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    Entre le ciel et l'enfer
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    Napoléon
    Napoléon

    114 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 août 2023
    Un film au rythme extrêmement lent avec une forme de nonchalance et de platitude plus que fortes. Pourtant tout commençait bien avec une introduction sous couvert de bras de fer entre des grosses pointures de l'argent. Mais ensuite l'oeuvre se perd à travers des idées scénaristiques allant dans tous les sens. L'enquête, représentant, une grande partie du film s'avère sans souffle avec de longues scènes ennuyantes. Pour au final un film qui malgré des idées sur la guerre des classes et sur le patronat n'arrive pas à se donner de sens.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2012
    Akira Kurosawa signe encore un des plus grands films noirs qui soit doublé d'une riche aspiration philosophique. A travers un récit richissime construit en 3 actes, il nous plonge dans son histoire d'une force incroyable. La situation mise en place par le début du premier acte est aussi terrible que jouissif, un homme face à dilemme cornélien: choisir entre garder sa fortune pour pouvoir asseoir son pouvoir dans son entreprise ou l'abandonner pour sauver un enfant qui n'est pas le sien. Ensuite vient l'investigation policière, palpitante et extrêmement bien construit, avec une rigueur de l'action à travers une multitude de court flashback. Le dernier acte est d'une grande noirceur et coule l'heureux dénouement par un constat amer sur le clivage riche / pauvre qui laisse pessimiste. Armé d'acteurs grandioses, Kurosawa tisse une toile fascinante dans lequel ses personnages englués s'ébattent vainement.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2011
    Un film qui peut postuler au titre de meilleur polar de tous les temps... Et pourtant un film très théâtrale (la première moitié ne se passe que dans une seule pièce). Mais une pièce de théâtre magistralement mise en scène et incroyablement bien filmé! On est en haleine attendant chaque coup de fil du ravisseur! Une tension qui existe universellement par la mise en scène parce que les acteurs, dans leur tradition japonaise, surjouent! Un scénario intelligent aux rebondissements, bien que nombreux, crédibles (les scénaristes d'aujourd'hui devrait prendre exemple sur ce film)! Un film avec un message aussi fort humaniste et généreux aux couleurs de son auteur Kurosawa! Un auteur et quel auteur! Une fable morale sur le bien et le mal, l'importance d'aider son prochain et l'égoisme de ne pas gâcher sa vie... Un film sur les différences sociales fortes et donc un message délivré avec justesse et sans encombres!
    Blog Be French
    Blog Be French

    32 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2014
    Le film met des plombes à se mettre en place, puis on a le droit à des scènes de suspens bien travaillées pour au final retomber sur une filature interminable qui aboutit à une conclusion décevante. Inégal, "Entre le ciel et l'enfer" n'est clairement pas le meilleur film de Kurosawa... Malgré une réalisation moderne pour l'époque, les rebondissements se font maigres.

    Retrouvez l'ensemble de nos critiques ciné sur Be French !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2012
    Après le film noir en 1958 ("Les salauds dorment en paix"), Kurosawa tâte du policier en adaptant "Rançon sur un thème mineur" d'Ed McBain. Le thème du jeune homme qui se venge d'une frustration sociale en commettant un meurtre est récurrent dans la littérature et le cinéma de genre. En 1955 Gerd Oswald s'était brillamment approprié le propos avec "Baiser Mortel" tiré du premier roman d'Ira Levin. Il est intéressant de voir ce que Kurosawa retient des leçons des grands maîtres américains et surtout comment il les détourne à son profit. Clairement il divise son film en quatre actes d'inégales longueurs,. Le premier prend la forme d’un long huis clos de 53 minutes qui permet à Kurosawa de présenter le personnage principal joué par Toshiro Mifune à travers sa fonction d’entrepreneur pour mieux éclairer par la suite tout l’enjeu du dilemme qui s’impose à lui. Durant ce long prologue, Kurosawa affirme sa maîtrise du cinémascope principalement utilisé à Hollywood pour les films à grand spectacle dans la lutte qui l'oppose à la télévision triomphante. Par le jeu des décors, Kurosawa démontre que le procédé peut-être efficient pour mettre en valeur le jeu des acteurs dans un appartement. Le deuxième acte dédié à l’enquête se veut un hommage aux films policiers de Jules Dassin (« La cité sans voiles » 1948) et de d'Anthony Mann (« Il marchait dans la nuit » 1948) véritables odes aux mérites de la police américaine. La scène de la remise de la rançon à l’intérieur d’un train est tout simplement prodigieuse de virtuosité et d’inventivité. Le troisième acte préfigure les polars et thriller des années 70 avec un ravisseur au look très actuel qui s’écarte ouvertement de l’archétype du malfrat véhiculé à l’époque par le cinéma. Enfin la confrontation finale confirme la motivation sociale du délit que l’on pressentait grâce aux indices disséminés habilement par Kurosawa qui a œuvré avec quatre complices à la rédaction du scénario. Un film admirable et captivant où le grand metteur en scène japonais montre sa capacité à digérer toutes les influences pour les faire siennes par une audace dans ses choix tant scénaristiques que de réalisation. Un must à conseiller à tous ceux qui veulent aborder le cinéma du maître japonais dans ce qu’il a de plus accessible.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2012
    Une fois passé un premier quart du film sous la forme d'un huis clos trop théâtral, le côté polar de la suite du récit est vraiment très bien. Le déroulement de l'enquête est intéressante et on y découvre ce que l'on peut appeler la police moderne (assez rarement vue au cinéma en1963). Les 20 dernières minutes sont très étranges.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2019
    Entre le Ciel et l'Enfer est à mes yeux un des films de Kurosawa les plus palpitants ! Comme j'ai pu l'écrire dans d'autres critiques c'est dans le registre Policier qu'il me bluffe le plus particulièrement, celui-ci n'échappe pas à cette règle. Il rejoint L'Ange Ivre et Chien Enragé avec aisance aux rang de mes longs métrages fétiches ! Autre particularité de cette création, son découpage proche de Vivre, autre film que j'avais beaucoup aimé. A l'inverse de ledit film mentionné celui-là commence par un huit-clos et se termine par une traque, le rythme étant sans arrêt bousculé on ne peut qu’être happé par cet intrigue. Le casting est tout autant inspiré, Toshiro Mifune et ces collègues sont renversants, l'ultime séquence m'a spécialement marqué ... Autre point d'emballement, la musique. Jamais une composition musicale chez le cinéaste Japonnais ne m'avais fait autant d'effet, elle s'intègre à ravir dans l'ambiance chaotique de ce long métrage. J'avais fait une petite pause avec les films de Kurosawa après être passé en deçà avec Sanjuro, me voilà pleinement remotivé pour découvrir les quatre derniers films de ma collection à savoir Barberousse, Dodes'kaden, Kagemusha et Ran ! Un sacrée programme.
    Alolfer
    Alolfer

