Avis : Kill Bill: Volume 2 - Page 6

Black Mamba poursuit sa quête dans cette conclusion, en léger retrait, du diptyque « Kill Bill ». Moins extravagant et parodique, ce second volume, plus proche du western, accentue sa dimension psychologique et intimiste entre les deux principaux rivaux qui vont pouvoir enfin croiser le sabre sous l’oeil flamboyant mais plus sage de la caméra de Quentin Tarantino. Un enrichissement plus humain, plus sombre également, qui passe par davantage de dialogues - fort bien écrits par ailleurs -, d’humour et d’émotions sans pour autant négliger la résonance des séquences d’action. Affrontant Michael Madsen, Daryl Hannah et David Carradine, Uma Thurman y est toujours aussi formidable.

Après un excellent Kill Bill, la suite d'abord prévue pour constituer un seul film avec la première partie sort un an après et déchaîne le vengeance de celle que l'on dénomme bien vite Béatrix Kiddo face à la borgne Elle Driver, Budd et ses allures de cow-boy, et pour finir son frère Bill, que l'on voit dans la première scène du film qui se passe en pleine répétition du mariage. On y apprend notamment les motivations de Bill spoiler: qui, au-delà du simple fait que Béatrix ait quitté son organisation, n'avait pu accepter qu'elle le délaisse pour celui avec qui elle s'apprêtait à se marier.


Si le rythme de ce nouveau film n'est pas aussi intense que celui du précédent, certains passages impressionnent par leur excellence tout en enrichissant grandement le background général : c'est notamment le cas de l'entraînement avec son maître Pai Mei spoiler: (qui débouche sur l'éclatement à mains nues de sa tombe depuis l'intérieur dans le présent)
, du combat face à Elle Driver spoiler: pendant lequel elle lui arrache son seul œil restant,
et bien sûr du final avec Bill qui l'oblige d'abord à rentrer dans un dialogue spoiler: alors qu'il détient sa fille avec lui comme s'ils vivaient une vie normale.


spoiler: On apprend alors que Bill est son véritable père et que Béatrix avait quitté l'organisation pour protéger son enfant à naître, ne voyant pour elle aucun avenir dans un tel environnement.
La mise en scène des dialogues est toujours de grande qualité et pallie largement le manque d’action qui peut parfois se faire ressentir. La violence est moins présente mais reste très marquée dans des cas toujours aussi variés entre le coup de fusil à pompe en pleine poitrine, spoiler: l’enterrement vivant
, la morsure du mamba noir, l’arrachement des yeux spoiler: (dont un par Pai Mei face au manque de discipline d’Elle Driver)
, le meurtre avoué spoiler: du maître
et surtout la tension qui s’abat en plein dialogue alors qu’on sait ce qui va arriver dans la chapelle.

Les musiques de la deuxième moitié du XXème siècle continuent de bercer le récit, notamment deux mélodies de l’illustre Ennio Morricone, et on retrouve l’esthétique des ombres chinoises lors de l’entraînement de Béatrix avec son maître. Pas tout à fait aussi bon que son prédécesseur, Kill Bill 2 conclut tout de même extrêmement bien ce grand classique du scénario de vengeance grâce au talent et au charisme des acteurs, notamment David Carradine qui a une place centrale en tant qu’antagoniste principal. Du grand tarantino !

Un immense hommage à la fois aux western et aux films d'art martiaux asiatiques des années 80! "Kill Bill : Volume 2" est en tout point supérieur à son prédécesseur, et réserve des scènes affolantes et non dénuées de violence jubilatoire! On retiendra l'immense cameo de monsieur Samuel L Jackson!

