Ah que de souvenirs ! L'un des premiers films que j'ai enregistré en VHS alors que j’étais haut comme trois pommes. Je ne me lassais pas de regarder cette merveille pleine de fantaisie, avec cette belle idée : faire d'un jardin pavillonnaire le théâtre d'une superbe histoire d'aventure où des enfants, réduits à la taille de quelques millimètres, doivent affronter de nombreux dangers pour pouvoir retourner chez eux. Au programme, une succession de péripéties, toutes aussi captivantes les unes que les autres, déroulées dans d'impressionnants décors végétaux où chaque élément prend une autre dimension. Où un lego se transforme en maison, où une fourmi est utilisée comme monture et où un morceau de BN devient un immense festin. Ainsi, le film convie à revisiter la réalité à travers un voyage initiatique, déployant au passage une fine réflexion sur la différence et les rapports familiaux, et mettant à l'honneur des situations de solidarité qui finissent en réconciliation. Bref, un divertissement plaisant et intelligent que j’apprécie encore aujourd’hui comme au premier jour.
Revu avec plaisir cette comédie fantastique familiale. L'histoire est rigolote, les effets spéciaux sont bien conçus et il y a quelques séquences assez savoureuses à suivre, comme par exemple celles concernant la tondeuse à gazon, l'attaque de scorpion ou encore l'arrosage catastrophe. Un divertissement très agréable à suivre !
J'ai vu ce film quand j'étais une enfant et je m'étais bien amusée, c'est sûr je l'ai revue ce mois-ci et ce n'est plus le même enthousiasme car selon moi c'est vraiment un film pour les enfants. Je préfère garder le souvenir de mes 10 ans alors je mets deux étoiles.
Un film vraiment surcoté. Alors oui, pour l'époque les effets visuels et spéciaux sont très bons. Mais bon passez cela, et quelques scènes dans l'herbe, c'est l'ennui profond.
Un film assez original mais qui manque de bon sens. C’est un film réservé à un jeune public et qui reste globalement médiocre. Les acteurs sont bons mais les personnages sont je trouve assez pathétiques. Une histoire originale mais qui manque de dynamisme, de plus l’intrigue n’a rien d’exceptionnelle. Je ne peux pas dire que j’ai vraiment apprécié ce film. 07 / 10.
11 950 abonnés
12 157 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 2 avril 2024
Le tout premier long mètrage de Joe Johnston est un petit bijou d'inventivitè et de maîtrise technique extraordinaire! Avec ses trucages particulièrement rèussis et originaux, "Honey, I Shrunk the Kids" (1989) est devenu depuis sa sortie un grand classique de Disney! En chercheur excentrique et loufoque, Rick Moranis trouve en Wayne Szalinski un personnage d'inventeur fantaisiste et tête en l'air qui lui sied à merveille! Ce dernier rèduit la taille de ses enfants (dont la très craquante Amy O'Neill) et deux de leurs voisins avec un rayon laser, fruit de son imagination, dans une suite de mèsaventures palpitantes et d'action trèpidante! Voilà donc les gosses - imaginès par le trio Stuart Gordon / Brian Yuzna / Ed Naha - rèduits à l'ètat de lilliputiens (0,6 cm !) face à un monde dangereux et terrifiant! La pelouse du jardin devient alors une expèdition de mille et un dangers où chaque touffe d'herbe mesure facilement plusieurs mètres de haut! Le point fort du film, ce sont les F / X purement optiques, aussi gèniaux que la B.O du regrettè James Horner! Pour s'intègrer à cet environnement de gosses miniaturisès, il faut donc voir absolument cette production Disney de la fin des 80's...
Le professeur Wayne Szalinski est un scientifique qui ne s’avoue jamais vaincu. Moqué par ses pairs, il persiste à vouloir mettre au point un rayon laser capable de rétrécir les objets, jusqu’au jour où ce dernier se déclenche malencontreusement et réduit ses enfants et ceux des voisins de façon microscopique. Les voilà livrés à eux-mêmes au beau milieu de la jungle de leur jardin où le moindre brin d’herbe prend la taille d’un baobab et une fourmi celle d’un monstre gigantesque.
Chérie, j'ai rétréci les gosses (1990) est le premier long-métrage de Joe Johnston (Jumanji - 1995), ce dernier réalise ici un excellent film d’aventure familial où le spectateur ne cesse d’aller de découverte en découverte. Imaginez le cultissime L'Homme qui rétrécit (1957) de Jack Arnold remis au goût du jour à travers une aventure trépidante où quatre enfants microscopiques se retrouvent perdus au beau milieu d’une jungle où le danger se trouve derrière chaque brin d’herbe.
