vis-à-vis des super-héros, comme des marginaux qui goûtent au pouvoir. On combat donc cette monotonie qui persiste dans les perspectives d’évolution. Ceux qui peuvent apporter plus sont limités par des contraintes qui tutoient le respect et c’est sur cette frontière que le film surfe, avec succès.

Le plus mauvais Pixar je trouve, il ne m'attirais pas au départ, mais je me suis quand même décidé a le voir, et j'aurais peut être du m'abstenir. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une bouse, mais il faut avouer que ça se rapproche plus de la bouse que du chef d'œuvre. Quelques scènes arrivent a relever le niveau du film, mais ça ne suffit pas, on s'ennuie, c'est long, visuellement c'est pas glorieux, l'humour: il n'y en a pas, et comparé a tous les autres Pixar, il n'y a aucun charme, peut être parce que les personnages sont des humains...
Bref, c'est vraiment pas indispensable de le regarder.

Bon film d'animation avec des personnages charismatique, et un scénario soigné.

Un pixar énorme comme d'habitude. Les images de synthèses sont exceptionnelles de crédibilité, l'histoire est drôle et les personnes hauts en couleur. Dommage qu'ici l'action prime sur l'émotion là où les autres pixars s'en sortaient mieux, mais il n'en reste pas moins un excellent film d'animation.

Pour ceux qui attendent de voir les studios Pixar rater un film, il va falloir encore un peu de patience. Encore une réussite, même si on peut lui reprocher quelques longueurs... Des références, des personnages amusants, de l'humour, de l'action et une animation superbe.

Génial ! Du Pixar quoi ! De l'action a ne plus savoir ou donner de la tête. De très belles images, notamment que Flèche court dans la jungle. Et une très belle histoire de famille.

Excellent film d'animation. La réussite est totale. L'animation est époustouflante (les mouvements des personnages, leurs cheveux, leurs pouvoirs) et les décors sont numériquement parfaits et très inventifs. L'idée autour des super-héros est drôle et bien trouvée. Le rythme est soutenu, les dialogues et situations sont hilarants. Bref, le scénario est parfait, la réalisation et l'animation aussi. Un incontestable chef d'oeuvre.

En plus d'être un très bon film d'animation,Les Indestructibles est également un film de super-héros absolument génial! L'histoire est très intelligente et le rythme ne s'essouffle jamais. Tous les membres de la famille sont attachants,chacun a son propre pouvoir qui le caractérise ce qui est une très bonne idée. Le film est très drôle pour tous les âges,l'humour fonctionne à merveille. Même les scènes d'actions sont superbes ce qui est rare pour un film d'animation! En conclusion,Les Indestructibles est un film mature,hilarant et inventif. Ce n'est pas le meilleur Pixar pour moi mais il reste très réussi. Je veux une suite!

ce nouveau pixar est tres bien !!

J'avais adoré lors de sa sortie au cinéma : le revoir m'a légèrement fait revoir ma copie. Légèrement... très légèrement. Car « Les Indestructibles », c'est quand même de l'animation de haute volée. Rythme endiablé, maîtrise technique impressionnante, décors saisissants, univers très personnel tout en multipliant les clins d'œil au genre (dont la présence vocale de Samuel L. Jackson avant même son rôle de Nick Fury : amusant). C'est juste que j'ai eu un peu de mal avec cette première partie : certes, plusieurs moments sont vraiment drôles et les personnages (notamment Violet) offrent quelques moments de vécu forts bienvenus. Mais alors que le discours m'avait paru si profond et subtil adolescent, il me le semble nettement moins adulte, à base de « la famille, c'est quand même formidable » et de « l'union fait la force ». Maintenant, en matière de divertissement, c'est le top, et il est probable que c'est avant tout le souvenir exceptionnel que j'avais qui explique ces rares réserves. La seconde partie dans spoiler: l'île
est à ce titre une vraie, belle réussite, aussi bien dans son déroulement que son cadre et ses inventions, menée à une allure incroyable. Sans oublier quelques seconds « rôles » particulièrement savoureux, du méchant plutôt réussi à l'inénarrable Edna Mode. Bref, à défaut de la jubilation ressentie en 2004, voilà un Pixar gardant fière allure, ayant ma (courte) préférence vis-à-vis de sa (très) solide suite.

