Avis sur Love Song

Un très bon premier film de Shainee Gabel, certes très académique dans sa réalisation, mais tellement humain et sincère dans son traitement. La réalisatrice parvient à restituer parfaitement l’ambiance si particulière de la Nouvelle-Orléans, ville chaleureuse et envoûtante du sud des Etats-Unis. La musique, la lumière et la photographie sont tout particulièrement soignées et le scénario pourtant simple est transcendé par des personnages marginaux attachants : Bobby Long (John Travolta), ancien professeur de littérature alcoolique, amateur de citations littéraires et musicien à ses heures, Purslane Will (Scarlett Johansson), jeune fille nonchalante, sensible et mal dans sa peau à la recherche de ses racines et d’un avenir, Lawson Pines (Gabriel Macht), élève admiratif devenu disciple du professeur, hanté par un tragique événement enfoui dans son passé, mais aussi la maison de Lorraine Will, quatrième personnage à part entière qui semble reprendre vie au fur et à mesure que l’histoire progresse. Malgré quelques longueurs voulues, ce long-métrage intimiste est un bel hommage à la littérature et procure des sensations de douceur enivrante...

Rare sont les films que je ne regarde pas jusqu'au bout mais la c'est pas possible d'arriver jusqu'a la fin. Ennuyant à mourrir, il ne se passe rien, il n'y à pas de scénario, c'est pas super bien réalisé, les dialogues ne sont pas intéréssant et surtout les acteurs ne sont pas bons, à part Travolta qui s'en sort bien dans un rôle qui lui va bien mais même Scarlett que j'adore, la je trouve qu'elle surjoue. Un très mauvais film mais un bon somnifères et moins dangereux qu'un valium.

Quelle puissance ! paysage somptueux et apaisant de La Nouvelle-Orléans, une BO enivrante, Shainee Gabel réalise Love Song dont j'y ai vu du Tran Anh Hung avec un zest de Coen, Travolta campe un rôle de splendeur, d'humour de poids et de poésie, certainement pour ma part son plus beau rôle. Scarlett quand à elle, son jeu d'actrice dans ce film est égale que dans Lost in Translation si ce n'est peut-être pas un cheveu au-dessus, le duo est en symbiose, sans pourtant que j'oublie le reste du casting. Autre élément, c'est la cigarette que l'on entend qui craquelle. Résultat Love Song est profond à voir absolument.

Le sud des Etats-Unis est un univers mythique où les lieux sont intimement liés à l'histoire. Pour l'évoquer, on peut citer une multitude d’immenses écrivains, en commençant par le maître, Faulkner, en continuant par Tennessee Williams, Seinbeck ou Erskine Caldwell et en terminant (dans un panorma très abrégé) par Carson McCullers sous le signe de laquelle se place d'emblée le film et qui en délivrera sa vérité. Pour son premier film, Shainee Gabel a choisi de rapporter une histoire du sud, lente et lourde comme un roman de l'un d'eux, un récit fleuve (si j’ose dire pour un pays à ce point marqué par un cours d’eau), une histoire de famille, d'amour et de destinée où le temps s'écoule au rythme des vieux blues que l'on danse paresseusement en guettant la prochaine crue du Mississipi. Dans les rôles principaux, John Travolta et Scarlett Johansson sont très bons, sans pathos ni excès. C’est d’ailleurs là le principal mérite de cet essai réussi qui nous tient en haleine pendant deux heures avec une histoire où en apparence il ne se passe rien mais où comme toujours dans le Sud, les secrets vont surgir et révéler les uns aux autres en même temps qu'ils créent des cicatrices indélébiles, secrets de naissance, d’identité, d’amour… La bande son est superbe et s’accorde tout au long sans jamais être redondante. Une vraie œuvre.

Il y a de bonnes choses dans ce film, comme ses acteurs ou ses qualités visuelles, on sent parfois poindre un certain intérêt, mais au final son atmosphère langoureuse et désabusée donne plus l'impression d'un film paresseux qui manque terriblement d'enjeux.

