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    Equus
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    18 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Equus n'est pas considéré comme un des fleurons de la filmographie de Sidney Lumet à cause de son aspect trop théâtral et du rôle peu crédible confié à Richard Burton d'un psychiatre qui se laisse manipuler par un jeune patient dont les origines du conflit intérieur apparaissent de façon un peu trop évidente lors de quelques scènes explicites. Tout ceci est vrai mais il n'empêche qu'Equus mérite sans doute d'être revu d'un oeil moins sévère. Il s'agit certes d'une adaptation théâtrale mais Lumet en a signé bien d'autres et celle-ci est franchement assumée par les partis pris de mise en scène qui mettent en valeur l'affrontement entre le patient et son malade, chacun s'adressant souvent face à la caméra interpellant ainsi directement le spectateur. Si le trauma du jeune homme donne lieu à plusieurs scènes spectaculaires parfois un peu trop démonstratives, il ne constitue sûrement pas l'intérêt premier du film. Ce qui nous émeut bien sûr c'est la performance de Richard Burton déjà bien abîmé par sa vie d'excès qui donne magnifiquement chair au tourment de Martin Dysert (Richard Burton) qui s'interroge sur le sens de sa pratique à travers l'absolutisme déroutant de ce jeune homme qui même perturbé par une éducation castratrice va au bout de ses fantasmes. Si soigner la psyché ne revenait au final qu'à contraindre une personnalité à se fondre dans le cadre rigide imposé par une psychiatrique uniquement garante du bon ordre moral ? C'est la question lancinante qui hante l'esprit de Dysert lui-même en proie à la dépression. C'est la souffrance de cet homme qui transparait à travers "Equus" et même si le film se réduit un peu à cette seule observation, il n'en revêt pas moins un aspect tragique touchant par l'identification que l'on peut y voir avec l'acteur qui arrive lui aussi au bout d'un chemin décadent, sept ans seulement avant sa mort. Après ce film la carrière de Burton sombrera dans l'anonymat des participations au nom d'un passé glorieux.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Chef-d'oeuvre méconnu de Sidney Lumet, "Equus" est un drame psychologique magistralement interprété par le regretté Richard Burton (En médecin psychiatre bien allumé, il faut le dire) et Peter Firth, son patient. L'histoire est très intéressante, les dialogues sont excellents, les acteurs aussi. A noter qu'il y a des "scènes choc" qui ne laissent pas indemnes. A (re)découvrir!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    Malgré tout son talent, Sydney Lumet ne sauve pas du démonstratif ce long pensum psychanalytique (Ah, l’incontournable séquence de catharsis finale où le jeune névrosé revit son traumatisme dans les bras du psychanalyste !). Seule l’interprétation puissante de Richard Burton nous sort de l’ennui et laisse apercevoir ce que le film aurait pu être s’il avait d’avantage joué la carte de l’ambivalence et du vacillement intérieur de son personnage, ici réduit à un vague questionnement existentiel sur la normalité et l’anormalité. Une œuvre oubliable dans la riche filmographie du cinéaste.
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Adaptation de la pièce éponyme de Peter Shaffer, "Equus" se montre remarquablement fidèle au matériau d'origine en se qui concerne le texte, souvent repris à l'identique malgré quelques coupes. Mais c'est normal, Shaffer lui-même étant au scénario. La différence majeure vient du parti pris de Sidney Lumet de réaliser un film réaliste alors que la pièce baignait dans un grand onirisme. Autant le dire tout-de-suite, ce choix est assez malheureux et affaibli la puissance de l'histoire. Restent tout de même quelques moments très forts, grâce surtout au duo de comédiens, Richard Burton et Peter Firth, tout deux remarquables. A travers la relation entre se psychiatre et son patient, un adolescent perturbé ayant inexplicablement crevé les yeux de six chevaux, nous est posée la question de ce qu'est la normalité et si elle en vaut vraiment la peine ? Car aux 2/3 du film, le mot clé est enfin lâché : passion. Le jeune Alan Strang connaît la passion, la vraie. Toute les trois semaines, il vit une nuit de pure passion. Es-ce que les autres peuvent se vanter d'en avoir autant dans une vie entière ? Mais cela s'accompagne immanquablement d'une grande souffrance. Si le docteur Dysart parvient à le « soigner » et lui retire cette souffrance, il lui enlève dans le même temps une part de ce qui le définit en tant qu'individu. Ce faisant, il le rend incomplet, c'est-à-dire normal et terne. A priori, c'est un mal pour un bien mais ce bien en vaut-il la peine ? Ne comptez pas sur Peter Shaffer pour vous donner la réponse.
    soliloo
    soliloo

    10 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2009
    Un très bon film. Très proche de la pièce d'orgine. Fidèle, mais aussi très bien mis en images et adapté au grand écran. Comme la pièce, le film est un peu long dans la première moitié, mais la dernière demi-heure lui donne tout son sens. L'histoire est complexe, tortueuse, non sans être passionnante, admirablement traitée par Sydney Lumet. Les acteurs sont excellents, le film est techniquement presque irréprochable. Notons aussi des procédés filmiques et stylistiques judicieux et bien faits que l'on ne peut que saluer. Même si le propos est dur, ce film est d'une grande qualité, il faut le voir.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 167 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2021
    Dans un accès de démence, Alan Strang, un adolescent de 17ans bien sous tous rapports, crève les yeux de six chevaux. Pour comprendre son geste, le psychanalyste Dr Martin Dysart est chargé de sonder l’âme tortueuse du jeune homme. Au fil des rencontres et des échanges, Alan va se révéler et dévoiler son imaginaire fantasmagorique et la relation qu’il entretient avec Equus, le dieu-cheval.

