Derniers Avis sur In Hell

Pour ceux qui vénèrent les réalisateurs HK en général et Ringo Lam en particulier, "In Hell" serait le meilleur film de Van Damme! Mais cela relève clairement du fétichisme d'élever un film très médiocre au rang de perle rare et d'aller jusqu'à lui vouer un petit culte (il y en a même parmi les critiques de la presse spécialisée!). "In Hell" est un film qui manque cruellement de subtilité et qui se vautre dans la caricature sans retenue! Le personnage de Van Damme (très investi, ce la dit) est une victime doloriste, presque christique, du système carcéral russe, gangréné par la corruption, évidemment, et infesté de personnages immondes! On est bien dans un Van Damme movie, le schéma restant inchangé, mais ça n'arrive pas aux chevilles de la triplette Bloodsport-Full Contact-Kickboxer qui a fait sa gloire!

Un film violent "à la JVCD" sauf que dans "In Hell", il ne joue pas un expert en arts martiaux ou soldat/policier mais un simple ingénieur qui se retrouve dans une prison russe.
Pas le meilleur film de JVCD, à regarder pour faire passer le temps, des scènes peu crédibles dont celles avec le prisonnier masqué, JVCD se prend des coups fatals mais est toujours vivant et il joue mal face à la mort de sa femme (ne cherche même pas à vérifier son pouls ?)

Après "Risque maximum" et "Replicant", "In hell" est la troisième collaboration entre Jean-Claude Van Damme et Ringo Lam. Avec ce thriller carcéral, version solennelle, peu subtile et sans génie des "Évadés", ils abordent un registre plus sérieux sans pour autant hausser le niveau de leur proposition.

Dommage que la réalisation de Ringo Lam ne soit pas a la hauteur sinon le fillm aurait pu avoir un tout autre cachet. A l'instar de Haute sécurité, qui avait un scénario tout de même plus travaillé et des personnages plus développés ce qui les rendait attachants. In hell ne vaut que par son lieu et ces combats plus ou moins violents, mais pas spécialement bien chorégraphié. Passable mais aurait gagné à avoir un scénario plus aboutie et une réal plus soigné faisant moins téléfilm qui l'aurait parmi d'être plus qu'un simple direct to dvd.

"In Hell" est un film que j'ai bien aimé. Un bon divertissant avec une histoire intéressante, les scènes de combat sont réussis et les personnages sont attachants.

Netflix a le mérite de me faire découvrir JCVD dans toutes ses outrances. Celle-ci, datant de 2003, n'est pas infâmante et place même le Belge dans un rôle plus introspectif qu'à l'accoutumé dans un univers carcéral russe des plus glauques. Toujours pas de grand rôle pour Jean-Claude, juste des longs oubliables, celui-ci restant au-dessus de la pile, néanmoins.

Avis personnel. Regardable avec un certain plaisir à condition d'être adepte du genre et/ou de JCVD. Bien sûr que tout est prétexte, sinon à justifier la violence, tout au moins à lui donner une (bonne) raison d'être. Pour moi, les scènes de combat sont un peu longuettes et la voix off nous débite un peu trop de pseudo-philosophie sur la condition psychologique et les raisonnements pathologiques des deux héros [JCVD/Kyle; Lawrence Taylor/"451"]. Reste que JCVD fait le job avec sa maestria habituelle dans ce type de rôle et que les vilains sont vraiment très vilainement bons dans leur infamie, au point qu'on aurait presque envie d'aider à les transformer en engrais organique. Nonante-huit minutes, c'était vraiment l'extrême limite pour le contenu.

Un super film avec un excellent jcvd
Les bagarres sont assez réalistes le film est bien tourné
On ne s'ennuie jamais

On suit la vie d'un prisonnier dans une prison épouvantable, il y a pas mal de moments chamboulant.
Petit bémol sur la fin qui est vite terminé.
Et aussi l'atmosphère du film qui perd en gravité au milieu du film pour devenir gentillette, dommage.

L'un des meilleurs film de JCVD, sympa.

C'est sympa mais encore une fois, après Replicant, je reste un peu déçu par rapport à ce que j'avais pu lire sur ce film et surtout au fait que ce soit Ringo Lam derrière !

