Avis : Golden Door - Page 8

un thème intéressant mais quel gâchis! Des longueurs, encore des longueurs. Ils veulent en fait beaucoup trop et c'est dommage car l'idée de départ est plutôt bonne mais on s'ennuie terriblement!

Je me suis vraiment ennuyé devant ce film...trop..bcp trop de longueurs.Je comprends que l'on puisse apprécié mais moi je ne suis pas du tout client!1 étoile pour Charlotte et les paysages du début du film..et c'est bien payé!bof bof..

moi qui suis étudiante en lea et donc aussi de civilisation américaine, j'ai attendu beaucoup de ce film et je n'ai pas été déçue! une histoire de famille qui doit subir des choses humiliantes (fortunata et pietro sont superbes!) juste pour pouvoir vivre dans ce nouveau monde!! même si les décors sont simples, on sent tout de suite l'horreur et l'espoir de ces immigrés. j'aurais aimé que le début soit un peu plus vivant, mais la fin est splendide!
ce film donne de quoi réfléchir par rapport à l'immigration choisie...
je le recommande!

Ce film me rappelle une des choses que je hais le plus au monde: L'imigration choisie
Vous m'avez surment comprit...
A part ca j'ai trouvé que le début était dur a accrocher(un peu lent) mais par la suite c'est vraiment super! Je trouve sa dommage que il ne soit visible que dans quelques salles dans ma région(lorraine). Pour y aller c'est vraiment une sacrée expédition!
Un film à voir absolument!

Un film de costume sans intérêt...
Même si j'adore Charlotte Gainsbourg...
Je m'étais précipité pour aller le voir dès mercredi..;
je suis bien resté sur ma faim...

Elle était bien mieux dans 21 grams !

De très très belles séquences (et notamment celle où le bateau quitte le quai) cohabitent avec d'autres franchement ratées (la tempête pendant la traversée). Et ce syndrôme touche tout le film, qui met la barre très haut et ne la franchit qu'une fois sur deux. C'est beaucoup plus courageux, imaginatif et inventif que l'immense majorité de ce qui sort chaque semaine sur les écrans. Et pourtant, on n'arrive pas à aimer vraiment, la faute à un récit parfois abandonné (quelle est l'histoire du personnage de Charlotte gainsbourg ?) et à une mise en scène parfois à la limite de l'exercice de style et de la prétention. Le film aurait gagné à être plus simple, plus proches de ses personnages aussi, comme l'était "Respiro". Comme si le réalisateur n'avait pas (encore) le talent et l'expérience nécessaires pour s'attaquer à un film aussi ambitieux celui-là. A suivre.

j'ai été agréablement surprise par ce film, je l'ai trouvé original (prise de vue, mélange rêve-réalité), différent, bref, ça faisait longtemps que je ne suis pas sortie du ciné avec un sourire sur les lèvres! j'ai bcp apprécié les costumes aussi et l'humour italien si particulier ... les points négatifs: je trouve que Charlotte Gainsbourg se ressemble dans tous les rôles: gestes, regards, façon de parler...bof! et puis, aujourd'hui comme à cette époque, une grand-mère italienne ne montrerait pas ses épaules nues en public et serait, je pense, bcp moins à l'aise dans les douches collectives!!!!!!

Les 10 premières minutes sont certes lentes et m’ont sérieusement interrogé sur ma capacité à pouvoir être captivé l’ensemble des 1h48 restantes. C’était compter sans l’intelligence d’Emanuele Crialese, car cette lente immersion nous captive à nos dépens… et me voilà, bien plus vite que je n’aurais pu le souhaiter, de l’autre côté de l’écran à partager la candeur et l’espoir de ces personnages (fabuleux acteurs !!! mention spéciale à Aurora Quattrochi). Un bémol quant à la bizarrerie de certaines scènes qui, à mon goût sont de trop et n’apportent rien (d’où une étoile en moins). Donc un film original, intelligent et juste, parsemé de notes comiques bien agréables. Une œuvre qui rappelle que le cinéma peut être tellement plus qu’un vulgaire « bandit manchot »… et ça fait du bien !

