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JCADAM
3 abonnés
366 critiques
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2,0
Publiée le 31 mai 2021
Film qui m'as peu convaincu, l'histoire du soldat qui pète les plombs après avoir tuer un innocent n'est pas intéressante à mon goût. De plus la réalisation est sans plus tout comme les acteurs qui ne procurent aucune émotions. Enfin le scénario est maigre il ne passe quasiment rien avec des scènes qui se répètent et qui sont pour la plupart sans intérêts, pourtant le début était prometteur. J'ai réussi à m'ennuyer sur un film qui dure 1h30 c'est dire. Cette histoire sur le sujet de l'antimilitarisme est une déception je m'attendais à beaucoup mieux.
D'un thème politique, KKD rire une œuvre puissante et bouleversante: un double drame engendré par la folie. La femme qui être en chantant et le soldat devenu incontrôlable, complètement parano qui bouleversera le cantonnement jusqu'à la fin brutale. Film d'une grande force et des scènes éthérées de chant pur qui contrastent avec la dureté de l'histoire. Superbe.
Un Kim ki-duk au thème étonnamment engagé et politique, mais qui rate un peu le coche. Trop difficile je pense pour kkd, ou en tous cas trop éloignés de ce à quoi il nous habitue. Comme pour chaque kkd, on a l'impression qu'il manque quelque chose, on ne sait pas trop quoi (sauf peut-être Printemps,EAH), mais là le vide est béant, et seul le thème et la photographie ont un réel intérêt. Le réalisateur poursuit son parcourt biographique, nous en présente une étape, mais ça rate.
Bien trop éparpillé et inégal, The Coast Guard ne parvient qu'à moitié à remplir son objectif anti-militariste. La réalisation ne se démarque pas et on ne voit pas assez les deux personnages traumatisés par le meurtre "accidentel". Trop d'à-côtés, c'est dommage. La scène finale, assez impressionnante, laisse quelques regrets sur ce qu'aurait pu être TOUT le film en se focalisant sur l'essentiel.
Chaque film de KKD est une oeuvre à part, sans rapport avec le précédent et j'aime ça. Reste la magie qui nous embarque (ou pas) dans un univers différent. L'engagement militaire et tout ce qu'il sous entend d'allégeance à l'ordre et d'abnégation de soi jusqu'au point de non retour est très bien retransmis par un KKD qui a vécu lui-même cet engagement. La musique douce apaise la folie qui nous est jetée à la face par les désordres des émotions et des sentiments issus des traumatismes. C'est encore un beau film.
Succulent, il n'y a pas d'autres mots, pour un film qui cherche à nous donner toutes les saveurs des bidasses en folie, de manière un peu moins potache que De Funès, et avec plus d'humour (au deuxième degré) que "Full metal jacket". Une succession de péripéties idiotes qui aboutissent à une dramaturgie à la Hamlet. Très jouissif quand on sait comment apprécier l'humour sous-jacent. Ca reste une série B, mais originale et très digeste.
Malgré une mise en scène et un propos assez répétitifs et quelquefois un peu piétinants, Kim Ki-Duk signe là un film sincère et viscéral sur les séquelles et les tensions toujours existentes dans l'après guerre coréenne.
Après le très bon "Joint security area" de Park Chan-Wook, Kim Ki-Duk reprends le thème des répercutions de la situation militaire à la frontière nord/sud Coréenne agrémentant son scénario de sa propre expérience de 5 années de service. Avec un faible budget et une durée de tournage d'à peine un mois, il nous montre le traumatisme que peut engendrer l'absurdité des consignes appliquées à un corps de garde-côtes nocturne. Le message est fort, les scènes chocs, une véritable descente aux enfers d'un caporal et une population locale qui sombre dans la folie. Réalisation de grande qualité, chaque plan pourrait être un tableau et la mise en scène énergique m'a tenue en haleine sans temps mort. Le tout ornementé de quelques judicieux passages de musique destinés à la réflexion. Parceque soyons réalistes, cette histoire manque de crédibilité même si ces "incidents" ont manifestement été courants. C'est là tout l'objectif de ce talentueux cinéaste, pousser le drame à l'extrême afin de faire entendre son cri anti-militariste. Essai réussi! J'adore...
Un film froid et dur sur des militaires postés à la frontiere Nord-Coréenne. Meme si l'intention de Kim Ki-Duk est louable, et que cette oeuvre prend forcément une ampleur politique, c'est l'ennui qui prédomine.
Kim Ki-duk nous avait séduits (ou éblouis) avec Printemps, été, automne, hiver... et printemps (2004) & Locataires (2005), mais entre temps, il avait réalisé un film de « guerre », dans lequel il filmait l’absurdité qui résultait de la séparation entre les deux Corées. Il filme l’aberration d’une telle séparation, entre ironie et sous entendus. Mais hélas, si l’intrigue de départ est très intéressante, son film ne fonctionne pas sur toute sa longueur ! Son plaidoyer antimilitariste ne convainc pas, trop particulier et trop long, The Coast Guard (2004) a le don d’ennuyer.
On passe longtemps (comme le héro) à attendre... Le film est lent, long, rien à voir pourtant avec "Printemps...". Un de ses moins bons films peut être.
Kim Ki-duk est un cinéaste mystérieux, dans lequel il se montre un peu trop radical pour ce film. Au lieu de se focaliser sur cet anti-héros et son pendant féminin, d’explorer leur démence avec finesse, le cinéaste nous perd en multipliant les protagonistes, les nœuds dramatiques et les genres, tantôt ironique, tantôt grave. Kim Ki-duk semble aussi chercher son style, alternant longs et beaux plans contemplatifs et effets saccadés, pas franchement réussis. Reste que, comme d’habitude, le réalisateur sait nous marquer au fer rouge avec quelques séquences fortes comme l’accident mortel en plein acte sexuel, le combat de boxe, ou la scène où le personnage principal terrorise la ville. Dommage que les actions commises par le personnage principale qui sombre dans la folie soit trop répétitive mais bon, on a bien compris le message et on suivra ce metteur en scène qui semble avoir des choses à dires !
Sans doute le moins bon film de KIM Ki-duk à date, "The Coast Guard" souffre d'un excès d'ambition : mettre en perspective les délires obsessionnels - soit un sujet éminemment "privé" - de ses personnages par rapport au cadre géo-politique (et social) pour le moins perturbé d'une société Corée militariste qui s'invente des ennemis, requérait une vision et une subtilité que ce réalisateur de films-chocs n'a pas (sauf peut-être dans son chef d'oeuvre, "Locataires"). Nombre de scènes - sans parler de leur accumulation - sont paradoxalement drôles, ce qui n'est visiblement pas le but recherché. Par contre, on pourra trouver passionnante - et sans doute pertinente - cette peinture acerbe d'une armée incompétente, décérébrée et ultra-violente (basée sur l'expérience personnelle de KIM Ki-Duk), qui, face à l'inconnu de la psyché, ne sait que ramener une poignée de jeunes bidasses dépassés à l'état de brutes troglodytes. Malgré ses défauts criants, "The Coast Guard" est un film aussi captivant que marquant.