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    Le Vilain petit canard
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Vilain petit canard" et de son tournage !

    Un film soigné, à la technique d'animation minutieuse et subtile, sublimé par la musique de Tchaikovski

    Pour découvrir le premier long métrage d'un réalisateur rare, primé à Cannes avec le court métrage Fioritures en 1988

    Pour le plaisir de retrouver une nouvelle adaptation d'un conte intemporel et universel

    Zoom sur le réalisateur

    Garri Bardine est diplômé de l’école du théâtre d’Art de Moscou Nemirovitch-Dantchenko. Il débute une carrière d’acteur dramatique au théâtre Gogol, puis tourne dans des films. En 1975, Bardine commence une carrière de marionnettiste, notamment en postsynchronisation de films d’animation. Puis il passe à la réalisation au sein du studio Soyouzmoultfilm, où pendant quinze ans, il réalise une quinzaine de films d’animation. Il glane de nombreuses récompenses, aussi bien en URSS qu’à l’étranger, parmi lesquelles trois prix Niki, ainsi qu'une palme d’or du meilleur court métrage au festival de Cannes pour Fioritures. En 1991, il crée le Studio Stayer. Le Vilain Petit Canard est son premier long métrage.

    Un conte musical

    La musique du Lac des Cygnes et de Casse-Noisette s'est naturellement imposée à Garri Bardine, puisqu'il estimait qu'il n'existait pas "une musique dramatiquement plus forte que la musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski".

    Métaphore

    Dans le film, la basse-cour est une sorte de société oligarchique hiérarchisée et bien réglée. Pour Garri Bardine, cette ferme est une métaphore du régime soviétique et bien plus encore : "Pendant l’écriture du scénario, j’ai pris du recul par rapport à ma vie, et à l’expérience acquise en vivant dans un état totalitaire. Dire que je critique l’Union Soviétique serait inexact. La basse-cour dans le film est une métaphore du totalitarisme, régime qui peut régner aussi en Afrique et en Asie… N’importe où dans le monde."

    Un thème contemporain

    Garri Bardine nous explique pourquoi il a voulu adapter le Vilain Petit Canard : "L’idée de mettre en scène Le Vilain Petit Canard, m’est venue d’une constatation qui m’inquiétait : l’absence de tolérance dans les sociétés d’aujourd’hui. Et la Russie n’est pas la seule concernée." Selon lui, l'intolérance est un thème qui "reste actuel encore aujourd’hui".

    Admiration

    Garri Bardine ne tarit pas d'éloges sur Hans Christian Andersen : "Ce que j’aime chez Andersen, ce sont son lyrisme et ses qualités de dramaturge. C’est un conteur qui est cruel, la sentimentalité n’est pas une qualité qui lui est propre. Il met son lecteur en condition pour affronter les épreuves cruelles de la vie qui l’attend, mais il finit la plupart du temps sur une note d’espoir."

    Un film pour tous

    Hans Christian Andersen affirmait ne pas écrire de contes pour les enfants. Cette idée est partagée par Garri Bardine : "Sans tenter de me comparer à lui, je peux dire que je ne fais pas des films seulement pour les enfants, mais également pour leurs parents."

    Technique d'animation

    Garri Bardine a utilisé la technique de la "claymation". L'expression désigne l’animation faite à base de volumes modelés. Il s’agit de mettre en forme et de sculpter des personnages en pâte à modeler, quoique l’on puisse aussi utiliser de la cire, du caoutchouc ou même de la silicone. Une fois notre personnage obtenu, il est disposé sur un fond d’ensemble pour le photographier. Après chaque image prise, la figurine est légèrement modifiée ou déplacée avant de la photographier à nouveau. Ensuite l’ensemble des photographies qui ont été prises sont assemblées, pour en faire un film. Les images sont par la suite montées ensemble dans une séquence compilant 10 à 12 images par seconde, alors qu’un film non-animé en comporte 24. Le premier héros en pâte à modeler a vu le jour dans les années 50, il s’agissait de "Gumby". Depuis, il y en a eu beaucoup d’autres, comme ceux de Wallace & Gromit et L' Etrange Noël de M. Jack. La "claymation" est un processus long et méticuleux. Et il aura fallu près de six ans à Garri Bardine pour arriver à faire exister son film.

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