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    Le Privé
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    landofshit0
    landofshit0

    251 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2013
    La force du film réside dans son personnage,un privé dont la nonchalance et l’humour pince sans rire donne un ton vivant au film. L’enquête n'est pas superbement mené de la part d'Altman mais la mise à l'écran de ce personnage de roman suffit à rendre le film vraiment bon,l'un des meilleurs du réalisateur.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 813 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2014
    Franchement pour tout vous dire ça fait longtemps que je voulais voir ce film, j'avais adoré MASH et the player et ça faisait longtemps que je n'avais pas vu d'Altman (l'un des rares réalisateurs américains "contemporains" que je considère).

    Je tremblais durant tout le début du film, toute la séquence avec le chat, le type qui croise ses voisines hippies à poil, la bouffe pour chat, c'était juste génial. C'était juste du train-train quotidien, la routine, pas d'intrigue, juste un chat difficile, quelques vannes et ça suffit pour se mettre dans l'ambiance, comprendre qui est le personnage, son attitude, sa façon d'être, et ça sans réellement de dialogue juste en le suivant dans un acte routinier et banal. Et j'ai adoré.

    Après il fallait forcément qu'il y ait une intrigue, ce meurtre, ce suicide… Et comment souvent dans ce genre de films ce n'est pas ce qui est réellement intéressant ou important, ce qui est génial ici c'est les personnages, le cynisme et le ton désinvolte du héros… le docteur ultra louche, le mafieux juif qui est complètement malade, le romancier alcoolique… et le chat difficile.

    J'aime vraiment le ton désabusé du film, ce charme désinvolte qu'il peut avoir. Et il en résulte une atmosphère où finalement on a jamais vraiment peur pour le héros, où même les scènes "chocs" ne choquent plus réellement, on est comme le héros, blasé de tout ce merdier et on a quand même cette petite envie d'avoir le fin mot de l'histoire, savoir à quel point c'est absurde.

    C'était vraiment très bon, même si je dois avouer trouver qu'il y a une baisse par rapport au tout début du film avant que l'intrigue ne commence. Limite j'aurai adoré suivre ce type faire ses courses au supermarché pendant 2h. C'est le genre de film où il n'y a pas besoin d'histoire, les personnages et le ton suffisent.

    En tous cas c'était juste excellent avec en plus ce petit côté marche funèbre cynique… Délicieux.
    Plume231
    Plume231

    3 491 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2012
    Comme toujours quand il s'agit de porter à l'écran Raymond Chandler et son personnage mythique Philip Marlowe, c'est l'atmosphère qui compte et pas l'intrigue ; de toute façon essayer de piger entièrement quelque chose à cette dernière est une perte de temps. Tout ceci, Robert Altman l'a très bien saisi à travers cette transposition dans les années 70. A ce niveau-là, la première heure est une belle réussite et peut même être considéré comme ce qu'Altman est capable de donner de meilleur. Après ça diminue un peu d'intensité malgré quelques éclats jusqu'à un final superbe avec une réplique finale superbe où Philip Marlowe assume pleinement son statut de loser mais pas du tout celui de loser qui a perdu son chat. D'ailleurs dans le rôle du détective, souvent critiqué, je trouve pourtant Elliott Gould très convaincant. Il arrive à donner une fausse nonchalance et une véritable humanité à Marlowe qu'un Bogart, trop cynique pour cela, dans le même rôle ne lui a pas donné. Le tableau de Los Angeles, grâce à quelques détails apparemment anodins mais qui sont loin de l'être, ensoleillé de forme, pourri de fond, est très vivant et crédible. Quelques personnages secondaires bien croqués, en particulier le petit chef de bande taré et un peu flippant véritable ancêtre de Joe Pesci dans "Les Affranchis", rendent le tout vraiment intéressant. La première heure est le meilleur d'Altman mais dans l'ensemble, en dépit de quelques coups de mou, c'est peut-être le meilleur film d'Altman tout simplement.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    252 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    S’il y a bien un cinéaste américain qui avait son propre style inimitable, c’est Robert Altman. Testant plusieurs genres dans sa carrière, il passa inévitablement par le film noir, avec Le Privé.

