Avis : Le Dahlia noir - Page 6

Brian de Palma , LE maître du suspense de ces dernières années , celui qui sait le mieux faire apparaître l'obsession à l'écran nous offre plus qu'un film , un véritable hommage aux films noirs américains des années 50-60. Et cela grace à une parfaite reconstitution de Los Angeles dans les années 40. Beaucoup d'élégance et de virtuosité dans la mise en scène de De Palma qui nous offre des séquences très prenantes et également une direction d'acteurs impeccables, Josh Hartnett et Aaron Eckart livrent un beau duel d'hommes forts obsédés par l'assassinat d'Elizabeth Short , Scarlett Johansson bien sûr toujours aussi séduisante mais surtout Hilary Swank qui passe de la boxeuse déterminée de "Million Dollar Baby" à la femme fatale vénale, dangereuse et cynique avec beaucoup de talent. Une scène d'ailleurs brillament mise en scène recelle des dialogues vraiment osés et très drôles. Au milieu de toute cette gallerie de personnages , le crime sordide d'une starlette , qui fait plonger le spectateur dans un climat mystérieux , pleins de zone d'ombres et finalement assez glauque. Le final est assez étonnant est remarquablement dévoilé et pas imcompréhensible comme tout le monde le dit. A notez aussi la présence de Fiona Shaw dans un personnage complètement déjanté. Un film hommage doté d'uné élégante mise en scène grâce a Brian de Palma très inspiré. Une réussite.

Faisant preuve d’un esthétisme et d’un savoir-faire irréprochable, The Black Dahlia reste un Brian De Palma mineur, faute à un scénario prenant mais alambiqué dans se dernière partie et à un rythme parfois très lent.
Reste des acteurs de qualité (Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Hilary Swank, Aaron Eckhart, Gregg Henry ou encore William Finley) et une séquence splendide dans un escalier qui prouve clairement la magnificence du style De Palma.
A voir !

De Palma adapte paresseusement le livre d'Ellroy. Par au superbe L.A Confidential, on ne retrouve pas l'atmosphère de l'époque ni la noirceur du roman. A noter la faiblesse de l'interprétation ! Bref, un film raté !

Il est important de rappeler pour commencer que Le Dahlia Noir avait probablement moins vocation à se montrer fidèle au roman de James Elroy que d'être le jouissif prétexte à re-créer le cinéma qui fit de De Palma un cinéphile amoureux puis un immense réalisateur. Cela évitera les déceptions légitimes qu'on pourrait exprimer en le découvrant. Pur Elroy il y a le livre. Pour De Palma voyez le film. Parce que ce qui me frappe c'est la ré-immersion épatante que permet le visionnage dans des films noirs comme Le Grand Sommeil (la complexité de l'intrigue à tiroirs), Assurance sur la mort (le triangle amoureux, la maison de Lee et Kay), Nous avons gagné ce soir (la rencontre des 2 héros lors d'un combat de boxe truqué), Sunset Boulevard (le personnage de la mère cintrée du personnage divinement campé par Hilary Swank), Le facteur sonne toujours deux fois (l"adultère omniprésent), Double énigme (la ressemblance troublante entre 2 femmes), et toute la veine htchcokienne avec ce segment central autour d'un escalier massif. Je ne comprends pas non plus les critiques à l'égard des 2 acteurs principaux parce qu'on y trouvera là encore la recherche ludique et mélancolique de la silhouette de Kirk Douglas d'un coté, de Brando ou du Richard Gere de Cotton Club de l'autre. Alors oui les obsessions de De Palma amènent le film au bord de l'auto-aprodie à certains moments, mais ce qu'i l'emporte c'est son amour communicatif pour ce cinéma, c'est cette mélancolie sourde qui émane de l'ensemble et rien que pour cela, je souscris malgré des défauts assez criants.

Les films noirs ! Oui je crois que c'est la deuxième fois que je critique un film noir (le premier étant la Nuit nous appartient). A savoir un film qui prend on compte les codes du polar noir, c'est à dire une ambiance sombre et inquiétante, avec un héro torturé et en générale froid, et des décisions irréversibles. Alors lorsque j'ai décidé de voir ce film, adapté du roman le Dalhia Noir, réalisé par Brian de Palma (Mission impossible, les incorruptibles, Scarface !!!), donc je me suis précipité dessus et...j'ai déchanté.

Oui malheureusement. J'ai été déçu. Ce film n'est pas mauvais, la réalisation est bonne, l'histoire est bonne, le scénario est bon, la musique et l'ambiance propice. Bref rien à dire. Oui je n'ai rien à critiquer. Car ce film est bon, juste bon. Mais affreusement plat. La réalisation est classique, du début à la fin. Il n'y a pas d'idée de mise en scène, il n'y a pas de plans inspirés. Tout a déjà été fait depuis longtemps en terme de mise en scène, et l'ambiance est trop gentillet pour un film noir.