Quittant une Sicile primitive, la famille Mancuso embarque pour le Nouveau Monde. Son voyage croise celui d'une Anglaise. Tout dans se périple est symbole et rêve. Chaque moment est pesé, même quand ça devient onirique. L'Amérique, qu'on ne voit jamais, nimbée par le brouillard, est la raison, un peu surhumaine et désincarnée. Les ânes, les poules et les serpents (l'ignorance aussi) augmentent la part du rêve. Une sensualité rare parcourt ce film, dans les regards, dans le regard. L'Océan a été parcouru.

film qui ne ressemble à aucun autre, donc soit on adore soit on déteste; moi j'ai adoré. réalisation intelligente, de bonnes trouvailles avec peu de moyens (la scène du bateau qui s'éloigne du quai). ce film est un mix entre du jacques tati et du western-spaghetti : plans longs chargés de sens, musique formidable soulignant l'intensité émotionnel des scènes, économie de dialogues (on n'a pas besoin de mots pour comprendre, ceux qui veulent du tout cuit-prémaché seront déçus), de vrais "gueules". J'aime tout voir au ciné, aussi bien des films d'actions où ça canarde ds ts les sens que de belles oeuvres. pour ce film je m'attendais à voir un chef d'oeuvre du 7ème art, à voir de l'artistique, eh bien j'ai été comblé.

Ce film est un beau clip, assurément.
L'image est souvent magnifique, on croirait des tableaux du 19 ème.
Le départ du bateau qui s'éloigne du quai, fabuleux !
Mais un clip sans histoire qui dure deux heures ...hum.

Pendant le 1er 1/4 d'heure, je me suis dit bon, il ne se passe rien, mais c'est l'introduction; 1ère demi-heure : là, je me dis, c'est rapé, y'en a pour deux heures !

Effectivement, ça a duré deux heures. Deux heures d'ennui profond. Même le peu de choses qui se passent laissent indifférent, tellement chaque scène est pensée et repensée, tout juste si on ne laisse pas un interlude pour dire préparez vous !
Les dialogues sonnent faux comme c'est pas permis, d'où souvent un ridicule achevé.
Ce n'est pas un essai onirique non plus, je n'y vois que de la poésie d'intello bobo, rien de plus.
Alors, si : durant la dernière demi-heure, on a un semblant d'histoire, sur un sujet intéressant d'ailleurs; mais hélas, aucune émotion ne passe, enfin chez moi.

Ce film est aussi sec que le générique d'ouverture, qui dure bien trois minutes sans aucune musique, rien, le vide............

Les jurés qui distinguent un film pareil se la jouent un peu, je pense.

Allez, si vous voulez craquer 9 euros pour voir quelques beaux tableaux, ou Charlotte et son ami nager dans une mer de lait accrochés à une énorme carotte en guise de radeau.....allez y....

(PS :pour faire une bonne daube, il faut de la viande et des carottes, c'est cohérent ! )

Film pas parfait, mais magnifique. à voir.

Soit on adore, soit on déteste ce film. Certes c'est très lent mais je trouve la réalisation incroyable, il y a des plans superbes et la musique porte ce film au plus haut. A voir!

Que dire....Encore une fois nous avons un bel exemple du goufre qui sépare les critiques des spectateurs "normaux". Ce film aurait pu être bon, l'idée est intéressante mais mal exploitée.La première partie est trop longue (env 1h) et surtout trop lente,la deuxième se défend mais l'on ne rentre vraiment dans le sujet qu'à partir de la troisième (soit pas grand chose sur 2h). De plus que viens faire le personnage de Charlotte Gainsbourg?Mystère.

Je donne 2 étoiles parce que je n'aime pas trop casser un travail où l'on sent que le réalisateur a travaillé et a essayé de "réaliser" une oeuvre. Mais autant "Respiro" était un souvenir charmant avec cette sirène dans les eaux bleues près des îles de Lampedusa, un mélange de réalisme et d'onirisme qui ne nous laissait pas indifférent, autant je trouve que Emmanuele Crialese, cette fois-ci où il mêle encore réalisme et poésie rêvée, ne nous touche plus, cela ne fonctionne pas. Que voudrait dire le film ?
Ces paysans qui laissent une Sicile d'une grande beauté avec des plans qui peuvent nous faire penser aux frères Taviani et notamment à "Kaos" avec une Sicile aride aux murs de pierres sèches, chère à Pirandello et finissent en nageant dans du lait ... le rêve américain. On sait que si on bat le lait cela devient du beurre et on doit s'enliser, non ?!. Qu'est-ce- à dire ? Les Siciliens dans leur pays moyennâgeux aux croyances ancestrales étaient plus libres que dans un pays "nouveau" où il faut accepter de perdre son identité pour renaître autrement : le lait étant un symbole. Le bonheur est-il chez eux ? A la Sicile, les plans larges en extérieur, lumineux, et à l'Amérique les plans serrés, en intérieur, sombres. Un film qui aujourd'hui , il me semble, aurait dû davantage poser question par rapport aux sujets brûlants qu'il véhicule à notre intelligencia française.. Quant à la petite Charlotte, si sympathique, qu'est-t-elle allée faire dans cette galère ?