Dans la mystérieuse Nouvelle Orléans, sur fond de bon blues, avec un casting étonnant, une jolie histoire bien mise en scène... On aurait juste aimé voir Scarlett prendre la guitare et fredonner un air...

Lent , peu intense , Love Song n'arrive pas à entrer dans l'esprit. Un film qui joue sur les acteurs , dont Travolta qui joue parfaitement un role assez déjanté , quelques fois limite agacant. Scarlett Johansson , elle , n'a pas du jouer dans son meilleur film : on l'a voit autour de dialogues superficiels , et qui ne surprend pas le public. autant dire que ce film , peu connu, mérite ce méconnaissement , car il n'en vaut pas le coup... trop ennuyeux.

Un très beau film, avec une b-o de grande qualité et de très bons comédiens (Scarlett Johansson, en plus d’être magnifique, ne cesse de m'étonner dans ses choix ; c'est vraiment une grande actrice !). 'Love Song' est un de ses films où vous êtes complètement dan l’histoire avec les personnages... dommage que j'ai été déçu par la fin, je m'attendais à autre chose.

L'histoire est ce qu'elle est, c'est à dire classique et convenue mais l'intérêt n'est pas là. il est dans une certaine ambiance qu'a très bien su retranscrire la metteuse en scène. Une atmosphère languissante, moite et chaude comme les étés de Louisiane. Tous les personnages, attachants, sont bien mis en valeur par leurs interprètres. Un sans faute pour ces deux grands que sont John Travolta et Scarlett Johansson, tout comme la révélation Gabriel Macht, sexy et convaincant. Un beau film, nostalgique, touchant et plein d'espoir.

J'avais un doute en me mettant devant ce film... je ne sais pas pourquoi je sentais le fiasco et bien ça n'a pas loupé !! Et pas qu'un peu en plus ! J'ai rarement vu un film si cliché, si rasoir et si peu prenant. Les personnages sont des caricatures sur pattes, le scénario est lisse et creux et vraiment je n'ai pas aimé du tout. J'ai vécu une soirée cauchemardesque et longuette par dessus le marché (1h50 ce n'est pas rien quand on s'ennuie à mourir). A oublier fissa !

Un très beau film entièrement tourné en décors naturels et ça se voit et se sent tant le cadre de la Nouvelle Orléans en plein été est typique avec sa chaleur et moiteur étouffante, ses maisons, bars, rues typiques. Le cadre est déjà un des acteurs sans oublier la musique omniprésente, indissociable de la Nouvelle Orléans. Une jeune femme revient sur ce lieu de son enfance, à la mort de sa mère chanteuse, dans sa maison délabrée, alors qu'elle n'a plus revu sa mère ni eu de nouvelles depuis ses 11 ans. Mais cette maison, ce lieu plein d'histoire, d'âme est par ailleurs occupée par Bobby Long ancien amant de sa mère et quasi gourou littéraire et philosophique d'une bande d'êtres désoeuvrés et cassés par la vie qui tous ont connu et adulé la mère de la jeune femme. Cet ancien professeur de littérature est accompagné par un écrivain en panne d'inspiration, mais couvé par le maître qui voit en lui un talent digne de raconter son histoire. Un film où la littérature, les livres, les lettres, la culture, sont très présents et apportent au film une classe, un style. Cette jeune femme décide de ne pas abandonner la maison de sa mère à ces 2 squatters officiels et le film va raconter cette difficile cohabitation qui va largement évoluer dans le temps. Un film sur ces rapports humains, sur ce monde un peu en marge et baigné dans l'alcool ,un monde en parallèle du réel, immergé dans un romantisme littéraire et le spleen . 2 monstres pour interpréter ces personnages aux caractères et personnalités bien trempées, John Travolta, immense, étonnant, à fleur de peau, dans un rôle très inhabituel et très profond et puis Scarlett Johansson, à 20 ans, le talent pur, douée, charismatique en plus d'être sublimement belle et dégageant toujours une sensualité quasi animale. Elle incarne, elle est, les superlatifs sont une fois de plus à multiplier. Et puis au milieu de ces 2 piliers il y a cet acteur, assez inconnu, plutôt habitué aux seconds rôles, l'étonnant Gabriel Macht qui s'intègre totalement pour un trio équilibré et complémentaire. Un film d'ambiance, d'émotions, sans action spectaculaire mais avec des acteurs fabuleux jusque dans tous les seconds rôles, tous très fouillés. Un petit bijou de cinéma, intelligent et passionnant.