Et les personnages ce n'est pas glorieux. Le personnage principal Dwight « Bucky » Bleichert est vraiment lisse pour un héro de film noir. Il ne dégage aucune prestance, ni aucun charisme. Il fait pâle figure face à un Lee Blanchart Joué par Aaron Ekhart qui crève littéralement l'écran. Autre personnage bien décevant Kay Lake (jouée par Scarlett Johanson), la love interest n°80. Il n'y a guère Madeleine Lindcott (jouée par Hillary Swank) de potable mais elle aussi est oubliable.

L'histoire est certes bonne mais peu intéressante au fond. Je me suis ennuyé tout le long. Je ne demande pas à ce film qu'il pétarade mais qu'il est un atmosphère. Alors que là non. C'est convenu, ennuyant, lisse et plat. Même dans Seul au Monde je me suis plus senti concerné. Même le remake de Shaft était plus fun (en même temps ils ont tout fait pour qu'il soit fun).

Bref, pour un film de De Palma, je trouve le Dalhia Noir très en dessous de ce que j'espérais. On m'avait promis un film noir, je n'ai vu qu'un film simpliste. J'espère que le film Passion que j'espère voir sera plus à la hauteur

Un scénario des plus tortueux, voir torturé avec au final une histoire pas convaincante loin s'en faut.

Je mets avec beaucoup de plaisir la note maximum, car Brian de Palma nous sert un opus qui vaut réellement le détour, tant par le raffinement et la beauté de l'image et sa couleur passée, comme si il avait passé sa pélicule au sépia pour la vieillir. Ce fait divers réel, prenant place en 1947 est tout simplement glaçant et ont été convoqués pour en faire la réconstitution (adaptation du livre de M. Ellroy) un trio d'acteurs fabuleux, Josh Harnett, Aaron Eckhardt et la blonde Scarlett Johansson qui illumine le film avec classe et grace. Le scénario me direz vous, et bien précisément, il y a un VRAI scénario, et si d'aucuns lui reproche d'être à "tirroirs", et bien moi, j'ai été conquise car il reprend les mécanismes du film noir des années 40-50, et je préfère nettement ce film qui fait appel à mes "petites cellules grises" (comme l'aurait dit Hercule Poirot") ... bon film !!!!!!

L'esthétisme des années 40 et l'ambiance particulièrement glauque sont plutôt fidèles au roman de James Ellroy (rappelons que sa mère a été sauvagement assassinée comme Elisabeth Short dont il s'inspire ici). Le cadavre fascine par l'horreur de ce qu'il a subi, captive le spectateur dans la résolution de l'enquête policière et jusqu'au dénouement final. Sadisme, sexe, sang demeurent au rendez-vous dans une adaptation qui aurait gagné en simplifiant l'intrigue : ici l'histoire est vraiment trop confuse, du moins au premier visionnage, en raison des multiples personnages et informations à retenir.

Difficilement captivant que ce le dahlia noir.Malgré sont image soigné Depalma n'arrive pas a rendre son intrigue a tiroir passionnante.

Adapter du roman homonyme de James Ellroy (et publié en 1987), le projet d’en faire une adaptation ne date pas d’hier, puisque les droits avait été acheté la même année de sa publication.
Une retranscription sur grand écran qui aurait du voir le jour grâce à un certain David Fincher (Seven - 1996 , Fight Club - 1999), c’est finalement Brian De Palma qui s’en charge.
Un réalisateur de talents, comme nous le prouve sa filmographie, où s’entrecroisent petits films, films à succès (Mission Impossible 1 - 1996) ou encore quelques chef d’œuvres tels que : Scarface (1984) et Les Incorruptibles (1987).
C’est donc, sans aucune méfiance que l’on va voir Le Dahlia Noir, en voyant une distribution comme celle-ci, avec Aaron Eckhart, Scarlett Johansson, Josh Hartnett et Hilary Swank, et un réalisateur comme lui, prendre les commandes d’un aussi beau film, on ne peux être que confiant.
Cependant, le résultat escompté n’est pas vraiment à la hauteur de ce que l’on pouvait s’imaginer. Si la trame de début est relativement correcte, avec l’entrée des acteurs au fil de l’histoire, ce qui reste à corriger, c’est le scénario. Le réalisateur s’embourbe dans sa propre mise en scène, entre les intrigues et les sous-intrigues, le spectateur ne s’est plus où donner de la tête et on perd vite nos repères.
Reste que, dans sa globalité, on retrouve bien là, le style De Palma, avec un polar sombre et fidèle à l’Hollywood des années 40, une qualité photo typique des « anciens films », des acteurs vraiment sensationnels, et un dénouement prodigieux qui nous laisse sur notre faim !

