Avis : Sideways - Page 3

Film chiantissime avec pour fond sonnore une musique d'ascenseur. Le film n'a aucune consistance, on ne s'identifie à aucun des personnages. D'habitude j'aime les films qui prennent leur temps, qui n'ont pas de message précis à délivrer, mais là quel ennui! J'ai attendu péniblement pour qu'il se passe enfin quelque chose lors des 30 dernières minutes (partie de golf, scène du porte-feuilles) pour qu'il ait quelque intérêt (et encore!). Je l'attendais avec beaucoup d'impatience étant donné les éloges que l'on en faisait et pour son prétendu côté initiatique... Eh bien quelle déception!

On passe un bien agréable moment en compagnie des 2 "loosers-héros". 2 copains au mitan de la vie qui se retrouvent un peu paumés et qui décident de s'offrir encore un peu de bon temps (comme lorsqu'on était jeunots) avant que le quotidien ne les reprenne (pour le meilleur ou pour le pire; c'est selon). Curieusement j'ai eu continuellement en regardant ce film j'a eu le sentiment de visionner un film français qui aurait eu pour acteurs : Gérard Jugnot associé à Bernard Tapie. En bref c'est un bon film.

Un très bon Road Movie qui nous transporte dans les années 70’s. ( bien que la production soit de 2005) on est en plein dans la période Post Hyppie, et ces deux quadra partent fait une virée dans les vignobles de Californie. Le colosse, Thomas Haden, très bon, est un dragueur invétéré, qui bien que préparant son proche mariage, tire sur tout ce qui bouge. L’autre est un romantique désabusé qui va rencontrer un amour véritable au détour d’une dégustation de vin. Tous deux se laissent emporter par ce week end de liberté , où tout est soudainement possible. Ils se laissent vivre. Et les filles qu’ils rencontrent sont aussi très libérées. C’est un régal pour nous tout y est, une atmosphère décalée, relax, les paysages de Californie sont très beaux, un grand soin est apporté à l’image, aux couleurs pastels brulés par le soleil., un peu floutées , style année 70’ acteurs sont excellent avec en autres cette sublime asiatique, Sandra Oh qui fait tourner la tête aux deux garçons. Au delà du road movie, il y a la recherche du bien être , du bonheur , d’une paix intérieure. . C’est un beau film, peu connu en France, et assez unique dans le cinéma américain, qui se déguste comme un très bon vin, lentement avec saveur , un grand millésime en somme .

C'est mou et le casting n'est pas particulièrement brillant (en particulier THC). C'est donc une déception, le même scénario aurait du acoucher d'un bien meilleur film.

Comédie dramatique sympathique mais anecdotique. "Sideways" provoque ce petit sentiment de dépaysement lié à ce voyage de deux amis dans les terres vigneronnes de Californie. Cette excursion dans laquelle se mêlent romances et amitié ne m'a ni passionné, ni ennuyé. On s'attache aux deux protagonistes mais l'ensemble manque néanmoins de piquant. Les émotions ne sont pas présentes et l'écriture reste globalement convenue.
Pas sûr que ce long métrage me laisse une infime trace mais il assure le divertissement.

En 2005, la comédie d'Alexander Payne "Sideways" a crée la surprise en séduisant la critique mais le film m'a grandement déçu. Où certains voient une comédie originale pétrie de charme, je n'ai vu qu'une comédie qui accumule les clichés. Les deux personnages sont repoussants, inintéressants et l'on ressent pas la moindre empathie pour eux. Le film enchaîne les clichés et les facilités tombant dans un récit beauf et mou. Le scénario est plat et manque cruellement de rythme. Quelques situations assez drôles relèvent un peu le niveau mais ne parviennent pas à sauver le film. Le film s’enlise dans les clichés alors que quelques éléments laissaient entrevoir un joli potentiel mais au fil du métrage, le film troque son originalité et son inventivité pour plonger dans la facilité et c'est bien dommage.

"Sideways" est un road movie viticole qui dissèque la crise de la quarantaine de Miles (interprété par le talentueux Paul Giamatti qui domine un casting pourtant sans fausse note), écrivain raté et dépressif qui organise un voyage dans les vignobles de Californie pour célébrer l'enterrement de vie de garçon de son ami Jack. Et comme tout road movie qui se respecte, c'est l'occasion d'un voyage initiatique qui fera grandir le(s) personnage(s). Ici, seul Miles reviendra différent après cette remise en question, Jack restant toujours aussi puéril qu'au départ. Sympathique comédie dramatique au ton doux-amer mais qui manque d'originalité, même si on apprécie le talent de dialoguiste du réalisateur-scénariste Alexander Payne.

Ce film a beaucoup de charme. Mais c'est plus qu'une virée dans les terroirs californiens, c'est une exploration de l'amitié, de l'amour et de la (l'in)fidélité, brillamment mise en scène, et véritablement envoûtante.

