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pierrre s.
336 abonnés
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1,5
Publiée le 23 avril 2019
De la violence et du gore à go-go pour finalement pas grand chose. J’espérai un polar sobre et torturé ou même une critique au vitriole du la société japonaise, je n'ai rien eu de tout ça.
Joli film. Ca commence à la Battle Royal en plus gore mais aussi marrant, et ça dérive en film de société avec la consommation de masse (cf. le girlband) pour ensuite finir avec de sublimes moments poétiques.
Mon deuxième Sion Sono après Love exposure. Une terrible satyre sociale de la société japonaise et notamment sur la pression que subit la jeunesse. On retrouve le côté gore et sans fard du réalisateur mais toujours utilisé dans un soucis de marquer, ponctuer et marteler le message désiré. C'est une vraie grande réalisation à découvrir par tous.
Ce film est un véritable gâchis car l'idée du scénario avait pourtant sa place, il y avait matière à développer. Mal réalisé, il comporte tellement d'erreurs que l'on nage dans la série Z. Les acteurs sont mauvais, le "faux sang" est une blague, rose fluorescent, il ne trompe personne et ce ne sont pas les nombreuses scenes gore qui rendront du crédit à cette histoire peu probable et aux incohérences souvent ridicules. Si l’enquête semble piétiner, les décisions et autres actions de la part de cette jeunesse délirantes ne tiennent pas debout un seul instant. Et que dire du doublage des voix française, une médiocrité. Je note une étoile pour l'originalité du scénario, sinon c'est très très mauvais !
Suicide Club est un film assez étrange, pas étonnant vous allez me dire venant de Sion Sono! La première scène met bien dans l'ambiance, c'est une scène de suicide collectif de dizaines d'adolescentes qui se jettent sous le métro. LA suite du film est difficilement intelligible et on ne comprendra jamais vraiment pourquoi il y a une épidémie de suicides (mal être du à la société moderne? On ne saura pas). Pas le meilleur de Sion Sono loin de là.
A mon humble avis, Sono Sion fait partie de ces réalisateurs japonais déjantés qui n’ont pas fini de jeter des pavés dans la marre. Biensûr il faut se mettre dans le contexte du Japon pour bien appréhender ce film. Dire que ce long métrage a déjà 11 ans ! J’ignore si le pays du soleil levant est encore aujourd’hui numéro 1 en matière de suicide mais je suis prêt à parier que la crise et la montée du chômage n’ont pas dû aider. Voici donc un thème sensible et délicat que l’on qualifie même de tabou chez nous autres occidentaux mais le rapport au suicide au Japon est tout autre et c’est bien pour cela que Sono Sion a voulu traiter ce sujet. Bien que ce soit ancré dans leur histoire et leur culture, le « progrès » technologique et l’arrivée d’internet ont fait naitre cette pratique morbide du suicide en réunion qui n’en finit plus de se développer. Alors, ici tout est exagéré, outrancier pour produire un effet choc sur le spectateur ce qui ne me parait pas être une mauvaise méthode pour faire réfléchir. La mise en scène est quasi surréaliste. Il mélange habilement tous les genres avec une 1ère heure angoissante tournée façon thriller où il nous déstabilise de temps en temps avec ce fameux clip de ce « girls band » âgé à peine de 12 ans. Jusque-là on restait dans une trame assez classique où l’on suivait l’enquête des inspecteurs mais là où il se montre original, c’est justement qu’il casse tout le rythme de son récit en changeant radicalement de direction. Je ne vais pas révéler les coups de théâtres de cette histoire mais vous pouvez être sûr que bien qu’il nous entraine dans un univers de l’étrange, presque fantastique, c’est bien une exploration de cet atroce phénomène pour tenter de trouver des réponses mais libre à vous d’interpréter cette petite bombe asiatique qui restera longtemps, voir toujours d’actualité…
Un film parfaitement réalisé et malicieusement mis en scène ! On reste un peu sur notre faim sur la véritable explication de ces suicides, cela reste confus, même si on nous donne une piste intéressante. En bref un film bizarre, voire bizarroïde, qui mêle humour noir, gore et réflexion sur l'adolescence...
Sion Sono balance un film sur le suicide avec une patte scénaristique bien présente mélangeant la violence, le second degré, le suspens et l'originalité dans un Tout complètement décalé. Le résultat ne plaira certes pas à tout le monde mais la qualité répond bien à l'appel.
Le premier long de Sono Sion et aussi le dernier de son oeuvre que j'ai décidé de regarder. Ni le meilleur, ni le plus accessible mais on reconnaît bien les bases de ses futures pellicules.