    Film expérimental plus que véritable film noir, Le Privé tend vers le pastiche tant il use des codes plus que redondants des films noirs, sans jamais, pourtant, en abuser et fatiguer un spectateur qui ne peut qu’admirer la caméra jamais fixe du génial Altman. Si ce dernier filme bien, il ne peut totalement faire oublier un scénario aux abonnés absents, qui n’a pour lui que quelques piques bien senties, deux ou trois moments originaux (tous ceux avec Mark Rydell, excellent) et une conclusion bien sympathique. En effet, le film effleure les deux histoires sans jamais rentrer en détail et seuls les acteurs arrivent au niveau de la mise en scène. Elliott Gould y est absolument parfait en archétype du privé râleur, dragueur et malchanceux, Sterling Hayden, le doucereux Henry Gibson et bien sûr Mark Rydell, plus drôle que terrifiant. Deux curiosités sont à signaler : la première est Arnold Schwarzenegger qui y fait une apparition avec une coiffure à la Bernard Thibaut et une moustache (il y finit d’ailleurs torse nu) vers la fin du film. La deuxième curiosité est la musique du film, par John Williams, qui est le seul morceau qu’on entendra dans le film, malgré l’omniprésence de ladite musique. En effet, chantée par différents groupes, orchestrée de façon différente et même fredonnée par les personnages, The Long Goodbye est le seul morceau qu’on entend dans ce film, une idée originale, mais qui porte ses fruits, créant une atmosphère assez étrange et immersive.

    Ah si seulement The Long Goodbye avait eu un scénario compétent, le film aurait été un classique. En l’état, ce n’est qu’un objet original, étonnant, virtuose par moment, mais un peu vain.
    cylon86
    cylon86

    2 261 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    Loin de l'image du détective privé immortalisé par Humphrey Bogart, Robert Altman livre avec "Le Privé" une réjouissante variation sur le film noir moderne. Son héros, Philip Marlowe, délicieusement interprété par un Elliott Gould tout en gouaille et en nonchalance, est un homme un peu paumé, qui perd son chat, fume clopes sur clopes et s'en prend un peu plein la tronche sans vraiment réussir à s'imposer. S'il est intelligent et qu'il a du flair, il se fait souvent malmener mais comme il le dit si bien : "it's okay with me". Dès le début du film, Altman et sa scénariste Leigh Brackett montrent bien que l'intrigue n'est pas primordiale : on y voit Marlowe tenter de nourrir son chat, sortir faire des courses, reluquer ses voisines qui font sans cesse du yoga les seins à l'air et chercher son chat qui se fait la malle. Comme son copain Terry Lennox que Marlowe emmène lui-même au Mexique avant que celui-ci ne se fasse sauter le caisson, accusé du meurtre de sa femme. Alors que tout le monde classe l'affaire, Marlowe fouine gentiment, est chargé de retrouver un écrivain alcoolique (Sterling Hayden, impérial), se fait malmener par un gangster dont la violence et la nervosité annoncent celle de Joe Pesci dans les films de Scorsese et fait un tour par la case prison. Malgré tout il enquête sans avoir l'air d'y toucher tout comme le scénario, généreux en seconds rôles cocasses (un gardien de résidence imitateur d'acteurs, des voisines plantureuses, un homme de main consciencieux) avance sans avoir l'air vraiment construit alors qu'il fourmille de détails. Certes, l'intrigue est brumeuse, fidèle à Raymond Chandler mais Altman transforme le film noir en film cool, détendu et en même temps assez cynique, comme à son habitude. La force du film tient d'ailleurs à la façon dont Altman s'attarde sur le fourmillement de vie de ses décors (un poste de police bruyant, des chiens qui s'accouplent dans une rue au Mexique) mais aussi et surtout au charme fou d'Elliott Gould qui compose un Marlowe atypique, plus humain, un peu paumé mais toujours aussi malin quand il s'y met. Ses réparties sont cocasses et le film ne tarde pas à s'imposer comme l'un des meilleurs d'Altman.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    115 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2013
    Quintessence du film noir revival des années 70. A ranger aux côtés de Night Moves (la Fugue) d'Arthur Penn. Elliot Gould est à l'image de son chat, tout en souplesse et lenteur délectables, traînant derrière lui l'odeur âcre de son indissociable mégot, montrant patte de velours en toutes circonstances et sachant toujours fort heureusement comment retomber dessus. L'intrigue est belle en ce qu'elle se développe aussi bien géographiquement que sur le plan de l'épaisseur du mystère et des sentiments suscités, des valeurs aussi (l'amitié, un traître mot) surgies du passé mouvementé de notre héros qui au final tient plus du gros gentil matou que d'un impitoyable félin à l'affut. C'est pour ça qu'on l'adore, comme on restera bluffé par la formidable prestation de Sterling Hayden.
    Benjamin A
    Benjamin A

    650 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Après Humphrey Bogart et avant Robert Mitchum, c'est au tour de Elliott Gould d'enfiler le costume du détective privé Philip Marlowe, personnage imaginé par l'écrivain Raymond Chandler à la fin des années 1930. Sous la caméra de Robert Altman, le détective enmène en urgence un de ses amis, Terry Lennox au Mexique mais dès son retour, il apprend la mort de l'épouse de Terry et se voit accuser de complicité de meurtre...