Un combat entre 2 personnages torturés par la vie et qui finalement se retrouve autour d'un sujet commun.
Personnellement j'ai adoré cette histoire et ces personnages complexe, notmanet cette relation entre une ancienne renommé de la littérature et un second qui s'avère aussi bon et interressant.
John Travolta est impeccable.
Parfait également Gabriel Macht dans son rôle de médiateur et de moralisateur.
A voir pour son flot d'émotion et un scénarios peu banale.

Enfin, depuis le temps qu'on l'attends depuis sa sortie Américaine, le film voit enfin le jour dans nos salles Francaises!!!! L'histoire de Porcelaine (jolie et drole de prénom), jeune adolescente vivant dans une caravane avec son petit copain et sans travail, reçoit un jour un courrier d'un certain Bobby Long, lui annonçant le decés de sa mère qu'elle n'a pas vus depuis longtemps et l'héritage de sa maison. Elle quitte son amoureux pour se rendre a la proprieté et decouvre deux ivrognes sur les lieux qui se disent amis proches de sa mère défunte. La jeune fille va appprendre au fil du temps beaucoup sur sa mère, sur les colocataires qui la poussent a reprendre des etudes plutot que de chercher du travail ( l'un d'eux etait professeur en littérature) et sur elle mème. J'ai bien aimé ce film, malgré qu'il souffre parfois sur quelques longueurs, mais trés emouvant surtout à la fin du film . Les trois acteurs principaux sont excellents dans chacun de leur role respectif. Scarlett Johansson est eblouissante comme d'habitude, l'inconnu Gabriel Macht trés bon et la surprise du film vient de John Travolta, impeccable en alcoolique littéraire(rire), qui depuis "Volte Face" de John Woo, avait beaucoup enchainé echecs et désillutions, ca fait plaisir de le revoir dans un bon role. Bref un trés beau film a voir.

Oh mon Dieu! Plus jamais ça! Comment peux t'on nous pondre un film aussi chiant ! Le film a du gagner un prix pour ça, c'est pas possible autrement!
Si seulement la vie des ces trois personnages était intéressante, bouleversante, donnant un sens à la vie, etc. Mais même pas!
Les trois acteurs se contente d'enfiler cigarettes sur cigarettes, bières sur bières, vodka sur vodka, dans le salon, la cuisine, la salle à manger, le jardin du voisin, la terrasse.
Un film épouvantablement long, ennuyant, d'un ennui mortel.
Les acteurs n'en font donc pas lourd, même si c'est la mise en scène qui gâche le tout, on se croirait dans un mélange entre le Cercle des Poètes Disparus et un épisode de Plus belle la Vie...
John Travolta joue le type au bout du rouleau, chose d'autant plus facile qu'il l'est dans la vraie vie, le blondinet ne fait rien,
Scarlett Johansson est belle à croquer, mais bon, comme dans ses précédents films, les réalisateurs ont l'habitude de lui donner le rôle qu'on attribut généralement aux filles plutôt moches et sans charme. Cela me fait gentiment sourire qu'une aussi belle femme puisse dans un film se retrouver au chômage ou sortir avec des bouseux laids et sans le sous.
Ne soyons pas rabat-joie, les producteurs du film offrent deux heures de sommeil gratuites pour tout achat du dvd (offre non cumulable, dans la limite des stocks disponibles).

Un film qui se passe dans l'Amérique profonde, de la musique, des histoires, des passés douloureux, des acteurs géniaux...tout conduit par de la belle poésie, on en fini avec les mots à la bouche.