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    La Maison dans l'ombre
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    3,5
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    13 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 391 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2022
    Nicholas Ray occupe une place à part dans le cinéma hollywoodien, en ce qu'il fait l'objet d'un véritable culte auquel Wim Wenders ne cessera de rendre hommage.

    Il est vrai que son goût prononcé pour les personnages faibles, blessés ou névrosés donne à l'oeuvre de Ray un parfum qui colle à la peau du spectateur même le plus endurci.

    " la maison dans l'ombre" dont le titre français fait référence à la cecite du premier rôle féminin ( interprété par Ida Lupino) n'a pas ma préférence à côté du titre original ( on dangerous ground- en terrain dangereux) mais peu importe.

    La cinémathèque française lui a rendu hommage en le sélectionnant dans une rétrospective de 20 films noir. Œuvre très originale, mêlant polar puis romance, c'est à mes yeux un très grand film qui pourtant n'est le plus souvent pas cité comme une étape importante de son réalisateur.

    Pourtant il offre un portrait saisissant d'un policier coriace, solitaire, qui ne s'embarrasse pas de déontologie pour résoudre une affaire. Critiqué par ses collègues et par son supérieur, il est envoyé dans une bourgade enneigée afin d'aider les autorités locales à élucider une affaire de meurtre.

    Magnifiquement interprété par l'immense ( par le talent et le gabarit) Robert Ryan, je pense dans une de ses plus grandes interprétations, l'opus de Ray, exceptionnel dans sa première partie, propose dans la seconde des scènes formidables d'émotions, dignes de celles qu'on trouve chez Douglas Sirk.

    En ce qui me concerne, ce film est une découverte marquante à propos de laquelle je n'émets aucune réserve.

    Pour la petite histoire on relèvera la présence de Cleo Moore, dans un second rôle. Cette actrice sexy, jugée un peu trop scandaleuse au privé, issue d'un milieu social très favorisé ( qui lui permit de changer de fusil d'épaule quand Hollywood coupa ses ambitions de tenir de grands rôles) occupait avant Monroe, mais sans réussir comme elle, le créneau des femmes fatales peroxydées.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Ce film ‘’christique’’ est plein de bonnes intentions mais n’est pas réussi. Je pense que le sujet n’était pas bon pour Nicolas Ray qui ne laisse pas le moindre doute sur la possibilité d’être au Dieu de Jésus-Christ. D’autre part, Ida Lupino n’est pas convaincante dans le rôle d’une aveugle, d’autres artistes y ont montré beaucoup plus de talent. Ce film est également mal équilibré dans sa forme. Les deux parties distinctes sont trop différentes, c’est presque impossible de se mettre à la place de Robert Ryan qui passe d’une ambiance urbaine nocturne soutenu par ses amis policier à un paysage diurne enneigé et accompagné par un paysan ivre de vengeance. En plus, Ward Bond est trop présent et son personnage trop improbable pour y adhérer. Enfin, le montage est peu soigné et de nombreux détails sont négligés ce qui perturbe notre adhésion au scénario. Heureusement, il reste quelques moments forts et de beaux plans, mais de la part de Nicolas Ray c’est vraiment insuffisant d'autant que la première partie est un film noir parfait de haut niveau. C'était eut-être mission impossible que de jouer sur ces deux tableaux dans un même film.
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2017
    La Maison dans l'ombre partait d'une bonne promesse : construire une histoire d'amour entre 2 personnages que tout oppose : un inspecteur violent incarné par l'inexpressif Robert Ryan et une jeune femme aveugle jouée par Ida Lupino. Par dessus cette histoire romantique, il y a une sombre affaire - le frère de la femme aveugle, instable psychologiquement, a assassiné une petite fille. Et si je me suis forcé à vous raconter, en quelques lignes, la trame principal de l'histoire, c'est que la partie "film noir" et la partie "romance" sont difficilement insérées dans le récit. Pire, la mise en scène réalisée par le - pourtant - talentueux Nicholas Ray (La fureur de vivre) est sans grande inspiration. En bref, le film est ennuyant en tout point : artistiquement, malgré le changement de décors assez surprenant au premier regard (passer d'une ville sombre et lugubre à une étendue glacée et naturelle) n'apporte guère d'épaisseur au récit tandis que la BO de l'incroyable Bernard Hermann (fidèle parmi les fidèles de Hitchcock) - au delà de son thème général - ne marque pas vraiment les esprits. Finalement, on ressort avec un goût d'inachevé. Une oeuvre qui devait être palpitante mais qui ne se concrétise pas. Aucun attachement aux personnages, récit très sommaire avec des dialogues rudimentaires, des longueurs (alors que le film dure 1h20). Néanmoins, on peut recenser quelques aspect positifs dont certains propos/actes qui marquent notamment pour l'époque - 1951. L'exemple le plus criant est la rencontre de Jim Wilson avec une prostituée mineure qui fait signe d'une curiosité malsaine me faisant presque penser à Lolita de Kubrick - une décennie plus tard. A dangerous Ground ou la Maison dans l'ombre est très décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 septembre 2015
    Un bon film même si j'a eu très peur de la totale déception. En effet "l'introduction" est trop longue (presque 30 minutes sur 1h20) bien qu'elle soit nécessaire à la suite du film, notamment car elle met en évidence la personnalité de Jim Wilson (Robert Ryan, très convaincant), flic blasé trop agressif que ses patrons envoient sur une enquête hors de la jungle urbaine pour le faire respirer et pourquoi pas évoluer. Cette dimension psychologique est un des points forts de ce film assez riche qui cumule également la romance entre Jim et Mary, excellente Ida Lupino dont l'arrivée fait vraiment décoller le film avec son interprétation touchante d'une femme aveugle assez seule, et l'enquête en elle-même. Le film devient alors assez captivant, avec des images et un cadre rural très sympas, mais souffre encore d'un mauvais timing. En effet, si le début est trop long, la fin (et avec, le développement de l'intrigue) manque de temps ! C'est le principal (et seul véritable) défaut de ce film auquel j'ai réellement accroché mais qui ne peut alors mettre une claque digne des chefs-d'oeuvre
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    Il manque quelque chose à ce petit film qui en aurait fait un bon film de série B.
    Un flic au bout du rouleau envoyé enquêter dans la nature afin de l'empecher de commettre la bavure de trop, qui quitte un instant le cloaque urbain pour se retrouver dans la pureté de la neige.
    Le scénario est un peu léger, le film est vraiment scindé en deux parties ce qui a du compliquer la tache, à savoir faire redémarrer une nouvelle intrigue à mi parcours.