Un deuxième volume tout aussi intéressant que le premier. Moins sanglant (on est loin du carnage dans le premier film) et plus axée sur , l'aspect psychologique des personnages, les dialogues et rebondissements. Cette nouvelle ambiance relance efficacement la machine pour ne pas ennuyer le spectateur avec la même recette. Un film culte qui mêle philosophie, suspens, action avec des plans d'une splendeur absolue. Les personnages restent haut en couleur, pertinents et crédibles. Le scénario est très intéressant. La scène dans le désert reste ma favorite, avec cette touche western. La bande originale aussi bonne que celle du premier film.
4,5/5

Une suite souffrant de quelques longueurs, mais qui offre toutefois un final captivant. Moins tourné vers l'action que le premier volet, et travaillant en profondeur son personnage principal, Tarantino clos magistralement son diptyque. Quelques scènes mémorables, et une musique toujours aussi envoûtante. Un régal.

Quelques mois plus tard, Quentin Tarantino nous offrait sur un plat d’argent la suite de son diptyque sur Kill Bill. Un deuxième et donc, dernier opus de cette saga, nous racontant comment une tueuse à gage avait été mise à mort par son « maître » lors de la répétition de son mariage. Manque de pot, elle s’en est sortie indemne, mais n’a pensé qu’à une seul chose, se venger ! Enceinte à l’époque du drame, elle s’en est sortie après quatre ans de coma, avec sa petite fille laissée pour morte. C’est alors qu’elle décide de tuer tous ceux qui sont responsable de ce carnage, les membres de l’organisation des Vipères Assassines, ainsi que leur chef : Bill.
On retrouve pour cela, quelques acteurs déjà présents dans le premier opus : Uma Thurman, Michael Madsen & Daryl Hannah, ajouté à cela, deux ou trois têtes d’affiches comme David Carradine, alias Bill, Samuel L. Jackson, alias Rufus le pianiste du mariage & Gordon Liu dans le rôle du maître Pei Mei, et le compte y est !
Quentin Tarantino nous réalise bel et bien un film de vengeance, on constatera tout de même qu’il y a moins de scènes de massacre, laissant plus de place à la réflexion, à base de flash back et d’émotions. Entre deux ou trois meurtres, il emprunte les codes du western spaghetti pour nous étonner de plus en plus. Une réalisation soignée, des acteurs à la perfection, il ne manque rien pour clore en beauté cette œuvre à la fois originale et frappante !
Si bien qu’au final, on est bien triste que cela se termine aussi vite, on en redemande encore !

Suite et fin de la sanglante histoire de la mariée la plus dangereuse de l'Histoire du 7ème art, by Tarantino. Toujours en forme d'hommage à certains genres mythiques du cinéma, un peu moins le film de sabre asiatique et davantage le western (sans oublier certains clins d'oeil au film d'horreur), le réalisateur distille une oeuvre à la fois poétique et sanglante, en nous révélant la dramatique hisoire de cette mariée et de sa quête obsesionnelle du meutre de son pire ennemi Bill, qui se révèle finalement être un peu plus que ça. Une oeuvre magnifique, qui conclut parfaitement un dyptique à part, inimitable et irremplacable d'un réalisateur décidément seul au monde dans son domaine très particulier.

Toujours aussi libre, Trantino prend cette fois un virage à 180 degré avec ce volume 2. Alors que le premier proposait de monstrueuses scènes d'actions surréaliste, celui ci est plus porté sur l'humain, le drame et la psychologie des personnages. Alors que le premier était un vibrant hommage aux films d'arts martiaux le deuxième rend hommage aux westerns.
Kill Bill est une oeuvre cinéphilique pour cinéphile une preuve d'amour au cinéma.

Un Kill Bill 2 bien meilleur que le premier pour ma part!
On a ici beaucoup moins de combats, sans cependant enlever ce qui fait la base de ces films, à savoir la vengeance à tout prix de notre chère Black Mamba. Les acteurs sont tous excellents, on s'attarde un peu plus que dans le précédent sur le passé du personnage principal, de sa relation avec Bill et ce n'est vraiment pas dommage, j'ai retrouvé ici ce que j'aime chez Tarantino: des dialogues originaux et particulièrement bien écrits (le dernier face à face en Béatrix et Bill est vraiment plaisant!), bien sûr une BO parfaite, malgré quelques incohérences, j'ai vraiment bien apprécié! :)

Dans cette suite de l'excellent Kill Bill volume 1, Tarantino revient à ses premières amours c'est-à-dire des scènes de dialogues assez longues mais de grande qualité.

