Le film tire sa force du sujet évidemment mais surtout du combat intérieur du héros. En cela peu besoin de voir tant d’images dures mais l’essentiel est dans le tourment de l’acteur. Dans son travail de composition impressionnant. Marqué à vie et douloureusement, il continue à souffrir par le regard des autres par rapport à cette guerre. Un film vraiment excellent.
Golden Globe du Meilleur Film dramatique. Un film bouleversant réalisé par Oliver Stone (Oscar du Meilleur Réalisateur) qui montre l'horreur de la guerre et comment les anciens combattants du Vietnam sont traités de retour au pays. Le film est l'adaptation du livre autobiographique de Ron Kovic, un jeune homme rempli de valeurs patriotiques qui s'engage dans les Marines pour partir au Vietman ou il sera gravement blessé et sera paralysé des deux jambes. De retour au pays, il remet en question ses valeurs. Tom Cruise (Golden Globe du Meilleur Acteur dans un film dramatique) est incroyable dans le rôle de Ron Kovic. Avec de bons seconds rôles : Willem Dafoe, Kyra Sedgwick, Raymond J. Barry, Jerry Levine, Frank Whaley, Caroline Kava, Stephen Baldwin et Tom Berenger.
Le rôle d'une vie pour Tom Cruise! Peut être son plus beau rôle! Et tant pis si Stone n'arrive pas à sortir de sa crise du vietnam il a du talent même dans son coté psyché!!!
Avec "Né un 4 juillet", Oliver Stone nous offre un film engagé et clairement subjectif. Il nous livre ici une copie convaincante sur la vie tourmentée de Ron Kovic, un soldat américain incarné par un grand Tom Cruise, parti à la Guerre du Vietnam et qui revient paralysé et complètement déboussolé par les choses qu'il a vues. C'est évidemment une critique non dissimulée de la guerre et de ses méfaits. Malgré quelques longueurs superflues, ce film est prenant et intéressant. L'histoire est crédible et assez bouleversante. Un film qui vaut le détour.
Après l'excellent platoon, il est difficile de réaliser un autre bon film sur le Vietnam. Pourtant Ston y parvient de main de maître avec un Tom Cruise exceptionnel. Cette fois, plus que l'horreur du conflit, il s'attaque à la considération des vétérans par la population américaine. Un petit bémolconcernant la fin du film où l'auteur semble rompre avec la psychologie du personnel (c'est juste mon avis !).
Après "Platoon", Oliver Stone pousse son opinion plus loin sur le sujet de la guerre au Vietnam. Et c'est plutôt réussi, car c'est très convaincant et il le fait avec un très bon casting.
Un vibrant témoignage sur l'après-Vietnam à travers le désarroi d'un vétéran authentique, incarné d'une façon prodigieuse par un Tom Cruise véritablement habité ; c'est probablement un de ses rôles les plus forts, alors qu'il était encore très jeune. Sa lente décomposition en vétéran à l'allure hippie, ses scènes d'engueulades dans le désert avec Willeme Dafoe lui-aussi prodigieux mais hélas très sous-employé, celles où il exulte en chaise roulante dans son propre foyer, et les longues scènes de revendication lors d'un meeting politique à Washington sont vraiment poignantes et rendent ce film bouleversant. C'est une réflexion, bien dans le style "rentre dedans" d' Oliver Stone qui obtiendra l'Oscar du meilleur réalisateur, qui tente d'exorciser les démons d'une Amérique qui veut oublier la défaite.
Film dur, touchant et émouvant montrant comment les anciens combattant sont traités alors qu'ils se sont battu pour leur pays, Tom Cruise joue un rôle très dur vivant avec la mort de son ami qu'il a tué au combat.
Au risque de paraître tâche au milieu des internautes de allocine, desquels ce film est injustement apprécié, je pense, sachez que je n'ai pas aimé ce film! Je l'ai trouvé mauvais au possible, et aucun oscar ne me fera dire le contraire. Ce que je n'ai pas aimé, c'est cette insupportable ambiance religieuse du film : lorsque le personnage principal du film apprend qu'il est paralysé, nous voyons qu'il estime également que c'est pour porter sa faute : en voilà un encore qui n'a rien compris à la vie ;) je n'ai jamais apprécié ce genre de messages, je les trouve erronés au possible, illusoires et sans réalité : des messages vides de réalité, remplis de religion et donc de fictions abominables. Bref, je n'ai pas apprécié!
Oliver Stone continue sa croisade contre ce qu’il trouve être l’hypocrisie américaine avec ce Né un 4 Juillet, digne successeur de son Platoon qui lui avait valu une multitude de prix.
