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    Lolita
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    jimmyc
    jimmyc

    136 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2014
    Lolita signé Adrian Lyne réussit le pari très difficile de recréer le livre de Vladimir Nabokov en lui donnant une véritable forme.. Le scénario de Stephen Schiff est à l 'instar du roman, il débute par le premier paragraphe du livre.. Efficace et indubitablement beau..le cinéaste intronise ensuite l’élément qui faisait défaut à l 'oeuvre de Stanley Kubrick (la tentative d’explication de Humbert"Jeremy Irons" de son obsession pour les jeunes filles.) Le spectateur est plongé dans ses souvenirs d’adolescence, face à des images de une beauté à couper le souffle et de une sensualité rarement vue au cinéma. Un effleurement de genou, un tissu qui glisse doucement, un ruban froissé.. Et pourtant c’est l’une des scènes les plus troublantes du cinéma ..Adrian Lyne installe une constance entre amour et obsession, entre sexualité et pédophilie, entre femme et enfant ..Il est bien difficile d’aimer Humbert, il est difficile également de le détester. Il oscille très souvent entre perversité et troubles amoureux face auxquels il semble impuissant. Lolita,superbement incarnée par Dominique Swain( en lieu et place de Nathalie Portman qui avait décliné la proposition) elle,est d’abord une enfant entre-deux âges qui joue avec son immense pouvoir de séduction et finalement adulte par son comportement et instinct .. Le metteur en scène insiste sur cet aspect ambivalent « femme-enfant », sur cette adolescente qui n’est pas encore tout à fait sortie des jeux de l’enfance mais qui ressent le besoin de tester ses nouveaux pouvoirs d’adulte...Lolita, à travers les yeux du cinéaste à l 'instar de la plume de Nabokov, reste une histoire d’amour admirablement écrite ,saisissant l 'évolution de Lolita, ..Elle est un personnage douloureux, le réalisateur le fait bien ressentir. Cette douleur était hélas absente dans l 'oeuvre de Kubrick...Adrian Lyne, lui, parvient à mélanger les atmosphères, à créer des ambiances bien distinctes..Il aborde le sujet avec image fixe pour, par la suite s'accaparer le récit à l 'aide de une caméra plus mouvementée .. Le cinéaste a su illustrer visuellement toutes les évolutions des regards de Humbert sans pour autant alourdir son style ...Enfin le metteur en scène anime une passion dévastatrice en insistant sur des détails très intéressants. Grande maîtrise de la réalisation, cette insistance sur l’aspect trouble et entre-deux du récit et ces images de une beauté incroyable font que " Lolita "de Lyne est une œuvre bien plus subtile et aboutie que celle du maître Stanley Kubrick ..Mention spéciale à Ennio Morricone toujours aussi puissant dans sa grammaire musicale ..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    les remake sont souvent mauvais voir fiasco total mais là j'ai été emporté par la fraicheur de Dominique Swain superbe parfaite pour le role , avec un Irons époustouflant de vérité , cette version est je pense la parfaite adaptation du livre parce que elle est plus sulfureuse avec les désirs interdits franchis aveugler par l'amour total et viscérale d'un homme pour une ado au charme dévastateur .
    Adrian Lyne est un réalisateur très doué et il ne le prouve avec des scènes simples de Lolita et de superbe travelling
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    les remake sont souvent mauvais voir fiasco total mais là j'ai été emporté par la fraicheur de Dominique Swain superbe parfaite pour le role , avec un Irons époustouflant de vérité , cette version est je pense la parfaite adaptation du livre parce que elle est plus sulfureuse avec les désirs interdits franchis aveugler par l'amour total et viscérale d'un homme pour une ado au charme dévastateur .
    Adrian Lyne est un réalisateur très doué et il ne le prouve avec des scènes simples de Lolita et de superbe travelling
    Ciemonde
    Ciemonde

