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    Golden Door
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Golden Door" et de son tournage !

    Lion d'argent de la révélation à Venise

    Lors de la 63e Mostra de Venise, Golden Door a reçu le Lion d'argent de la Révélation.

    Troisième film pour l'acteur et le réalisateur

    C'est la troisième fois que Vincenzo Amato tourne avec le réalisateur Emanuele Crialese. Vincenzo Amato a fait ses débuts au cinéma en 1997 dans le premier long métrage d'Emanuele Crialese, Once We Were Strangers, pour lequel il a d'ailleurs remporté le prix du Meilleur Acteur au Festival de Bruxelles. Les deux hommes se sont retrouvés en 2002 pour Respiro. Golden Door marque ainsi leur troisième collaboration.

    Deuxième...

    Golden Door est la deuxième collaboration des acteurs Francesco Casisa et Filippo Pucillo avec le réalisateur Emanuele Crialese. Les deux acteurs italiens n'ont d'ailleurs joué que dans les films d'Emanuele Crialese. Les trois hommes avaient déjà travaillé ensemble lors du tournage de Respiro.

    Le dernier film de Vincent Schiavelli

    L'acteur Vincent Schiavelli qui tient le rôle de Don Luigi dans Golden Door est décédé le 26 décembre 2005. Le film d'Emanuele Crialese fut son dernier film. (Voir notre article )

    Un point de vu extérieur la culture italienne

    Charlotte Gainsbourg a tout de suite accepté de tourner dans le film d'Emanuele Crialese. L'actrice précise que " le scénario était passionnant, et il était accompagné de documents visuels : des images magiques, des lieux, des gueules, le bateau... Une page d'histoire que je ne connaissais pas et le sentiment de toucher à quelque chose de très authentique dans la culture italienne, je n'ai pas eu une seconde de doute. J'avais sur ce projet un point de vue extérieur, comme une étrangère. "

    L'étude des paroles de papier

    Pour l'élaboration du scénario de Golden Door, le réalisateur, Emanuele Crialese précise avoir mis de côté les livres d'histoire afin de se consacrer à l'étude des "paroles de papier", c'est-à-dire, les lettres écrites par des millions d'italiens partis de leurs pays pour rejoindre le nouveau monde et qui décrivent ce qui se passe réellement...

    Reconstruire la mémoire

    Dans Golden Door, Emanuele Crialese a décidé de reconstruire une mémoire, " une mémoire sélective et donc, dans une certaine mesure, incomplète. Une mémoire latente et remplie d'éléments plus ou moins volontairement refoulés. " Le réalisateur ajoute " je n'étais pas intéressé par le récit historique ou social et encore moins par l'histoire des masses. J'ai voulu aller à la rencontre du particulier, de l'individu qui quitte sa terre natale et, à travers ce voyage, et se métamorphose d'homme ancien en homme moderne. L'homme qui part emporte avec lui peu d'objets mais tous ses morts. C'est un homme qui a vécu avec un sens aiguë de l'identité et de la mémoire, la mémoire des histoires qui lui ont été transmises par son père et son grand-père. " L'homme du nouveau monde emporte avec lui ses souvenirs et sa mémoire mais n'a plus sa terre d'origine, il doit alors tout reconstruire matériellement mais garde ses souvenirs.

    Une année d'études pour comprendre Ellis Island

    Emanuele Crialese a consacré une année entière à l'étude des documents et des procédures qui furent appliquées à Ellis Island, l'île de la quarantaine, durant les vingt premières années du vingtième siècle. Le réalisateur a ainsi découvert qu'Ellis Island n'était pas uniquement un lieu d'accueil temporaire des nouveaux arrivants mais qu'elle faisait également office de centre de sélection. Les immigrants étaient inspectés par les services de la Marine américaine. Tous les types d'handicaps qui pouvaient empêcher les jeunes émigrants de travailler et de gagner leur vie, étaient enregistrés comme imperfection et les personnes concernées immédiatement déportées. Ceux qui avaient démontré qu'ils étaient en parfaite forme physique, étaient ensuite soumis à des tests " d'intelligence ou d'aptitude ". Une fois tous les tests réussis, les émigrants pouvaient faire partie intégrante du Nouveau Monde.

    Le Nouveau Monde et l'Europe

    Au début du XXè siècle, l'esclavage a été aboli depuis peu aux Etats-Unis et les immenses territoires ont besoin de bras jeunes et d'esprits volontaires. En Italie, les départs massifs sont bien vus puisqu'ils soulagent le pays d'hommes qui réclament le droit à la propriété, qui ne supportent plus d'avoir faim et qui sont prêts à tout pour trouver une issue à leur misère. Les premières photos du nouveau monde arrivent dans les campagnes. Des images prétendument véridiques d'hommes minuscules à côté de légumes géants circulent dans toutes l'Europe afin d'attirer les personnes vers ce Nouveau Monde... L'Amérique réussit donc à attirer ces hommes qui ont soif de nouveauté.

    Première forme de propagande

    Les images du Nouveau Monde qui circulaient en Europe étaient des photos montages, montrant que l'Amérique était riche, contrairement à l'Europe. Ces photos sont les premières formes de propagandes qui arrivent d'Amérique pour encourager les paysans à quitter leur terre aride pour une terre d'abondance assurée.

    Un tournage hors normes

    Le tournage de Golden Door est sans doute l'aventure la plus extrême que Charlotte Gainsbourg ait connu au cinéma. L'actrice précise qu‘" Emanuele Crialese a une méthode de travail bien à lui. Avec beaucoup d'improvisation, beaucoup de changements de dernière minute dans les scènes ou les dialogues... " L'actrice ajoute que les répétitions étaient parfois très physiques, " par exemple, la tempête : une foule qui apprend à bouger ensemble, et à se tomber dessus, comme une chorégraphie. C'était comme un atelier de théâtre. Je communiquais mal avec les autres acteurs ou figurants, parce que je parle mal italien ou espagnol, et le premier contact a été physique : moi qui suis plutôt quelqu'un d'inhibée, j'ai dû me jeter dedans sans aucune pudeur ! J'étais laissée à moi-même. Je pouvais rester en retrait, observer et être observée par les autres, je me sentais dans mon personnage... "

    Standardisation du Nouveau Monde

    Pour Charlotte Gainsbourg, il y a dans Golden Door, " un discours évident sur la standardisation : tous ces gens différents, qu'on voit à Ellis Island, et qui vont être coulés dans le même moule. " Selon l'actrice, la nouvelle société façonne les gens afin de les rendre identiques, et c'est ce qu'Emanuele Crialese a souhaité faire ressentir dans son film.

    Les héros d'Emanuele Crialese

    Emanuele Crialese précise qu'il ne porte pas de jugement moral. Golden Door n'est ni un film politique, ni un film historique, ni un film social. " J'ai cherché à raconter l'histoire de "mes héros", de ces hommes d'un autre temps qui croyaient encore à l'importance du mystère, qui voyaient encore les choses qui ne se voient pas, mais qui pourtant existent ".

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