Dans ce deuxième opus, notre mariée poursuit sa vengeance avec trois autres ennemis à tuer. ceux-là seront d'ailleurs plus coriaces et feront de la résistance.

Abordant un type de violence différent, Tarantino done à son film une allure "too much" et barré et nous offre des mometns cultes comme l'enterrement de la mariée vivante, la piqure de serpent et le monologue sur les caractéristiques de ce serpent, le dernier oeil d'une ennemie et enfin le passage sur l'entraînement que Bill a fait suivre à la mariée lorsque celle-ci était encore sous ses ordres.

Enfin, la rencontre finale avec Bill vaut son pesant d'or avec des dialogues parfaits, des moments étranges et une conclusion sobre mais très symbolique.

Toujours magnifiée par la belle Uma Thurman et une bande-son exquise, le film puise également son intérêt dasn les prestations remarquables de Michael Madsen et surtout David Carradine.

Un mélange de Sergio Leone et des productions Shaw Brothers, le tout savamment mixé par Tarantino ne peut donner qu'un excellent film... Dans un style plus lyrique et où les personnages ont plus de profondeur, le film est tout aussi réussi que le volume 1.

Kill Bill vol 2, ce n'est pas seulement la suite du 1er, c'est aussi la suite d'un hommage profond de ce cher "TARANTINO", on garde la forme qui est constitué d'arts martiaux et de sabres et on change le fond, cette fois ci plus typé "western". Et la sauce reprend, toujours de très bon acteurs, une mise en scène bien évidemment aussi soignée, moins d'action, plus de parlote, et ce n'est pas pour nous déplaire. Et quand on a fini de visionner cette oeuvre on comprend pourquoi les deux films sont si rapprochés, c'est tout simplement parce que l'un ne va pas sans l'autre, si vous en aimez un, vous aimerez l'autre, et tout le lot de nouveautés qui va avec. Cette suite est loin d'être commerciale, elle apporte grandement à la narration, et une fois les DEUX oeuvres finies on se dit : " Quentin Tarantino aime le cinéma, et il l'a prouvé, tout au long des ces quatres heures, en nous servant un grand film, jouissif..."

Après un premier volet qui montrait toute la virtuosité et la folie créatrice de Tarantino, Kill Bill Volume 2 lorgne plus du côté du western. Le rythme est plus lent, l'intrigue plus resserrée, et les personnages prennent un peu de profondeur, même si le film a pour but premier de divertir et de procurer un authentique plaisir de cinéma. Tout est culte : de Pai-Mei au cercueil, en passant par la technique des cinq doigts. Rarement on aura vu un réalisateur conjuguer art et jubilation avec un tel talent. La mise en scène est toujours aussi impeccable, le scénario, bien que simple, s'avère ambitieux, drôle, décalé et même un peu provocateur. Tarantino brise les codes de la fiction, fait des flash-backs de quinze minutes pour expliquer que la mariée sait casser le bois, développe des dialogues à rallonge. Tout est neuf, tout est risqué, tout fleure le plaisir et l'envie de créer, l'envie de rendre hommage à différentes cultures de cinéma. Un régal de bout en bout, improbable mais impeccable. Un chef d'œuvre comme tous les films de Tarantino .

Moins réussi que le premier volet, ce deuxième film reste intéressant. Le scénario suit son court, moins nerveux, plus dramatique, mais toujours aussi maîtrisé.
Les acteurs et actrices jouent aussi et le film est toujours aussi brillamment réalisé.

La mise en scène de Tarantino se revele toujours aussi fascinante, mais niveau scénario le bricolage est de rigueur. Kill Bill épisode 2 est a la hauteur du premier volet : un bon film qui ravira les fans de son auteur.