    67 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2013
    «Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme.» Une encre de sang rédige le début de ce récit sulfureux, le clôture. Il goutte sur les touches d'un piano jouant seul, dessine une bulle mortifère sur les lèvres d'un sadique défunt, colle l'épingle à cheveux d'un monstre tragique. Ce liquide rougeâtre empli les yeux autrefois pleins de tendresse d'un protagoniste longtemps controversé. Mes mots d'ici sont de tout coeur adressés au grand romancier que fut Nabokov. Ils le sont aussi pour un certain Stanley Kubrick, réalisateur de l'adaptation mère et surtout pour l'inattendu Adrian Lyne. Le premier de ces deux cinéastes s'était concentré sur l'aspect dialoguiste et intellectuel de l'oeuvre manuscrite. Il délivrait un film fin, personnel et très réfléchi. Cet aspect plus « spirituel » faisait office de charmant contrepoids vis à vis de la censure drastique des 60's. Le personnage d'Humbert Humbert y était antipathique en force, un lâche plus enclin à l'ennui qu'aux affres de la passion. Celui de Quilty, n'étant autre que Peter Sellers, se trouvait comédien aux multiples métamorphoses, un salaud au comique excentrique. Lyne aborde l'écrit sous un tout autre angle. Corporel, charnel et puissamment émotionnel. Bien que chavirant encore sous le poids de la censure, sa réalisation reste plus que jamais destinée à un érotisme ambiant. La saisie de Jeremy Irons dans le rôle titre n'est certainement pas à laisser de coté. Sa prestation remodèle le personnage, lui confère esprit et émotion. Les yeux emplis d'amour et de béatitude il est le bourreau transformé en victime. Une existence dédiée à une passion tant destructrice que contre nature, à un être vil et aux mœurs peut-être bien pire que les siens... Lolita. C'est dans un murmure qu'il tracera le nom de cette garce malheureuse qui ne lui renverra jamais le terrible amour qu'il lui vouait. Kubrick parlait. Lyne illustre. Première apparition aux vêtements mouillés, un pied nu quand l'autre se couvre d'une chaussette immaculée, petits gestes interdits, espoirs continus, mâchage de gomme, old-music... L'érotisme est né, facile certes, mais il est au monde. Cependant le film souffre sans conteste de nombreuses faiblesses. Ancien de la publicité, notre cinéaste a difficilement fait dans la subtilité. Insistance mielleuse (gros plans appuyés, ralentis chroniques, diabolisation lourdingue) tout autant qu'à travers la bande son arrache larme d'Ennio Morricone. Qu'importe. J'y aime les pieds enduits de gazon, les milk-shake, les chaleurs d'une Amérique laide et vide, la perfidie ambiante, j'y aime les pleurs que j'ai trouvé. Car voyez vous, Messieurs les jurés jamais un récit ne m'avais autant touché. Lolita n'est pas la narration de l'obsession perverse d'un homme d'âge mûr pour une fillette allumeuse tant crié. Il est celui de l'amorce d'un siècle à l'érotisme inspirateur. Il est une ode à l'amour, un cri rarement perçu à sa juste valeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2015
    " Comment a t-on osé faire un film de Lolita ?"
    A lire cette phrase, ont s'attend à regarder une version de Stanley Kubrick tout aussi puissante que celle-ci, et pourtant... Se slogan devrait finir sur la couverture de cette version là, et non sur l'autre !
    Pour un remake, je dois avouer que j'ai pris ma claque, et quelle claque !
    Il n'y a pas plus fidèle version que celle d'Adrian Lyne qui a parfaitement repris le bouquin à la lettre, contrairement à la version de Kubrick qui est d'un fade et d'un ennui juste catastrophique.L'ambiance, le cœur de l'histoire est parfaitement retranscrite, les sous-entendus, la façon dont certaines scènes sont filmées, sont telles quelles gènes autant qu'elles fascinent ( par exemple, la scène de début qui a été probablement l'une des plus magnifiques du film, qui montre Humbert-Humbert (Jeremy Irons) à l'âge de 13 ans, et nous explique pourquoi il est attiré par les jeunes filles. Ont se rend compte qu'il y a une raison derrière tout ça, qu'il en souffre, et automatiquement, ont a une certaine empathie envers lui, chose que l'ont a pas dans la version de 1962, parce que je ne sais pas pourquoi, mais Kubrick n'a pas précisé cette partie de l'histoire alors que ça fait pourtant parti de l'âme du personnage !
    Ont est dans le dramatique en même temps que c'est beau, que c'est pure, et juste malsain.
    En voyant se film, vous voyez le bouquin, en voyant la version de Kubrick, vous voyez un film raté qui n'a pas du tout cette âme donnée à un homme qui pourtant, devrait nous inspirer dégoût ( parlons là d'un homme qui a un penchant pédophile-incestueux) envers sa belle fille très provocatrice, très énergique et sotte, parfaitement bien choisi pour son coté enfant-femme, que Sue Lyon n'a pas dans la version de 1962. La version de Kubrick est tout simplement très sage, trop plate, alors que Adiran Lyne a réussit le parie de retranscrire l'humanité de se bouquin en toute finesse, de nous montrer la passion morbide d'un adulte pour un enfant. Un sacré film immoral, mais attachant, qui fait frémir. Le génie de l'écrit de Nabokov se fait sentir dans cette version qui n'est autre qu'un remake qui fait grand bien ! Et pourtant, combien des remakes sont souvent de grosses erreurs !
    Heureusement que Lyne a ramené son grain de sel, il a sauvé un très bon bouquin, et même temps qu'il sauvegarde sont film comme étant meilleur à coté de celui de Stanley Kubrick, qui bien qu'il se nomme Kubrick, ne fait pas toujours d'un film un coup de génie !
    AlalooP
    AlalooP

    3 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Adaptation fidèle et audacieuse du roman éponyme, loin de la version édulcorée de Stanley Kubrick (...) Ici, pas de faux-semblants ; la passion dévorante d’un homme en proie à ses démons intérieurs, attisée par l’objet de son désir est explicite. Au premier abord, le traitement du sujet peut choquer mais en prenant soin de l’analyser, il s’avère a contrario fort subtil car pratiquement toute l’histoire pourrait se passer de dialogues. Ajoutez-y une magnifique bande originale signée Morricone et vous saisirez pourquoi cela frise la perfection. En conclusion, cette œuvre ambivalente taxée d’immoralité, a su et continuera à captiver (à défaut des spectateurs) les lecteurs du monde entier.
    dominique L.
    dominique L.