    Ce n’est pas la première fois que Sidney Lumet adapte une pièce de théâtre, après Douze Hommes en colère (1957) & La Mouette (1969), cette fois-ci, c’est au tour de Peter Shaffer de voir sa pièce adaptée sur grand écran. Il en résulte une adaptation très studieuse, complexe et dérangeante à la fois. Magnifié par la très belle photo d’Oswald Morris et des acteurs (Peter Firth & Richard Burton) saisissants.

    Une immersion dans le subconscient d’un être tourmenté et un face à face psychanalytique déroutant & perturbant. Accrochez-vous, car ce film méconnu du grand public (et qui n’a pas su rencontrer son public lors de son exploitation en salles), risque fort d’en dérouter plus d’un.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2017
    C’est en 1973 que Peter Shaffer crée à Londres sa pièce "Equus". En Angleterre, à cette époque, le mouvement de l'antipsychiatrie bat son plein, animé par Ronald Laing et David Cooper. 2 ans auparavant, était sorti Family Life de Ken Loach, un des films les plus importants sur ce sujet. Manifestement, dans sa pièce comme dans le scénario qu’il en a tiré pour Sidney Lumet, Peter Shaffer se place en chantre de ce mouvement, en mettant en scène un psychiatre, Martin Sydart, qui ne cesse de s’interroger sur le bien fondé de sa pratique. Face à lui, amené par Hesther Saloman, une amie magistrate, se trouve Alan Strang, un adolescent qui a crevé les yeux de six chevaux dans l’écurie dans laquelle il travaillait le week-end depuis quelque temps et qui est en attente de jugement.
    C'est Richard Burton qui reprend le rôle du psy tenu par Anthony Hopkins lors de la création théâtrale alors que Peter Firth reprend dans le film le rôle d’Alan qu’il avait tenu au théâtre.
    40 ans après sa sortie, "Equus" est un film qui continue de déranger, quand bien même il a pas mal vieilli au niveau de la forme, quand bien même le mouvement de l’antipsychiatrie s’est considérablement essoufflé par rapport aux années 70.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    Un grand travail théâtral, un récit fouillé et complet sur la folie et l’aliénation d’un jeune homme. La psychanalyse passionnante d’une maladie qui va même aller jusqu'à toucher le praticien dans son for intérieur. L’adolescent possède quelque chose que l’homme mature n’a jamais vécu. Le film est assez impressionnant par son développement analytique et cette fin assez dure mais salvatrice dans un sens.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Pas le meilleur Lumet que cette adaptation d'une fameuse pièce de théâtre. Un film parfois dur, et psychanalytique (vu le sujet, un psy qui traite un jeune homme accusé d'avoir tué et mutilé des chevaux, c'est un peu normal) qui, hélas, malgré la présence de Richard "j'en faisais parfois un peu trop" Burton, est parfois assez ennuyeux. Reste de bons moments, mais ce n'est vraiment pas un film que j'ai envie de revoir pour le moment. Sans doute en attendais-je trop (Lumet a quand même fait de sacrés bons films, notamment à l'époque)...
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 août 2020
    Certainement un des premiers films traitant de psychanalyse, Equus, n'en reste pas moins une oeuvre dérangeante, parfois malaisante, et qui ne parvient jamais à nous convaincre totalement.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Signé Sidney Lumet, Equus surprend. Le cinéaste new-yorkais passé maître dans la réalisation collant à la réalité de son Amérique contemporaine livre ici un film très psychologique. Le film explore l’espace mental, les traumatismes et la folie de ses protagonistes principaux interprétés, comme sur les planches, par Peter Firth et Richard Burton. Ce long-métrage déborde même sur les pentes du mysticisme et échappe ainsi, de bout en bout, au réalisme qui imprègne les autres réalisations du cinéaste new-yorkais. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2022/#E
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2014
    Rarement diffusè à la tèlèvision, "Equus" est un suspense psychologique bouleversant et lyrique, à dèfaut d'être parfois bavard! Peter Firth y joue magistralement un dèsèquilibrè qui vient de crever les yeux de six chevaux! Inexplicablement! Le jeune homme est confiè par la justice au psychanalyste Richard Burton qui lui dècouvre une personnalitè très complexe! Entre un père athèe et une mère bigote, Firth s'est crèe dans le film un dieu-cheval, "Equus", au culte duquel il se sacrifie! Le film de Sidney Lumet est adaptè d'une pièce de thèâtre anglaise, dont le succès s'est ètendu à New York et Paris, et que Daniel Radcliffe reprendra en 2007! Le rôle principal est tenu avec brio par un Peter Firth qui avait crèe la pièce à Londres en 1973! Face à lui, Burton rèalise une grande composition en psychiatre assailli de doutes! Oeuvre souvent fascinante qui nous entraîne des abysses de l'inconscient à la crête d'un lyrisme fougueux sans jamais relâcher son emprise sur notre attention passionnèe, ce drame psychologique regorge de questions sans rèponses: un cheval peut-il additionner ses souffrances, toutes les secousses et les coups qui sont son lot quotidien, et les transformer en peine ? Avoir de la peine, cela lui servirait à quoi ? Qu'apportent ces questions à un Burton surmenè exerçant dans un hôpital de province ? Rien, pis encore, elles le dèstabilisent! Cette tête de cheval, c'est aussi la sienne et ses rênes sont le langage et les principes usès! Rèalisè en 1977, "Equus" est avant tout une rèflexion sur le fètichisme et la tolèrance avec de très belles scènes (en particulier, celle sur la plage ou dans les choux, èclairèe par la lune). A noter la prèsence de Harry Andrews (sa règle d’or, c’est ne prètends pas savoir quand tu sais pas. Mais en fait sa règle d’or, c’est profites-en.) et de la sublime Jenny Agutter, l'un de ces formidables seconds rôles fèminins qui jalonnent l'histoire du cinèma amèricain des annèes 70-80 ("Logan's Run", "An American Werewolf in London"...). La gente masculine ne se plaindra pas du charmant spectacle qu'elle rèserve dans le final dans une grange! C'est un peu le calme avant la tempête, car ce qui suit est très cruel pour toutes celles et ceux qui vouent une passion dèvorante pour les bourrins...
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    En transposant sur grand écran la pièce de Peter Shaffer éponyme, Sidney Lumet n'échappe pas à certaines longueurs dues aux dialogues. En effet, "Equus" est un film bavard ce qui est parfois un problème quand on adapte une pièce de théâtre au cinéma. Mais Lumet est loin d'être un manchot et se sert des dialogues pour mieux plonger dans les troubles qui agitent le jeune Alan Strand qui vient à son tour troubler son psychiatre, le docteur Dysart. La mise en scène est classique mais efficace, le cinéaste laissant la force de son sujet (parfois un peu trop démonstratif) mener vers les émotions. Malgré tout, l'ensemble n'est pas toujours facile à suivre et parfois un peu trop bavard. Heureusement, on trouve dans les deux rôles principaux Richard Burton et Peter Firth. Burton, alors au crépuscule de sa carrière, donne une véritable profondeur psychologique à son personnage lessivé par la vie tandis que Firth, qui avait déjà tenu le rôle au théâtre nous livre une composition habitée.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    Lumet fit plusieurs incursions en Europe tout au long de sa carrière qui s'étend sur cinq décennies et qui a laissé plusieurs joyaux cinématographiques.