    Robert Altman actualise à sa façon le film noir et ce dès l'excellente première scène où il n'y a pas d'intrigue mais juste le détective dans sa vie de tous les jours entre son chat, ses voisines hippies et son réveil nocturne. Et dès cette introduction, il nous met de suite dans l'ambiance avec ce héro qui s'avère très loin de l'image laissé par Bogart. Personnage qui n'a pas le charisme de ce dernier mais qui s'avère désinvolte, cool voire même nonchalant toujours avec sa clope au bec et surtout que l'on prend un grand plaisir à suivre.

    Si l'intrigue est importante et bien ficelé, Altman attache au moins autant d'importance à Marlowe ainsi qu'à la galerie de personnages que l'on trouve autour. On y croise son pote qui veut se barrer à trois heures du matin au Mexique, un docteur très ambigu, un chat qui fugue ou encore un romancier alcoolique à la Ernest Heminghway. Galerie de personnages alternant plusieurs humeurs et donnant différents tons aux films entre thriller, drôle ou drame, ce que Altman maîtrise à merveille pour notre plus grand bonheur.

    Altman joue avec les codes du film noir où l'on retrouve plusieurs éléments, de l'enquête alambiqué à des personnages où les frontières entre le bien et le mal sont souvent très flous. Mais aussi avec Marlowe, il donne une dimension humaine à son récit où on se sent proche de ce personnage qui fait son enquête d'un air désabusé et désinvolte. Ce dernier est d'ailleurs très bien incarné par Elliot Gould qui s'avère surprenant et attachant. Dans l'ensemble le casting est très bon, à noter aussi une des premières apparitions de Sschwarzenegger au cinéma dans le rôle d'un homme de main.

    Altman sublime Los Angeles à travers un visuel très 1970's qui lui donne un charme désuet. Derrière la caméra, il est là aussi brillant, trouvant toujours de superbes plans et mettant parfaitement en valeur ses personnages. Il maintient la tension tout le long et retranscrit aussi très bien les années 1970 comme en témoigne la première scène avec l'intérieur de Marlowe ou ses voisines. A noter la B.O. de John WIlliams, très loin de ce qu'il a pu faire par la suite et qui joue avec des variations de la superbe chanson "The Loog Goodbye"
    Brillamment mis en scène et réalisé, Altman adapte à sa sauce le film noir et le personnage de Marlowe et nous livre l'un de ses meilleurs films, haletant et passionnant. Elliot Gould, parfait opposé de Humphrey Bogart, donne sa désinvolture et sa coolitude au célèbre détective.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2024
    Pour réaliser Le privé, Robert Altman s’est appuyé sur un scénario de Leigh Brackett, adaptation du roman The long goodbye de Raymond Chandler. Le titre du roman a été conservé pour titrer le film dans sa version originale. Cette adaptation libre des écrits du créateur du personnage de Philip Marlowe fut d’ailleurs plutôt décriée à la sortie du film dans les grandes salles de cinéma. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/lumiere2023/#LP
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 010 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Altman nous donne sa vision du privé version Marlowe des années 70, campé par un Elliot Gould qui emprunte les habits de Bogart, apportant toute la dérision qui faisait défaut à Boggie. Il faut dire que la vague hippie est passée par là et qu’en confiant le rôle à Gould fortement marqué par sa prestation de médecin « jean foutre » dans Mash , Altman ne pouvait prendre une autre direction. L’intrigue est plutôt bien ficelée et constamment filmée de nuit en opposition avec celle où évoluaient Tony Rome (Frank Sinatra) ou Lew Harper (Paul Newman) qui se déroulaient sous le soleil éclatant de Floride ou de Californie. Marlowe est un solitaire et sa vie ne semble pas des plus joyeuses. En particulier ses rapports avec les femmes sont peu développés alors qu’on pouvait s’attendre à un héros volage comme le veut l’archétype de la profession. On peut noter des apparitions furtives de David Carradine et Arnold Shwarznegger
    this is my movies
    this is my movies