    13 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2011
    Je ne comprends pas pourquoi ce ce film a été autant cassé par la presse. Personnellement, j'ai adoré. Il est très fidèle au roman que je trouve très bon et l'interprétation de Jeremy Iron est absolument parfaite (d'ailleurs Dominique Swann se débrouille très bien pour une débutante).
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2010
    Grand remake incompris d'Adrian Lyne, "Lolita" a ses partisans! Plus fidèle au roman de Vladimir Nabokov que la version de Stanley Kubrick, cette nouvelle adaptation en couleurs des annèes 90 mèrite considèration! Insufflant à son personnage tellement de sentiments et d'èmotions diffèrentes, Jeremy Irons y est profondèment èmouvant! Même si la sublime Sue Lyon fut parfaite en nymphette de Nabokov, Dominique Swain (âgèe de 15 ans à l'èpoque et sèlectionnèe parmi plus de 2500 candidates) est une Lolita idèale! Et la reconstitution de l'Amèrique d'après-guerre est soignèe avec une mise en scène sobre et esthètique d'Adrian Lyne! Rèellement attachant et souvent admirable, un très honorable remake du chef d'oeuvre de Kubrick qui n'a pas à rougir de sa comparaison, avec une interprètation constamment juste de Jeremy Irons et Dominique Swain! A noter la très belle musique d'Ennio Morricone...
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Un remake différent de la version de Kubrick, plus sulfureux et très bien interprété, notamment Dominique Swain qui est une formidable Lolita. Avec une BO de Morricone.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juillet 2014
    Je dois bien reconnaître que le gros problème avec le « Lolita » de kubrick, c’est que l’évolution des mœurs lui a fait perdre une bonne partie de sa dimension sulfureuse. Une mise à jour avait donc sa logique, seulement voilà, je demande l’intérêt de reprendre un classique si c’est pour n’imposer aucune patte ni même parvenir à la fameuse remise au goût du jour. C’est fade, des creux et pire, Irons n’est franchement pas très bon. Un beau loupé.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un remake qui suit les grandes lignes mais où "Lolita" est beaucoup moins subtile, plus gamine, moins mûre, porte un appareil dentaire et est beaucoup plus démonstrative. Il y a davantage d'audace et de scandale dans cette version que dans l'originale. Une concentration bien plus forte sur le couple Humbert / Lolita et davantage de disputes et un jeu parfois ridicule et pervers. J'ai rigolé lors de la crise d'Humbert dans l’hôpital et ai mal accepté l'appareil dentaire lorsque l'on voit pour la première fois "Lolita". Le niveau descend par rapport à la version de Kubrick. L'actrice paraît beaucoup trop jeune et le final est sans pudeur, nous dévoilant des parties intimes sans raison avec une victime totalement débile et qui surjoue de manière éhontée ! spoiler: 5 balles dans le buffet, il marche encore jusqu'à son lit dans une réplique crétine et faisant une dernière bulle de sang avant de mourir
    Les nouvelles dispositions des scénaristes laissent clairement à désirer et détériorent d'autant plus l'oeuvre de Kubrick qui, apparemment, ne montrait pas assez d'érotisme pour que naisse un tel remake avec une fin volontairement plus tragique et théâtrale. Que c'est mauvais !
    ER  9395
    ER 9395

    72 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Forcement la comparaison avec le film de Stanley Kubrick n'est pas à son avantage mais Adrian Lyne
    auteur de plusieurs nanars ne s'en sort finalement pas si mal .
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2011
    De grands acteurs au profit d'une oeuvre littéraire, l'interprétation est toute en retenue.
    hubertselby
    hubertselby

    55 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2011
    C'est très difficile d'adapter ce roman au ciné mais je reste déçu par la frilosité de Lyne qui vide de sa substance dérangeante le personnage de Humbert Humbert. Tout l'aspect pervers en est vidé du coup il en fait un personnage très sympathique, trop ? On parle de pédophilie tout de même et dans l'œuvre de Nabokov, la gamine a 12 ans. Avec cette actrice on en est loin...
    J'apprécie la b.O du film discrète et légère, les décors mais le jeu de Jeremy Irons est à moitié réussi, à moitié hésitante...
    L'actrice dégage de la sensualité mais sans plus.
    Samojaznam
    Samojaznam

    22 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2012
    J'ai craquer pour ce film que j'ai découvert par pur hasard, mais dont j'ai dévorer chaque seconde. Je me sentait transporter, je me reconnaissait énormément dans la personnalité de Lolita, je l'ai trouver bien ficeller, intéressant, je viens de voir qu'il durait plus de 2h, je pensait qu'il venait de commencer lorsqu'il se termina, je n'ai pas vu l'heure tourner et à aucun moment je n'ai pu décrocher mes yeux de l'écran! Bravo, un bon moment devant un sujet très sensible (l'inceste et la pédophilie) malgré que ce soit un sujet délicat le film à été réaliser tout en finesse.
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