Alors je ne sais pas si c'était juste un film de commande pour Ringo Lam ou si il s'est réellement investi dans ce film, en tout cas ça reste bien fade en comparaison à sa filmographie hong-kongaise. Néanmoins "In hell" est meilleur que Replicant et offre un divertissement correcte même si je trouve que le film baigne dans un manque de rythme constant, comme le précédent film de Ringo.

Un manque de pêche et une écriture pas folichonne achève de rendre ce film sympathique mais oubliable.

Un film dur, sombre et d'une violence inouïe dans lequel Van Damme se déchaîne comme jamais! Voilà en quelques mots ce qu'est Un Hell, l'un des meilleurs films de JCVD.

Ringo lam collabore une fois de plus avec Van Damme pour un film modeste,mais qui est de meilleure facture que Replicant.
Condamné après avoir froidement tué l'homme qui a assassiné sa femme, le héros découvre l'univers carcéral dans l'est européen et va devoir s'adapter a cet environnement dangereux et délétère.
Les pontes et gardiens véreux organisent des combats entre détenus.
On voit un Van Damme transformé,vivant son personnage comme il l'a rarement fait dans sa carrière.
Pas de mawashi,pas de high et low kicks; juste de la baston brute et sanglante.
La fin , prévisible, n'évite pas les poncifs du genre, c'est dommage.
Il en reste un film correct,sans prétention, fait avec une honnête implication de Lam et Van Damme et agréable a défaut d'être inoubliable.

Un bon JCVD. Scénario original et un Van Damme au top. In Hell se distingue du reste de la filmographie de JC dans le sens où le film mais beaucoup plus l'accent sur le scénario et l'acting de Van Dammme qui est très bon. Globalement il y a donc moins d'action que dans les autres films mais on ne s'ennuie pas pour autant. L'histoire est prenante. On regrettera cependant un réalisation qui fait un peu cheap avec des plans de caméra pas forcément intéressants. Les autres acteurs sont malheureusement un bon cran en dessous de Van Damme ce qui fait que la qualité de certaines scènes est variable. In Hell reste toutefois un film à voir ne serait-ce que pour la qualité de l'acting de JCVD.

Cela faisait un petit moment maintenant que je voulais voir "In hell". Il y avait quelque chose sur la jaquette du bluray que je ne pourrais expliquer et que j'aimais bien. De même, j'en avais lu quelques bons retours qui me faisait partir plutôt confiant sur mon visionnage.

Ce fut une très bonne surprise. M'attendant à un film d'action classique, j'ai été agréablement surpris par ce scénario écrit par Eric James Virgets et Jorge Alvarez. Il n'y a pourtant pas de grandes surprises mais il s'avère très efficace dans son traitement. J'ai notamment beaucoup aimé la brutalité avec lequel cette histoire dépeint ce monde carcéral.

En effet, même si l'on échappe pas à la caricature, j'ai fortement ressenti cette claustrophobie qui naît de cette sombre prison. Loin d'être un simple film d'action, la violence y est ici surtout psychologique. Cela ne nous empêche pas d'avoir des scènes de combats mais il y a une violence dans ce film que je trouve très dur et qui fonctionne bien malgré un final peut-être un peu trop vite expédié.

Jean-Claude Van Damme (Kyle LeBlanc) est de son côté loin d'être ridicule. En général, même si je le trouve efficace dans l'action, je ne suis pas convaincu par son interprétation. Ici, il assure le job des deux côtés. J'ai aimé sa façon de montrer l'évolution de son personnage. Discret au début puis plus brut ensuite dans le combat, le comédien s'implique également dans son jeu d'acteur. Jean-Claude Van Damme porte le film sur ses épaules tout en réussissant à nous emmener avec lui en terme d'émotions.

Le reste de la distribution est pas mal aussi. On n'échappe pas à certains stéréotypes avec la mafia russe, les gardes corrompus et les généraux sans âme mais ça marche quand même. Parmi tout ce casting, j'ai même eu un peu de tendresse pour Chris Moir (Billy Cooper). J'ai bien aimé aussi Lawrence Taylor (451) mais son personnage aurait peut-être mérité un traitement un peu plus fin.

