Avis : Old Boy - Page 7

Régulièrement le cinéma asiatique nous offre des films complètements hallucinés où les psychopathes s'en donnent à cœur joie dans un déluge de violence et de sadisme. Une fois encore le scénario est milimétré, les acteurs géniaux et une fois encore le film vous prend directement aux trippes. Et bien sûr, on se demande ce que quelqu'un de sain d'esprit vient chercher dans ce type de film

Film important de la décennie 2000, Old Boy est une véritable claque cinématographique ! Le film, d'un rythme et d'une puissance rarement égalé, raconte la triste histoire d'un homme enfermé 15 ans dans une pièce où il assiste grâce à sa TV, à la nouvelle du meurtre de sa femme, dont il est le principal suspect. S'entraînant, devenant plus fort, on le fait mystérieusement sortir de sa prison au bout de 15 ans. Assoiffé de vengeance, il va chercher à savoir qui et pourquoi on l'a enfermé. Il va se retrouver au centre d'une machination aussi fascinante que machiavélique, faisant ressortir les fantômes du passé.
Porté par une musique somptueuse, Old Boy est fou, violent, déchirant par moment et terriblement efficace. Que vous soyez amateurs d'excellents scénarios, de films d'action choc ou de fins qui laissent sans voix, vous aimerez-vous adorerez- ce film.
La fougue peu commune de ce film rappelle de loin la folie du tout aussi réussi La Cité de Dieu, film brésilien ô combien puissant.
Je ne mettrai pas 5, en effet l'extrême violence du film peut rebuter certaines personnes, mais il reste un film très important et indispensable pour tout cinéphile !

Vraiment pas super. Le debut commence bien mais la fin gache toute l'intringue. Une grosse deception.

Ceux qui me connaissent savent à quel point j’accorde de l’importance à la mise en scène, que j’aime particulièrement les films coup de poing, et que j’ai une grande affection pour le cinéma Coréen.
Ça tombe bien, le film d’aujourd’hui regroupe ces trois aspects.

Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour et séquestré pendant 15 ans. Durant ce temps, il n’a pour seul lien avec l’extérieur qu’une TV sur laquelle il apprend le meurtre de sa femme. Il finit par être relâché et est contacté par celui qui l’avait enlevé.

C’est un film de Park Chan-Wook. J’avais hésité à vous parler de JSA, son premier succès qui est moins populaire, mais j’ai fini par choisir celui-là car c’est tout simplement un de mes films préférés.
Ce film est une leçon de mise en scène. Comme à chaque fois, Park Chan-Wook ne laisse rien au hasard. Chaque plan est millimétré, que ce soit le cadre, la lumière, les couleurs ou les mouvements de caméra, tout est là pour flatter la rétine. Le tout est mis en valeur par une BO remarquable qui reste en tête.
On retiendra surtout ce plan séquence devenu mythique lors d’une baston dans un couloir.

On a affaire ici à un thriller sombre et violent, qui comme souvent dans le cinéma Coréen mélange les genres, avec un humour noir, un côté burlesque, mais aussi une certaine poésie. Certaines scènes sont assez dures, mais la violence n’est pas gratuite et apporte réellement quelque chose au propos du film. Il y a un côté philosophique sur le bien et le mal, mais aussi sur la vengeance et ses conséquences.
Il y a de nombreuses ruptures de ton, comme les passages avec le personnage de Mido, qui offrent des moments oniriques au milieu de cette débauche de violence.

Le scénario est vraiment malin dans sa construction et propose un suspense qui tient en haleine tout du long.
Il y a une tension continue, un rythme frénétique et ça enchaine les rebondissements, en faisant continuellement douter le spectateur.
Ça va au bout des choses avec même un côté malaisant dans son twist final incroyable.
Ici, il n’y a aucun manichéisme, avec cet anti-héros auquel on a du mal à s’identifier ou cet antagoniste dont on peut comprendre les agissements.
Un grand chef d’œuvre, qui impressionne par sa forme, autant qu’il dérange et questionne par son fond…

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Si l'on oublis la fin qui est de mon point de vue totalement bâclée, Old Boy est un pur chef-d'oeuvre.