Vu également à Deauville en présence des acteurs Josh Hartnett, Aaron Eckhart, du romancier James Ellroy et du réalisateur Brian DePalma, Le dahlia noir est un excellent polar qui montre le retour d'un DePalma en très grande forme quatre ans après le consternant Femme Fatale. Le film se passe dans les années 40 et DePalma multiplie les clins d'oeil aux films noirs de l'époque, la lumière est très travaillée, la musique superbe (que du jazz), les acteurs excellents, le scénario multiplie les intrigues et les rebondissements et tient le spectateur en haleine jusqu'au dénouement final. Un des meilleurs films de l'année.

Tout comme SCREAM l’a fait avec le genre du slasher, LE DAHLIA NOIR renouvelle le genre du film noir, en utilisant habilement et très fidèlement les mêmes codes. Un polar de style, authentique, obsédant, élégant et noir comme l’ébène, aux allures gothiques. L’histoire est fascinante, passionnante, d’une subtile complexité, et nous mène, avec des effets de suspense distillé, jusqu’à une chute vertigineuse où révélations surprenantes et coups de théâtre se bousculent. La réalisation un brin Hitchcockienne de De Palma est admirable et d’une très grande intensité : elles vous plonge dans l’univers du film, au point qu’à chaque coup de feu, chaque chute vous fait sursauter. On se rappellera de certaines séquences encore plus mémorables que le film lui-même, que ce soit au point de vue du style, de l’atmosphère ou de la mise en scène : la chute dans la cage d’escalier où une certaine personne s’empale sur une fontaine qui vire ensuite au rouge sang ou bien la dernière ‘apparition’ du Dahlia Noir dans la dernière scène (ça me fait encore froid dans le dos… !). On ajoutera également que l’interprétation est superbe et colle impeccablement qu style du film. Voici un sublime, énigmatique et authentique polar où l’on retrouve femmes fatales, flics corrompus et mystère dans une atmosphère à la fois ‘Feu et Glace’, sombre, macabre et élégante. Tout simplement époustouflant : un chef d’œuvre !

Quelle déception! et surtout quel ennui!! Brian DePalma a réalisé un film mou et politiquement correct dans lequel on ne retrouve pas la noirceur des bas fonds du Los Angeles des années 40 décrit si bien par James Ellroy dans ses romans. Ici se succèdent mollement les clichés années 40, la musique est lourde, le rythme inexistant. Si Aaron Eckhart s'en tire plutôt bien, Scarlett Johannson surjoue un maximum et Josh Hartnett manque un peu de présence. Le seul élément à sauver est le personnage interprété par Fiona Shaw, parfaite! On a vraiment du mal à comprendre la fascination de Lee pour le Dahlia, et on a l'impression que Buck se retrouve avec l'enquête sur les bras sans réel interêt... bref, avec pour base l'un des meilleurs polars jamais écrits, le réalisateur passe totalement à côté de son sujet et noie le spectateur sous une montagne d'infos sans jamais les approfondir... un ratage absolu!

Je ne comprendrai jamais les mauvaises critiques sur ce film.
C'est pour moi un thriller vraiment efficace porté par un casting fort et tous très convaincants .
Alors oui le scénario est parfois difficile à suivre et peut nous perdre si on le regarde sans être réellement concentré.
Mais c'est justement pour que la fin du film nous arrive en pleine poire comme un coup de poing. Cela a vraiment fonctionné sur moi.
Le mise en scène du maître De Palma sublime ses personnages qui sont d'une classe incroyable.
D'ailleurs le film est sublime en général, sa DA étant réellement excellente et la musique vient habilement habillé le tout.
Un film éclatant de beauté, un thriller noir très efficace. La magie De Palma

A la base, il y a un fait divers sordide survenu en 1947 : le meurtre et la mutilation de Betty Ann Short, une jeune femme qui voulait devenir actrice. James Ellroy en a tiré un livre somptueux et vénéneux et voilà que Brian De Palma s'attelle à son adaptation cinématographique. Il y a, dans "Le Dahlia noir", tous les éléments réunis pour un film noir comme on les aime. Un meurtre horrible, des femmes aussi belles que dangereuses (ici, ce sont Scarlett Johansson et Hilary Swank), des flics obstinés à la recherche d'une vérité forcément dérangeante dans la Los Angeles des années 40. Pourtant, le cocktail ne prend pas. Ce ne sera pas à cause de la mise en scène du réalisateur, qui s'avère très belle et maîtrisée sans pour autant avoir la maestria des films qui ont fait son succès. Là où le bât blesse, c'est dans le scénario qui ne se concentre pas assez sur l'enquête et qui préfère s'intéresser aux personnages et à leur part d'ombre. Sauf qu'aucun acteur du film ne semble entièrement convaincu par leurs personnages et même s'ils sont physiquement bien choisis, ils sont loin d'être en grande forme. Un film noir en demi-teinte donc, plus décevant qu'autre chose lorsqu'on entrevoit son potentiel mais pas forcément déplaisant non plus.