Avec sa réalisation, Ringo Lam nous embarque en tout cas très bien en prison. J'avais un peu peur au début car le meurtre de la femme de Kyle ainsi que le procès qui suit est très classique mais une fois que l'on se retrouve enfermé, il y a une vraie tension qui est présente. Dans le genre, il n'y a rien de nouveau. J'ai eu la sensation d'avoir déjà vu ce traitement de l'univers carcéral mais ça fonctionne très bien quand même.

Si je ne suis pas fan des scènes où l'on fait apparaître la femme de Kyle, j'ai en revanche beaucoup aimé la façon dont on nous montre le combat intérieur de ce dernier pour tenir le coup. Il y a même quelques bonnes idées comme la scène avec le papillon qui dégage une belle essence poétique. C'est aussi une très bonne chose que d'avoir fait des combats brutaux presque pas chorégraphiés. Exit les pirouettes et autres saltos, on est dans des face à face plus brutaux qui colle mieux à l'ambiance avec du sang qui marque l'écran.

J'ai bien aimé aussi le travail qui a été fait sur la photographie. Le long métrage est vraiment très agréable à suivre malgré la dureté de ses propos. Quant aux décors, comme je l'ai déjà dit, on ressent bien l'enfermement mais pourtant, ils sont assez variés et bien utilisés. La musique d'Alexander Bubenheim m'a paru sinon plus anecdotique.

Pour résumer, "In hell" est une très bonne surprise pour moi. Loin d'être le simple film d'action auquel je m'attendais, il s'avère être avant tout un drame efficace et très brutale dans sa violence physique et psychologique. Dans le genre, il n'y a rien de bien nouveau mais dans ce que j'ai pu voir de sa filmographie à ce jour, ça reste l'un des rôles les plus efficaces et intéressant de Jean-Claude Van Damme qui n'a vraiment pas eu la carrière qu'il mérite. Il y a des maladresses mais le long métrage m'a en tout cas bien marqué et bien plu au point que je le reverrais volontiers.

Mr Vladdy - 28 janvier 2019.

Indéniablement, "In hell" possède beaucoup de bonnes intentions trahissant une vraie volonté de bien faire. En traduction littérale, "in hel"l veut dire "en enfer". Et c’est bien ce dont il s’agit : une descente aux enfers, inattendue et brutale, qui conduit tout droit dans une prison spoiler: russe
dans laquelle on ne voudrait jamais atterrir et où il va falloir pourtant survivre. "In hell" est donc un film sur le milieu carcéral, mais pas seulement : c’est aussi un vrai réquisitoire sur soi. Avec ces ingrédients, ce film est d’une rare violence sauvage, et c’est ce qui fait aussi l’esthétique de cette ambiance noire. Jean-Claude Van Damme signe une prestation plus qu’honorable, en ne se contentant pas de distribuer des baffes à tout va. Au contraire, il montre ici un aperçu de ses qualités en art dramatique, indéniables, mais pas encore suffisamment développées. Chose qu’il finira de développer quatre ans plus tard avec le très surprenant "JCVD". Mais le belge est quelqu’un qui a du cœur, nul ne l’ignore, et en tant que tel il parvient parfaitement à interpréter les différentes étapes que son personnage va traverser, de la plus agréable à la plus sombre. Il faut dire que l’opposition offerte par les autres comédiens est bonne, ayant tous (ou presque) la gueule de l’emploi, qu’ils soient détenus eux aussi, ou gardiens. La réalisation de Ringo Lam est propre, offrant ainsi un des meilleurs films que Van Damme ait tourné. En dépit d’une sensation de déjà-vu, le scénario est bon dans son ensemble malgré quelques petites faiblesses ici et là, notamment sur la fin, un peu trop facile spoiler: car l’épilogue rappelle un peu celui de "Midnight express"
. En tenant compte des liens entre les personnages, du casting, du scénario, de la photographie et de la réalisation, on arrive à une œuvre construite intelligemment, avec beaucoup de sérieux et d’application. Certes c’est violent, ce qui me fait dire que "In hell" n’est pas à mettre entre toutes les mains, surtout avec la première scène, point de départ de la descente aux enfers. Soyez rassurés, la violence n’est jamais outrancière. Le gros point fort du film vient de la musique, signée par Alexander Bubenheim. Le thème principal, du genre mystique, revient souvent mais contribue à donner une bonne dimension émotionnelle au film.