Un bon Pixar spectaculaire et rythmé, mais un peu moins original qu'à l'accoutumée.

Après des jouets, des insectes, des monstres, des poissons c'est enfin au tour des humains de devenir les vedettes du film.
Dure était la tâche pour Pixar et plus particulièrement pour Brad Bird d'épater son public juste après l'excellent Nemo qui fut un succès commercial et critique ! D'autant plus que Les Indestructibles n'apportait à priori rien de nouveau ou d'extraordinaire ! C'est un film d'animation sur des supers-héros. Ce qui impliquait un scénario simple, sans trop de prises de risques. Et pourtant, force est de constater que Brad Bird réussi haut la main ! Pour son premier film chez Pixar qui est réalisé et scénarisé par lui-même, il arrive à convaincre les spectateurs ! Il impose son style, et ça plait !
En entament ce 6e long-métrage, j'avais des doutes, ce film ne m'ayant pas totalement convaincu lorsque j'étais petit, j'avais peur de faire face à la même situation. Et pourtant, ce fut une très belle surprise ! Les Indestructibles est vraiment un excellent Pixar, qui possède son propre ton et se différencie des autres œuvres du studio.

Alors certes, il faut reconnaître que le scénario est parfois un peu "simpliste" sur les bords, mais il est extrêmement efficace ! Et surtout, il va plus loin que l'on aurait cru. Au début, on s'imagine faire face à un simple film de super-héro qui doit lutter contre les méchants, mais au final c'est bien plus élaboré que ça ! Il y a tout d'abord une remise en question des supers-héros, ensuite leur comportement de vie qui change. D'autant plus élaboré que c'est l'un des rares films de supers-héros à prendre le temps de décrire les personnages de manière détaillée, on en sait donc plus sur eux, sur leur passé, etc. Il fait face aux autres films de supers-héros en les surpassant même ! Les Indestructibles n'a donc rien à envier face à la concurrence car il possède un grand nombre de points forts !

Tout d'abord, l'une des choses les plus réussies du film, l'animation ! Brad Bird a fait un énorme boulot là-dessus, tout est nickel, les mouvements sont très bien travaillés jusque dans les moindres détails, les cheveux bougent, tout parait réel. C'était un véritable challenge que de faire ce dessin animé, il fallait à la fois réussir les différents décors tous très différents des uns des autres. On passe de la ville à une grande île sauvage. Les graphismes sont magnifiques, c'est un vrai plaisir visuel ! Les textures, les couleurs, tout est adapté en fonction de l'endroit où nos 4 héros se trouvent.

Ensuite, on a les personnages qui sont excellents, la VF aidant également. Notre famille Indestructible se compose du père, Monsieur Indestructible, de la mère Elastic Girl, de la fille Violette, du fils Flèche et enfin, le dernier né, Jack-Jack. Ils sont 5, mais pourtant seulement 4 vont être les héros du films, Jack-Jack ne sera que peu présent dans ce premier volet, (j'imagine qu'il aura un plus grand rôle dans le 2). Mais on ne fait pas de film de super-héro sans méchant c'est donc à Buddy Pine ou, son nom de scène Syndrome, de s'y coller. Un méchant plutôt réussi, idiot au début et cruel à la fin.

On retrouve également un très bonne ambiance 50-60's avec en bonus, une histoire qui rappelle les meilleurs moments de l'espionnage. Cette ambiance rétro est vraiment excellent et apporte un grand plus au film. La bande originale est même composée toujours dans ce même style par Michael Giacchino. Elle est également très réussie, accompagnant bien le film tout en donnant un certain rythme continu. Le Main Theme revient même à plusieurs reprises dans le film, sans pour autant nous déplaire.

Les Indestructibles est donc un 6e réussite de plus, un film complètement différent des précédents et qui se veut plus comme un divertissement de qualité qu'un film au scénario original. On en ressort satisfait, un très bon Pixar, drôle, jouissif , très divertissant. Une suite est prévue pour 2018, j'espère qu'elle sera à la hauteur de nos attentes.

Ce n'est pas un Walt Disney dans l'esprit. On a pas cet attachement aux personnages, cette magie, cet humour propres aux Disney (et aux Pixar). Rien de tout ça ici. Au final, il s'agit d'un bon film d'action / aventure. Ni plus, ni moins.