Grand Prix du Festival de Cannes 2004, Impossible de l'oublié, vraiment impossible ! Je me suis refait dans la semaine Requiem for a Dream de Darren Aronofsky, un autre film ou la violence règne et ou certaines séquences dépasse la limite de la sauvagerie ... Sa ma donné envie de revoir cet Old Boy, découvert il y'a 3 ans - j'ai pas réussi à le regarder de nouveau depuis - une nuit devant ma télévision ou j'avais tellement été choqué que je n'avais pu m'endormir. En trois années j'ai pu découvrir un autre travail de son réalisateur, Park Chan-Wook, Sympathy for Mr. Vengeance ( ainsi que Stocker ), en l’occurrence le premier volet du triptyque dont Old Boy est l'oeuvre centrale. Je suis plus partagé avec ce long métrage ci, mais je lui reconnait bien des qualités et bon nombre de point commun avec son successeur. Il faut être un peu fou pour faire un film de la sorte ? J'ai encore à moitié la gerbe rien qu'en repensant aux moment ou l'histoire révèle ces mystères, à coté de ça la scène du poulpe est un jeu d'enfant. Par la même occasion, on nous offre peut être une des plus belles scènes de combat tout film confondu, je veux parler de celle dans le couloir, hyper stylisé, filmé de coté dans un plan très long et surtout avec une virtuosité qui me laisse pantois. Choi Min-Sik, l’interprète principal sort une des plus grandes prestation d'acteurs que j'ai eu la chance de voir. Sa force est qu'il est capable de nous faire rire et de nous émouvoir et ceux sur une même séquence, il est véritablement déconcertant. Il est également très bon dans J'ai Rencontré le Diable de Kim Jee-Woon ( à refaire un de ces jours ). Ces partenaires sont tout aussi bons, chacun apportent sa pierre à l'édifice. Un long métrage de barbare, oui, mais pas seulement ! Une grande poésie en ressort, on peut meme aller plus loin et parler de lyrisme tant la partition qui nous est livré est d'une beauté éclatante. La musique se marie à l'atmosphère, d'ailleurs un supplément d’âme se greffe et nous donne le vertige, nous bouleverse - nous rend malade - et noue retourne tout simplement devant l'horreur. Autre point qui ma conquis, on est à la dérive, on subit avec les personnages les merdes qui leurs tombe sur la gueule, on est trimbalé dans tout les sens, on ne nous épargne pas grand chose et sa j'adore ... Quel fin !

Pour terminé cette critique une citation s’impose : " Ris et tout le monde rira avec toi, pleure et tu seras le seul à pleurer. "

Pouvez-vous seulement imaginer l'état des flatulences lorsque vous passez quinze ans dans un appartement minuscule sans sortir un seul instant ? Elles imprègnent inévitablement les murs, les carrelages, le lit, les draps et votre mental.
Lorsque vous relâchez l'auteur de ces pets de plus en plus moisis, il faut alors vous attendre à une explosion. C'est ce que montre ce film magnifique : une vengeance sublimée par des intestins en furie où tout participe à un festival de pets parfois moqueurs, déchireurs, rusés, timides, toussés, et mêmes coliques dans les derniers instants.
La dernière partie va d'ailleurs tellement loin qu'elle nous terrifie par sa cruauté et nous rappelle à quel point le pet moisi peut dévaster notre intégrité physique.

Film malsain...ce film m'a inspiré beaucoup de dégoût, je ne trouve pas de mot plus approprié. La violence ne m'a pas dérangé en soi, et j'avoue volontiers que la bande son est fort sympathique et que la mise en scène est vraiment bonne, mais celà reste un film que je déconseille vivement.
Je me demande vraiment quel peut bien être l'intérêt de mettre en scène un film avec un scénario pareil, de montrer à quel point un homme peut perdre toute sa dignité et son humanité suite à la "magie" et probablement un esprit déjà tordu dès le départ.
Orange mécanique m'avait plu car tout tournait autour de la déchéance de la société mais là c'est expliqué par un tour de passe-passe infondé. A éviter à tout prix malgré les critiques positives, et pour une fois l'interdiction au moins de 16 ans est absolument fondée.

Une épopée cauchemardesque pour le personnage principal de ce "Old Boy". Violent, immoral, sans concession... tous les adjectifs sont recevables pour qualifier cette oeuvre d'une puissance machiavélique ! Une réalisation implacable également, servie par une mise en scène remarquable et une performance de l'acteur principal salutaire au plus haut point. L'acte finale, que l'on attend avec une appréhension totale tout au long du film, constitue à elle seule la pierre angulaire de tout son histoire. Un twist magnifiquement orchestré et d'une perversité sans nom... Vous l'aurez compris par mes dires, "Old Boy" m'a marqué émotionnellement, et ce sera le cas pour vous dès les premières minutes...