Suicide Club (2003) est avant tout un film gore (comme le prouve ses nombreuses scènes trash où un groupe d’une cinquantaine d’étudiantes se jettent sous la rame d’un métro ou d’autres se jettent depuis un toit d’immeuble). Du trash où l’hémoglobine coule à flot, entre les coupages de phalanges et le reste, les amateurs de gore en auront pour leur argent. Mais derrière tout cela, Sion Sono dresse en réalité le portrait peu flatteur d’un Japon en perte de repère. Ce n’est donc pas seulement un film d’horreur, mais un film où la réflexion nous pousse à réfléchir tout en nous montrant un autre visage des japonais. Dans la lignée de Battle Royale 1 & 2 (2001/2002), on déplorera hélas, le mauvais jeu des acteurs et le trop plein de sang (dénaturant les scènes tragiques).
Suicide club s'avère être bien maîtrisé sur de nombreux points. Un film original, violent, glacial, sur le thème du suicide chez les adolescants. Une réussite!!!
A Travers cette fable Sion sono fait passer son message concernant un japon déshumanisé souvent trop instrumentalisé et dont l'avenir est souvent bien sombre, le seul recours que trouve ces adolescent c'est d'en finir avec cette vie régit par la pression insoutenable et le peu d'intérêt que celle-ci représente à leurs yeux, Le japon on le sait symbole du High-Tech à travers le monde, les germes des nouvelles avancées technologiques voient souvent le jour dans le pays du soleil levant et Internet est mis en cause implicitement dans ce film, ce qui peut choquer c'est ( Hormis l'hémoglobine à outrance, plusieurs scènes dérangeantes qui sera sans nous rappeler l'oeuvre de Kubrick à savoir "Orange Mécanique" et notament les scènes avec l'instigateur "Génésis" ) la façon dont ses jeunes se suicident avec un sourire béat ne prenant pas conscience réellement de leurs actes mais envieux de s'affranchir définitivement de ce monde si ingrat on peut voir ce geste comme synonyme d'échappatoire de retrouver enfin une liberté qui leurs a été prohibé !! On voit que le réalisateur a du talent, mais l'ensemble est bien trop décousu
Après avoir été remué par Love Exposure du même réalisateur, l'heure était venue pour moi de découvrir davantage de films de Sono Sion qui a l'air d'avoir un style me correspondant. Et Suicide Club rejoint un peu cette idée que j'avais du cinéaste. L'ambiance change radicalement de Love Exposure qui brassait dans un riche mélange des genres, des émotions et uqi n'était pas avare en sensations. Suicide Club est différent, l'esthétique du film a été travaillée de manière à rendre l'ensemble plutôt crade, avec du gore kitsch et un grain particulier à l'image. L'ambiance du film est étrange, malsaine et le tout est traité avec la légereté qui caractérise les protagonistes adolescents du film. La mise en scène est inspirée sans être révolutionnaire en soi malgré quelques passages relevant du génie (Cette scène dans le bowling et surtout l'intro) et la photo comme je l'ai dit est travaillée pour rendre cette atmosphère très pesante, chose partiellement réussie. Le scénario peut paraître léger ou du moins plutôt évasif, Sono traite le problème snas jamais sembler vouloir le résoudre. Ca reste un film sur cette société japonaise à bout de souffle qui met la pression sur les épaules de la population et surtout des jeunes pour qui le suicide semble être un moyen tout à fait normal d'échapper à cette société et d'afficher une certaine forme de solidarité, par contre cette critique est implicite, nous sommes bien loin du film dénonciateur et pointeur. Les acteurs sont plutôt bons dans l'ensemble, je reprocherais juste à Sono d'avoir recours à quelques facilités du genre screamers (rares cependant) ou des ralentis assez pompeux. L'ensemble reste néanmoins très bon, original et vraiment intéressant. Un film marquant.
Un film étonnant et dérangeant de Sono Sion, avec une première séquence hallucinante de suicide collectif dans le métro. Une métaphore extrême de la société japonaise actuelle, dont il vaut mieux connaitre un minimum les moeurs pour mieux comprendre et apprécier le film, si éloigné des productions standardisées.
Film vraiment original, à ne pas mettre entre toutes les mains, et à ne pas prendre au 1er degré. Un jeu d'acteurs parfait, une ambiance pesante, des scènes cultes (cf. le début du film et la scène du bowling)... bref, que du bon ! Film qu'on est pas prêt d'oublier