    621 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2016
    4ème adaptation de R. Chandler et 4ème acteur différent à se plonger dans l'imper de Philip Marlowe, E. Gould y apporte une bonne dose de dérision tout en restant imprévisible, froid et facilement manipulable par les femmes. L'enquête est comme toujours très tortueuse et réserve son lot de sordides et de mecs louches. Derrière la caméra, R. Altman est en grande forme avec un mouvement incessant du cadre ce qui insuffle un dynamisme extraordinaire. Bon, parfois, les marmonnements de Gould sont un peu agaçant mais l'intrigue avance bien, devenant parfois insoluble ou s'égarant dans une histoire secondaire où éclate à nouveau l'immense talent de S. Hayden. Film noir qui ne reprend quasiment aucun des codes visuels des genres mais qui en garde le fond, y apportant une dimension plus urbaine et réaliste. C'est sombre, poisseux, sordide et sans pitié. D'autres critiques sur
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    54 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    Un film d'une grande drôlerie, qui ne se prend pas au sérieux, mais offre une galerie de personnages exceptionnelle. Elliott Gould est toppissime en privé je m'en foutiste, et la palme va aux voisines les plus géniales de l'histoire du cinéma. Reste une mise en scène habile et toujours emprunte d'une folie propre au réalisateur : les arrières-plans sont juste à tomber. Le scénario alambiqué n'est pas le plus fin de l'histoire mais tout ça fait un film en forme de grande bouffée d'air frais.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2010
    Un peu trop un exercice de style pour faire un vrai chef d’œuvre, mais quand c’est aussi brillamment mené… Le coup de génie est d’avoir actualisé l’adaptation du roman au moment de la réalisation, au début des années 70. L’esprit de Chandler, mélange de chevaleresque et de cynisme du personnage central et d’opacité de l’intrigue, est superbement restitué, sans qu’une reconstitution ne vienne parasiter la chose de son aspect muséal (c’est le gros reproche qu’on peut faire à un film comme Chinatown de Polanski). Dans le même temps on a quelques dingueries dans la couleur de l’époque (les voisines de Marlowe) plutôt amusantes, avec la vision d’aujourd’hui. La touche d’originalité est dans le final, bien coupant, bien brutal, bien méchant… Altman est inégal, Le privé est dans ce qu’il a fait de mieux.
    Backpacker
    Backpacker

    55 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2007
    Très bon polar, plus humoristique que cynique, fort bien maîtrisé par Robert Altman. Un bémol toutefois : l'histoire part sur les chapeaux de roue avant de somnoler pendant près d'une bonne heure suite à un manque certain de rythme. Heureusement, le coup de théâtre final nous réconcilie avec l'ensemble de l'oeuvre et nous donne le sentiment d'avoir vu un film réussi...
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    23 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2008
    Second film de Robert Altman que je visionne et une fois de plus j'ai beaucoup aimé ! Le personnage mythique de Raymond Chandler (déjà porté par Bogart entres autres) est cette fois çi interprété par le trés bon Elliot Gould qui apporte au personnage un humour et une décontraction trés plaisante. Nombreuses sont les qualités du film comme le raffinements des dialogues, le personnage central, les décors, la qualité visuel et l'intrigue bien que passante au second plan, pas dénuée d'intérêt avec une fin suprenament froide et cynique, contraste avec le reste du film. Peuplés de personnages tous timbrés sur les bords on assiste pour cette raison à des scènes d'un humour percutant. Joyeusement interprétés par toute une bande qui s'en donne à coeur joie (Sterling Hayden énorme !) The Long Googbye se laisse regarder avec plaisir et intérêt (l'enquête). Les évenements sont typiques du polar mais ils sont ammener avec un décalage et une passivité qui rend au bout du compte le récit unique. Rare sont les plans fixes d'Altman car éprouvant toujours le besoin de faire un travelling ou de zoomer, même légé. Cela devient lassant vers la fin mais ne gâche pas nécéssairement le plaisir. La photo est belle, les décors toujours bien choisies ainsi que les intérieures. Un polar un peu noir, trés jouissif et original.
    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    L’univers de Raymond Chandler (célèbre auteur de romans noirs) visité par le cinéaste Robert Altman (auquel on doit quelques films bien connus). Voila un programme qui est tout à fait tentant. La première chose la plus flagrante qui apparaît lors du visionnage de ce « Privé », c’est qu’Altman ne se concentre quasiment pas sur l’histoire. celui-ci préfère travailler l’ambiance et s’attarde également sur la psychologie de son personnage. Philip Marlowe apparait comme un homme désinvolte, à l’humour pince sans rire agrémenté de quelques vannes croustillantes et bien empreintes de cynisme. Le plus intéressant dans le personnage de Marlowe, c’est qu’il est en décalage complet avec son époque. Il se conduit contrairement aux normes fixées par la morale de l’époque. Dans son rôle, Elliott Gould est simplement excellent et on éprouve une réelle sympathie pour ce personnage à la fois relax et irrévérent. Il est d’ailleurs bien dommage que cet acteur ne soit pas plus connu chez nous. Tout cela démarre sur les chapeaux de roues (la première demie heur), puis l’ensemble somnole un peu pendant à près une heure avant de déboucher sur un final super convaincant dans lequel le personnage principal semble accepter ce qu’il est. Il n’est pas toujours évident de se lancer dans la réalisation d’un exercice de style. Altman se démerde bien. Très bien même.
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