Un film Sud-coréen ayant reçu le grand prix au Festival de Cannes 2004, par Quentin Tarantino lui même ?! C'est pas tous les jours que ça arrive, surtout lorsqu'on se rend compte qu'il s'agit d'un pure chef d’œuvre, d'un film mature et viscéral. Ici, la complexité courtise l'émotion brute et violente d'un cœur meurtri, d'une âme en peine en quête de rédemption et de vengeance. Le film transgresse les sages codes du thriller et du drame, puisant sa force au cœur même de l'atroce manipulation humaine, de la plus cruelle des injustice, de la plus terrible des révélations. Le génie Park Chan-wook nous régale de cette sombre trame, sinueuse et jonchée de sentiments destroys, de pulsions sexuelles et bestiales, incompréhension et de folie. Rarement un héros n'aura été aussi puissant et attachant que dans Old Boy. Jamais une mise en scène n'aura été aussi limpide et maitrisée que dans Old Boy. Une vertigineuse et puissante fable sur l’atrocité et la stupidité dont est capable l'Homme, sur l’entêtement qu'il affiche bien souvent, ainsi que sur le délire et la profonde dépression accompagnant sa solitude, son enclavement incompréhensible et soudain vis à vis du reste de la société. Aussi fin que brutale, aussi touchant qu’écœurant, Old Boy est un monolithe du cinéma asiatique et du cinéma tout cœur. Une offrande dégoulinante de mystères et de réflexions, mariant parfaitement l’inceste au plaisir, l'espoir à la douleur. Quasiment indispensable! 18/20

Deuxième opus de la trilogie de la vengeance de Park Chan-wook. Old Boy est un véritable chef-d'œuvre. Park Chan-wook réalise ici un coup de maître qui fera date dans l'histoire du cinéma. Old Boy est un film noir et cruel mais est également magnifique. Choi Min-sik est absolument formidable dans le rôle principal et le scénario est magistralement écrit et tient en haleine jusqu'au bout. Quelques scènes choques ajoutent à Old Boy une violence extrême ce qui renforce encore plus la noirceur du récit. On reste scotcher à son écran du début à la fin. Un film à voir impérativement et à ne louper sous aucun prétexte. Un monument.

Un film assez déconcertant ! Je ne suis pas un grand fan du cinéma asiatique, mais là je dois avouer que Old Boy m'a beaucoup plu. Celui-ci bénéficie d'une mise en scène superbe et inventive, ainsi que de scènes d'anthologie (je pense notamment au combat du héros en plan séquence durant 5min non-stop, ainsi qu'au face-à-face final). De plus, il ne s'agit pas d'une histoire banale de vengeance comme on a l'habitude de voir. En effet, le scénario est très recherché et extrêmement bien construit, bien qu'il conserve son lot de points obscurs. On suit avec attention le parcours du malheureux Oh Dae-Soo dans sa quête de réponse à sa séquestration durant 15 longues années, sans s'ennuyer une seule seconde. Les scènes de torture et de combat sont subtilement dosées. Du côté des acteurs, on ne peut que saluer la prestation d'exception de l'acteur principal, Min-sik Choi, ainsi que celles de tout le reste du casting. On pourra tout de même reprocher quelques passages pas forcément très utiles, et quelques facilités dans le déroulement de l'intrigue. Néanmoins, Old Boy se révèle être un excellent thriller psychologique, à la fois choquant et complexe, multipliant les twists pour notre plus grand plaisir !

L histoire est top la bande son bien
Mais que c'est long ... !!!! .... ..... !!!!!
!!!!!!!!!!!!!!!!

Grandiose. La mise en scène virtuose s'allie à un scénario d'une complexité redoutable. Si le film semble parfois virer dans le grand n'importe quoi, au final tout concorde. Les acteurs sont de plus tous excellents.

Je n'en ferais pas des tonnes sur ce film plébiscité dont tout le monde fait l'éloge et rajouterais juste mon petit grain de sable qui dit que je suis d'accord avec la masse: ce film est une claque, une leçon de cinéma. En plus de cela c'est clairement le meilleur de la trilogie sur la vengeance de Park-Chan Wook. Les deux autres sont de bons films mais beaucoup moins marquants, plus banals dirons-nous. Celui-là en revanche s’élèvera dans les anales du cinéma pendant de longues décennies (du moins je lui souhaite) car il s'agit vraiment de quelque chose d'assez incroyable. C'est tordu, savamment écrit, quasi impossible à anticiper, bien foutu, orchestré par une bande-son de malade, jouissif lorsqu'on comprend le but du film. Du grand art. Il suffit de le voir pour le croire.