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fasskinder
25 abonnés
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3,5
Publiée le 4 novembre 2013
Enfin un bon petit film français... ouf ! ça fait du bien, après LA VIE D'ADELE (chef d’œuvre) et MON AME PAR TOI GUERIE (intéressant même si inégale), ATTILA est magique, original, bien filmé et bien interprété !
Le risque principal lorsqu'un brillant réalisateur d'animation s'attaque au film « live », c'est que son univers passe moins bien en images réelles. Sylvain Chomet, cinéaste poétique et attachant, parvient à se sortir du piège avec un certain talent, parvenant une fois de plus à nous offrir quelque chose de singulier et parfois vraiment touchant, que ce soit à travers une histoire étonnante ou une esthétique chaleureuse et vivifiante. Attention : cela ne veut pas dire pour autant qu' « Attila Marcel » atteint le niveau des « Triplettes de Belleville » et surtout de « L'Illusionniste ». Certains moments sont plus faibles, les trouvailles inégales et la magie n'est pas aussi présente qu'elle n'avait pu l'être jusqu'alors chez l'ami Sylvain. Cela n'en reste pas moins original, parfois drôle et doté d'une pointe de mélancolie à laquelle il est difficile de rester insensible. Toutes les scènes de souvenirs ont ainsi quelque chose de gai et d'un peu triste à la fois, l'œuvre évitant toujours la guimauve ou la bien-pensance pour offrir une réflexion assez profonde et même plutôt subtile. Enfin, difficile d'oublier une galerie de personnages qui pourra parfois agacer, mais tellement singulière, chaleureuse et souvent attachante qu'on préfère garder le côté positif, à commencer par Madame Proust, interprétée par une extraordinaire Anne Le Ny, dont la relation avec Paul est sans aucun doute ce qu'il y a de plus abouti dans le film. Bref, pas un triomphe donc, mais une œuvre élégante et douce, témoignant une fois encore du talent de son auteur : une jolie réussite.
Franchement à l’issue de ce film on est moyennement convaincu et une espèce d’impression bof nous reste. Le film n’est certes pas déplaisant, mais il peine quand même à intéresser, quant à enthousiasmer on en est très loin. La faute à une histoire sympathique, mais qui manque quand même pas mal de nerf et qui est un petit peu trop délayée. Le personnage central, Paul, muet (il ne dit qu’un mot à la fin du film) est intriguant au début, mais finit par lasser tant, plus que son mutisme, sa passivité devient un poil irritante. Il finit par se faire voler la vedette par un personnage secondaire, celui de madame Proust qui avec sa gouaille et son allant offre des moments vraiment drôles et pleins d’énergie dans un film qui sent trop le valium. De plus le côté nostalgique, image d’Épinal des années 70, a tendance à renforcer cette impression d'anesthésie que provoque le film avec ces personnages, passés comme présents, un peu décalés et tirés de la naphtaline. On se lasse vite de cette ambiance et la lenteur des péripéties, ainsi qu’une conclusion happy-ending un peu fadasse, finissent par plonger le spectateur dans une torpeur ennuyée. Les acteurs sont plutôt bons, notamment Anne Le Ny, mais ils ne parviennent pas à sortir le film de son côté confit dans le maniérisme aux dépens d’une histoire réellement prenante. Un film qui réjouira les amateurs de petites comédies qui font du sous “Amélie Poulain”, mais qui ennuiera les autres. Vraiment bof, bof...
Le film ressemble au précédent de l'auteur (l'illusionniste) tant d'un point de vue des qualités que des défauts. Les personnages sont attachants, originaux, et il y a une atmosphère vraiment particulière qui fait qu'on reconnait la pâte de l'auteur, MAIS l'histoire manque de structure et semble toute 'molle' par moment. Des moments de flottements où on s'ennuie en se disant que ça n'a vraiment aucun intérêt, et qui nuisent à la poésie des moments réussis. Manque aussi un réalisateur plus "aventureux" derrière la caméra, pour mettre en scène avec un peu plus de folie ses idées. A éviter.
Guillaume Gouix (Paul) et Anne Le Ny (Nathalie Proust) sont d’une grande crédibilité et tiennent leur rôle respectif avec beaucoup de clarté. Chapeau bas !! Hélène Vincent et Bernadette Lafond, égales à elles-mêmes… comme toujours… Merci à Sylvain Chomet pour cette intrigue singulière qui fait passer un très bon moment.
Je prefere m'etaler sur l'enorme performance de Guillaume Gouix et le plaisir de revoir madame Laffont que de parler de cette histoire loufoque avec le moindre interet.
Quelle originalité ! Quelle inventivité ! Je me suis régalé tout au long de ce film inclassable. On est dans l'univers de la poésie, du rêve, et l'histoire se déroule pourtant avec logique. On est proche du monde de Jean Pierre Jeunet que j'adore. Des acteurs qui prennent manifestement du plaisir. J'en redemande.
C'est l'histoire d'un orphelin (muet) dont les parents ont été tués par un piano trop lourd tombé de l'appartement du dessus. Le petit garçon adopté par les deux femmes propriétaires du piano devient un bon pianiste et accompagne les cours de danse. Il rencontre alors une dame qui par des ingrédients appropriés lui fera revivre certains évènements de son enfance. C'est un film sur les souvenirs, la mémoire. Comment se remémorer sa jeunesse, son enfance, etc. Très bien réalisé dans un style proche d'Amélie Poulain, le film se suit sans ennui, même si on se trouve parfois plus dans le conte que dans la réalité. Il manque ici et là de la poésie, de l'humour, un héros plus sympathique. Tout cela aurait pu en faire un grand film.
Un brin de loufoquerie pour décrire le drame originel d'un jeune pianiste muet. C'est bien joué, enlevé, mais faut aimer cette manière de raconter, ce à quoi j'adhère peu...
Après des films d'animation formidables, on pouvait s'étonner du passage de Chomet à la fiction classique avec comédiens. Force est de constater que l'univers de cet auteur, si poétique dans ses premiers films, tombe ici complètement à plat, faute de rythme et surtout à cause d'un passéisme assumé dont rien ne vient réveiller l'intérêt du spectateur. Même Anne Le Ny, fofolle à souhait, ne parvient pas à sauver ce conte d'un autre temps d'un ennui tenace.
Très cul-cul la praline. Pour son dernier film, Bernadette Lafont n'a pas brillé comme à l'habitude, et Guillaume Gouix dans un rôle muet laisse paraitre toutes les carences de cette miniproduction.
Un film comique français réussi avec des personnages bien "campés" comme celui de Mme Proust. L'image est superbe, les décors agréables, beaucoup de poésie. Parfois quelques petites longueurs qui cependant, n'enlèvent rien à l'ambiance sympathique de ce film.
Rayonnante et solaire Bernadette LAFONT, achemine son étonnant parcours cinématographique en incarnant une vieille tante psychorigide, Sylvain CHOMET capte cet univers à la "Daumier" avec une précision certaine. En illustrant son personnage Paul, d'une atmosphère désuet il contribue à réaliser un film aux tons originaux !!