Un film qui ne manque pas de charme mais je n'ai pas pu m'empêcher d'être un peu déçu. Question de dosage et d'affinité. Un peu trop potache voire en dessous de la ceinture et pas assez subtil. Le duo formé par Paul Giamatti et Thomas Haden Church fonctionne bien, chacun a une partition intéressante à jouer mais il manque un je ne sais quoi plus sincère ou de plus admirable dans cette virée au pays du vin... Les personnages féminins ne sont pas assez exploités à mon sens. Et c'est dommage parce que Virginia Madsen et Sandra Ho ont de la personnalité mais Alexander Payne n'en a que pour ses bonhommes !! Après, ce n'est pas du grand cinoche, juste une balade aux teintes seventies, pas désagréable mais un peu longue à boire...

Pas grand chose d'original dans ce road-movie entre deux potes qui finissent par remettre leur vie en question d'accord mais Alexander Payne s'en sort très bien dans ce sujet délicat et malgré quelques maladresses de mise en scène, "Sideways" est un très bon film qui parle de l'amitié, du blues, du rapport aux femmes et c'est finalement un sujet qui nous touche tous. Paul Giamatti trouve sans aucun doute son meilleur rôle en professeur amateur de vins dépressifs et Thomas Haden Church est tout aussi bon en acteur qui court les femmes malgré son mariage imminent. Tout en finesse et en subtilité, le film est brillamment écrit et vu le genre casse-gueule on ne peut que dire bravo.

Ce film indépendant bénéficie d'une excellente réputation tout à fait justifiée. Deux copains d'université font le dernier voyage avant le mariage du beau gosse du duo, acteur de série un peu has been. Son copain écrivain en mal d'édition ne s'est pas remis d'une séparation vieille de deux ans. Deux hommes qui abordent la quarantaine sans avoir trouvé la stabilité. Le thème n'est pas original et a souvent été traité avec succès par le passé. La véritable innovation proposée par Alexander Payne est de situer son mini road-movie dans les vignes californiennes et de nous inviter avec ses héros à la dégustation des vins qui libère les sens. Cette semaine d'insouciance retrouvée une fois devenus adultes, on en rêve tous et ce n'est pas toujours facile de se délaisser de ses préoccupations quotidiennes. On est donc forcément en empathie avec ce duo bientôt quatuor qui retrouve soudainement les émois de l'adolescence. Ce doux rêve est sans aucun doute une création artificielle à partir du fantasme largement partagé du retour à une adolescence perdue mais son parfum est enivrant et ajouté à celui des bouteilles que nos héros débouchent volontiers il nous fait un peu retrouver de ces blessures et interrogations adolescentes qui quelquefois nous torturent encore passée la trentaine. Ce phénomène est sans doute plus vrai pour les hommes dont on sait qu'ils restent de grands enfants. D'ailleurs leur rencontre avec ces deux femmes blessées par la vie va les faire descendre rapidement de leur nuages et les obliger à se confronter à nouveau aux réalités de l'existence. Un film doux amer qui nous rappelle qu'en dépit de tout, la vie est souvent une expérience formidable qui vaut la peine qu'on s'y abandonne. Je passe sur le jeu des comédiens et la direction d'acteurs qui sont forcément au niveau pour la réussite d'une telle entreprise.

Très belle histoire d'amour. Je ne connaissais pas Paul Giamatti, c'est un grand acteur qui sait faire passer des émotions. Le film est doté d'excellents dialogues qui maintiennent notre intêret jusqu'au bout.

Un road movie délicieux, drôle et tendre porté par une belle troupe d'acteurs. On rit de bon coeur et on a une vraie affection pour ses personnages, certes imparfaits, mais tellement attachants.

Il se dégage de ce road movie intello un charme et une simplicité qui nous séduit. Plus l’on avance dans leur périple, plus l’on s’attache à nos deux protagonistes, si irritants au départ. On rit et pleure avec eux, et très vite on veut les porter pour trouver enfin la quiétude tellement convoitée. Alexandre Payne, par de subtiles touches nous dépeint le mal être de ces quadras sur le retour, et leurs vraies rencontres avec des femmes attachantes et troublantes. Dire que l’interprétation est excellente est un euphémisme, tous les acteurs sont géniaux et inventifs. N’hésitez pas à les suivre dans ce film qui a du corps, du bouquet, tout cela sous une robe d’exception.

Après les réussites de l'Arriviste et Monsieur Schmidt, Alexander Payne réalise encore une fois un road-movie initiatique aux personnages mélancoliques, amoureux des choses simples, perturbés, bucoliques. Une histoire d'amitié sublimée par les deux interprètes que sont Paul Giamatti et Thomas Haden Church. Après de multiples seconds-roles très remarqués, Paul Giamatti explose dans Sideways. Une fable légère comme une bulle de savon en apparence mais au fond très recherché et intelligent. Les roles feminins ne sont pas laissés pour compte et sont aussi importants dans l'histoire que les personnages de Jack et Miles. Mélange étonnant et cependant homogène de romance, de road-movie, de satire et une comédie tendre. Sideways ou la route défile devant les yeux des spectateurs mais surtout de Jack et Miles qui voient la vie passer aussi vite que l'asphalte. Une très belle reflexion sur la vie, sur le désir, sur l'ambition, les reves...Un film très sensuel, une superbe photo et un quator d'acteurs sublime.