La force du film réside bien évidemment dans les innombrables décors qui ont été créés pour donner vie à ce jardin devenue jungle où le moindre brin d’herbe peut servir de rampe façon toboggan, une flaque d’eau se transforme en rivière, les gouttes d’eau sont des bombes (à l’échelle Lilliputienne), les Légo® sont tellement grands que l’on peut y dormir à l’intérieur, les fourmis deviennent de gigantesques animaux préhistoriques et la tondeuse à gazon un monstre d’acier.
C’est réellement tous ces éléments mis bout à bout qui font beauté de ce film, même plus de 30ans après sa conception, même si certains effets ont un petit côté suranné, force est de constaté que le film n’a rien perdu de sa superbe, il reste encore aujourd’hui un film bluffant tant au niveau des décors que de la mise en scène, alternant plans en transparence et stop-motion. Le travail des textures est lui aussi épatant, les décorateurs ont poussé le vice jusqu’au bout, comme-ci le film avait été réalisé au microscope façon Microcosmos : Le peuple de l'herbe (1996). Un travail de forçat qui pousse au respect car de nos jours, aucune major se donnerait la peine de financer un tel travail, tout serait recréé numériquement sur fond vert, avec pour résultat un rendu bien plus fade et impersonnel.
Un excellent film d’aventure familial qui rencontrera un très beau succès (mérité) lors de son exploitation en salles, puisqu’il rapportera plus de 12 fois sa mise de départ. Disney ne s’arrêtera pas en si bon chemin et adaptera deux autres suites avec Chérie, j'ai agrandi le bébé (1992), Chérie, nous avons été rétrécis (1997), ainsi qu’une série télévisée (1997/2000) et même un spectacle stéréoscopique en 3D exploité dans ses parcs Disneyland avec Chérie, j'ai rétréci le public (1998).
Mais qu'est-ce que ça sent bon les 80's et les 90's cette comédie familiale de Joe Johnston ! Le truc à plus de 30 balais mais question effets spéciaux et décors c'est toujours assez génial avec une intrigue aussi simple que canon et des comédiens, jeunes comme confirmes hyper attachants. C'est vraiment un type de cinéma qu'on ne voit plus et c'est bien dommage parce qu'il y a tout ce qu'il faut où il faut et on passe un excellent moment, drôle, émouvant et dynamique. Pour ma part c'est indémodable !
Comédie atypique, Chérie J'Ai Rétréci Les Gosses est un bon film familial. L'histoire nous fait suivre comment des enfants vont se retrouvés rétrécis et nous fait vivre une aventure singulière. C'est plaisant à regarder car cette situation cocasse donne lieu à des scènes drôles et surprenantes. Car oui, voir le monde quand on fait six millimètres est une expérience intéressante. Les perspectives changent radicalement et tout cela est très bien exploité ici. Malheureusement presque toutes les scènes se passent au même endroit et le film manque cruellement de décors plus variés. Le jardin est un environnement sympa à explorer mais on a envie d'en voir plus car à la longue le cadre se répète. Malgré ça l'originalité du scénario prend le dessus, surtout que l'humour proposé est plaisant. C'est clairement pour tout public même si les personnages adultes entretiennent des relations pas très agréables avec leurs enfants. Et c'est le cas pour les deux familles qu'on suit. Autant les enfants sont appréciables, autant les adultes ont des attitudes étranges envers leur progéniture ce qui ne les rends pas très sympathiques. Le casting lui est bon, on retiendra surtout le sourire de Marcia Strassman. En tout cas le groupe d'enfants est réussi et on prend plaisir à suivre leurs péripéties. Mais celle qui crève l'écran c'est "mimi" la fourmis qu'on oubliera pas de sitôt. Il faut dire que les effets-spéciaux sont par moments déconcertants notamment lors du combat qui est digne d'un film de série b. Mais c'est marrant et convenable globalement, puis ça a un certain charme. La réalisation elle est plutôt bonne et avec des idées. Reste une b.o. correcte accompagnant bien l'action à défaut d'être mémorable ainsi qu'une fin prévisible mais satisfaisante. Au final, Chérie J'Ai Rétréci Les Gosses est un film à voir peu importe votre taille.