    Je retiendrais la performance de robert Ryan en flic désabusé et fatigué par la crasse urbaine.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    662 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2013
    Film noir de Nicholas Ray intéressant à défaut d'être totalement marquant, "La maison dans l'ombre" se distingue surtout par la prestation très forte de Robert Ryan dans le rôle de ce policier qui se laisse attendrir par une aveugle (la toujours très convaincante Ida Lupino) dont le frêre est l'objet d'une chasse à l'homme. Le comédien qui avait tourner quelques années auparavant "Born to be bad" avec toujours Nicholas Ray à la réalisation, trouve ici un rôle à la mesure de son immense talent. L'histoire est quant à elle plaisante à suivre, par contre j'ai été quelque peu déçu par la photographie qui a pris un sérieux coup de vieux et aussi concernant la mise en scène de Nicholas Ray qui ne propose pas suffisament de tensions et manque quelque peu de nervosité durant la seconde partie. A noter tout de même une BO assez inspirée de la part de Bernard Herrmann.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2013
    Pratiquement inconnu des gènèrations d'aujourd'hui, Frank Borzage a pourtant exercè une influence dèterminante sur le cinèma romantique! Son apport est immèdiatement perceptible dans l'hypersensibilitè poussèe à l'extrême avec laquelle Nicholas Ray prèsente l'amour de ses personnages! Bien que plus enracinèe dans les rèalitès de son temps, la force rèdemptrice de l'amour de l'aveugle, Mary / Ida Lupino pour Jim / Robert Ryan est indiscutablement borzagienne! L'apparition d'un paysage rural dans cet excellent film noir des annèes 50 signifie une èvasion (ou un refuge) hors de l'environnement claustrophobe urbain, à l'image des scènes hivernales remarquablement mis en avant par le directeur de la photographie George E. Diskant! Et dire que "On Dangerous Ground" est restè bloquè plusieurs mois avant de souffrir d'une sortie pas très folichonne! Aujourd'hui, c'est devenu une oeuvre majeure de Ray (l'une des plus mèconnues aussi) jusqu'à son final mèlodramatique et enneigè à souhait! Ryan et Lupino sont justes inoubliables, devenant ainsi deux personnalitès maîtresses du film noir de la grande èpoque...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    223 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2013
    Deux films en un : une première partie citadine, une seconde partie rurale. Et quelque chose de bancal. Ce n'est pas le chef-d'oeuvre de Nicholas Ray : l'intrigue hésite entre enquête policière et mélodrame, sans vraiment trouver l'équilibre. L'intérêt réside dans l'évolution du personnage principal, qui passe de la haine forcenée à une réflexion plus sereine et lucide. Et c'est une aveugle qui lui fait changer sa vision du monde. Tout un symbole... Une beauté (et bonté) douce, assez singulière dans l'oeuvre pessimiste de Ray, émane de ce film.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Ce film n’est pas reconnu comme un des chefs d’œuvre de Nicholas Ray tant il est vrai que les nombreux raccourcis parfois brutaux de la narration sont un frein à la fluidité du récit. Malgré tout, la franche transition opérée par Nicholas Ray au tiers du film provoque une rupture de ton tout à fait audacieuse qui transpose le héros d’un milieu ultra urbain au milieu rural, démontrant que la violence est partout présente. Robert Ryan le héros marmoréen de Ray qui a ses repères dans les bouges de la grande cité est décontenancé par la brutalité immédiate de cette chasse à l’homme organisée sans aucun début de preuve. On bascule tout à coup en plein western et il n’est sans doute pas anodin que Ray ait choisi Ryan un habitué du genre . Le dépaysement soudain