Avec un Tom Cruise prodigieux dans le rôle principal, Oliver Stone réalise une œuvre étonnante, très forte (pas autant que Platoon) et surtout criante de vérité et de dénonciation. Dénonciation de la guerre, comme toute son œuvre, de la violence, du regard des gens sur les vétérans, de l’impérialisme américain qu’il combat sous toutes ses formes et surtout de l’idéalisme des jeunes américains, mal informés. Pour ce faire, il est étonnamment sobre, avec juste quelques filtres de couleurs bienvenus pour renforcer son histoire. Il se permet même une parenthèse très bienvenue au Mexique avec l’immense Willem Dafoe et une des premières apparitions à l’écran de Tom Sizemore en vétérans amers venu s’enivrer dans une villa qui leur est réservée. Le film n’est pourtant jamais aussi fort qu’après une heure, lors du retour de Tom Cruise chez lui, tout en retenue, avec deux fantastiques acteurs qui lui servent de parents, Caroline Kava et Raymond J. Barry. On retiendra la scène époustouflante où Tom Cruise craque chez lui, en sortant la sonde qui lui sert d’appareil génital, où il avoue qu’il l’a perdu avant même d’avoir pu s’en servir. Cette scène d’apparence grivoise est pourtant désespérante à en pleurer et atteint totalement son but. L’heure qui suit est beaucoup moins forte mais loin d’être mauvaise.
Né un 4 Juillet est une expérience forte, émouvante, impressionnante de sobriété et d’émotion retenue, mais aussi un très bon film de guerre avec l’envers du décor. Un grand film un peu trop long.
« Né un 4 Juillet » de Oliver Stone (1990) est – je pense – un des rares films américains grand public antimilitariste. Il raconte l’histoire de Ron Kovic interprété par Tom Cruise mais qui est un personnage réel, né un 4 juillet (fête nationale des USA) et qui par pur patriotisme s’est engagé dans les Marines pour partir au Vietnam en 1967. Il fut blessé à la colonne vertébrale avec une paraplégie complète. Rentré et acclamé comme héros national dans sa ville, il va progressivement désenchanter et finira en 1974 par s’intégrer à des mouvements contre la guerre face aux propos belliqueux de Nixon qui apparaît dans des images d’actualités. Ce film long (près de 2 h 30) et assez lourd dans sa réalisation, comporte des scènes assez inédites comme le secteur de tri médical sur le front et le service de rééducation mais aussi des scènes – pour ma part – absolument inutiles telle ce village du Mexique où se retrouvent des militaires paraplégiques avec un mélange de drogue, d’alcool et de sexe. Bien qu’antimilitaire, on a quand même le droit aux bons vieux clichés américains baignant également dans la religiosité : partir au Vietnam pour lutter « contre le Communisme, c’est la volonté de Dieu » ; le fait que le héros regrette à plusieurs reprises d’avoir tué des femmes et des enfants (comme si un Marine pouvait espérer une guerre « propre » ?) ; toute la famille de son compatriote qu’il a tué par erreur dans un moment de panique, reste fortement pro-militaire, le père disant même que son petit-fils sera – si besoin – lui aussi militaire … Certes ce film a reçu l’Oscar du Meilleur réalisateur mais …
Oliver Stone (souvent controversé), nous montre une fois de plus son talent! Une réalisation qui lui ressemble de bout en bout (donc plaisant pour certains et spéciale pour d'autre). Ce film a tout ce qu'il faut pour toucher le spectacteur. LE scénario est bien armé, avec le message qu'il nous fait passer ; malgrès un sujet pas si facile que ça à traiter. Mais ici tout sonne bien. Les acteurs prennent à coeur leur rôle, propre à chacun (de même pour les seconds rôles) et la mise en scène générale, fait que malgrès la durée du film ; on ne s'ennuit pas un instant. On est vite pris dans ce film à la fois émouvant, "actuel"... et surtout tellement vraie! Avec un message clair, qui ne tombe pas non plus dans du "lavage de cerveau" (là ou beaucoup de film insiste sur le message qu'ils veulent faire passer). Ici, pas besoin de ça ; pour comprendre le message. C'est visuellement du Oliver Stone, mais cela montre bien un talent certains de celui-ci. PAs grand chose de négatif à l'égard de film, toujours pas égalé (et peut copié... Surement par une certaine complexité pour aborder ce passage du 20ème siècle, quant on veut y ajouter un petit message et montrer la réalité des choses sans que cela soit excessif, ni trop controversé (chose rare en ce qui concerne les films d'Oliver Stone^^). Bref, aucunement déçu, je regrette de ne pas l'avoir découvert plutot (pour seule fait que Tom cruise tenait la tête d'affiche, il nous montre néanmoins son talent (même si beaucoup le renie depuis quelques temps (alors que cela n'a aucune incidence sur ses prestations)) et réalise une très bonne prestation, aussi touchante que triste que fut cette pèriode. A voir