    Cineaste new yorkais venu du théâtre et de la télévision, il est connu pour ses innombrables présences aux Oscars, mais son seul film primé fut son premier " 12 hommes en colère " ( ours d'or à Berlin).

    Son cinéma se caractérise par la profondeur des sujets traités plus que par un style de sa façon de filmer ( ce qui lui valut pendant longtemps les réactions de beaucoup de ses contempteurs parmi la critique) Cineaste intellectuel mais à la ligne claire, il souhaite pousser le spectateur à la réflexion.

    "Equus" (77) est le dernier grand rôle de Richard Burton qui disparu sans avoir atteint la soixantaine.

    Le film.repose sur le courant de l"antipsychiatrie dont les thèses feront flores dans les années 60 et 70 ( en très gros :"il n'y a pas de véritable différence entre le normal et le pathologique").

    Un psychiatre qui a lui-même des problèmes existentiels et qui se questionne sur le sens de son travail, reçoit en therapie un jeune homme qui s'est attaqué à des chevaux. Pourquoi ?

    Si la première et la dernière demi-heure sont les plus réussies de l'ensemble, le film comporte malheureusement plusieurs passages qui manquent de rythme.

    L'intérêt du film repose sur l'interprétation de Burton, sur le sujet et les dialogues et est peu propice à un assentiment du grand public.

    Lumet est ici clairement du côté du cinéma d'art et essai et son film s'adresse avant tout au spectateur intéressé par le cinéma introspectif.

    Beaucoup plus tard Arnaud Desplechin avec son " Jimmy P" réalisera un opus sur un modèle voisin.

    Lumet montre ici son attachement au meilleur cinéma européen et realise un film ambitieux, rigoureux et de haute tenue, malgré trop de longueurs me semble t il.
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Un très bon film sur la folie peu ordinaire. Ce face à face est fascinant jusqu' au dernier plan . Pour l époque même si il s agit de l adaptation d une pièce de théâtre il faut dire que ç est assez difficile voire dur comme sujet . La psychose du jeune personnage est complexe ainsi que la fascination du psychiatre qui petit à petit comprend lui même des choses enfouis très profondément. Richard Burton est impériale.
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