et la vision de cette femme aveugle perdue au milieu de nulle part cherchant à protéger son frère mentalement dérangé restitue d’un coup à Ryan sa part d’humanité et lui montre une approche de la justice moins manichéenne. Une fois de plus Ida Lupino, pourtant imposée à Ray, fait passer ce mélange qui lui est propre d’extrême fragilité et de farouche détermination. La musique de Bernard Herrmann sert admirablement le propos de Ray par une partition envoûtante avec des sonorités très en avance sur son temps. Du grand cinéma pas toujours maîtrisé mais fortement impliqué dans son sujet.
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2011
    La première demi-heure hyper-nerveuse dans un New-York nocturne et très peuplé regroupe remarquablement tous les codes du film noir et ne prépare pas du tout à pratiquement une dernière heure peu commune qui se déroule dans de vastes paysages neigeux mais qui s'avère aussi captivante. Nicholas Ray est en forme derrière la caméra et donne un cachet très réaliste à l'histoire. La BO porte la patte très personnelle de Bernard Herrmann qui préfigure le travail qui accomplira chez Hitchcock (d'ailleurs on peut entendre une mesure qu'il réutilisera dans "La Mort aux trousses"!!!), et la scène où le père s'aperçoit abasourdi que le psychopathe qui a tué sa fille est un "gosse" rappelle celle du sniper dans "Full Metal Jacket". Que du très bon à première vue mais hélàs, et c'est là qu'est l'os, la romance pourtant passionnante entre le flic brutal (Robert Ryan parfait!!!) qui s'adoucit au contact d'une jeune et belle aveugle (Ida Lupino toute aussi parfaite dans un rôle qui était très loin d'être évident!!!) n'est pas assez développée (dix minutes en plus aurait été l'idéal!!!) et donne un caractère trop expéditif au happy-end. Dommage car ce dernier problème gâche en partie ce qui promettait d'être un grand film noir.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2011
    Un petit Nicholas Ray que cette "Maison dans l'ombre". Cela tient d'abord à la faiblesse du scénario, ou plutôt à la non exploitation d'une idée pourtant prometteuse : un flic violent débarque dans une maison habitée par une aveugle qui défend son frère, un déséquilibré paranoïaque qui vient de tuer une fillette. Mais il ne se passe finalement pas grand chose. Le paysage enneigé est admirablement filmé par Nicholas Ray mais c'est un peu court. Quand à Robert Ryan, il est peu expressif, ce qui constitue un handicap dans un film où le scénario est faible et la mise en scène manquant de punch.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2008
    Pourquoi faire compliqué quand on peut faire si simple ? C'est en reprenant à son compte se vieil adage que Nicholas Ray réalise ici un excellent film noir. Oh, certes, les puristes seront ici choqués de ne pas retrouver l'intensité de certaines réalisations plus prestigieuses, ou la complexité des chefs-d'oeuvres du genre comme la "Griffe du passé" ou le "Dahlia bleu", mais Ray profite de l'occasion pour signer là un film au final très "hemingwayien", un film d'homme placé devant la violence de son physique et de ses sentiments. Robert Ryan signe là un rôle à couper le souffle, tandis qu'Ida Lupino ("Une femme dangereuse", de Walsh) demeure une actrice de premier plan.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 mars 2007
    Un flic violent fatigué par la vie enquête sur un meurtre dans les quartiers sordides. Désavoué par ses supérieurs à cause de ses méthodes agressives, il est muté dans les montagnes pour débusquer le meurtrier d’une jeune femme....reste à découvrir si vous y tenez vraiment!

    Ce réalisateur est inconstant...film complètement nul, rien à en tirer.
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