    85 abonnés 863 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Voici le 1er film de Kurosawa qui me surprend ! Cette fois-ci, nous ne sommes plus dans une époque moyen-âge comme avait d'habitude de faire Kurosawa. Avec ce film, nous sommes dans le présent avec une enquête palpitante ! Un film excellent et qui montre le talent de Kurosawa sur son travaille d'écriture que cela soit pour les développements des personnages ou son histoire ! Au départ, l histoire semble basique avec une enquête intéressante mais sans plus. Mais grâce à Kurosawa, le film en devient original sur les aspects abordés : beaucoup de sujets sont traités sans que le réalisateur ait un point de vue personnel. La performance des acteurs aide également, à rendre l'histoire très credible et passionnante du début à la fin. Mais que dire du travail de Kurosawa dans son domaine : la Réalisation ! Certaines scènes sont des véritables cadres ! Des plans beaux et très juste à chaque fois !

    Film Excellent et pour l'instant, mon Kurosawa préféré !
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Impossible de rentrer dedans.

    C’est bien filmé. Beaucoup moins que ses autres films mais quand même, c’est joli.

    Qu’est-ce qu’on se fait chier. Sérieux là. Il se passe des trucs pourtant mais impossible.
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Un drame social aussi difficile à supporter pour ce qu'il représente pour ses protagonistes que la dure réalité qu'elle retranscrit pour le spectateur. En trois parties distinctes, Akira Kurosawa se sert de ce kidnapping pour rappeler et nuancer toute les inégalités sociales entre les riches et les prolétaires. Une frontière entre une position élevée et les bas-fonds qu'un acte de haine spoiler: (le kidnapping)
    fait cristalliser mais qu'un acte de bonté peut fragiliser spoiler: (la rançon)
    . Une situation impossible à accepter depuis les maisons délabrés des quartiers pauvres, toujours aussi précaires et morbides même vingt ans après Chien enragé. L'approche que Kurosawa adopte lors de la première partie nous permets d'ouvrir les yeux sur certains des possesseurs de cette haute position, comme des humains aussi travailleurs que les prolétaires qui les envient. Mais les deux autres nous rappelleront l'inverse, des ombres des deux côtés de la colline, soit des requins opportunistes en haut et des victimes gesticulantes en bas. Une affaire dense qui remet en cause le sens des responsabilités et de la valeur de la réussite. Aussi désespéré que sa conclusion nous permet de le supporter.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2023
    Film remarquablement maîtrisé. Le rapt d'un enfant contre rançon est l'occasion pour le réalisateur de questionner, à travers trois parties distinctes, la société japonaise. Dans un premier acte, l'enfant d'un dirigeant d'entreprise opulent est la cible d'un ravisseur. Mais ce dernier s'est trompé : il a en fait enlevé le fils du domestique ! Le kidnapping déstabilise une famille aisée où tout était très codifié : pater familias, épouse soumise, domestique effacé... Le chef de famille va-t-il accepter de payer l'énorme rançon pour sauver la vie du fils de son domestique ? Toshiro Mifune excelle à nous montrer le conflit intérieur qui le travaille, sous la pression de ses proches et des policiers. La deuxième partie centrée sur l'enquête est également passionnante. Le dernier acte est le plus noir. Nous suivons l'errance du ravisseur dans les lieux en perdition du Japon où règne la misère, la maladie, le non-droit... L'ultime confrontation entre le chef d'entreprise et le ravisseur parachève cette polarisation entre une société qui réussit et qui ne s'encombre pas des conséquences sociales de ses décisions, et une société en marge, qui n'a que des miettes et qui nourrit une haine refoulée pour ceux qui ont réussi.
    cylon86
    cylon86

    2 245 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2015
    Partant d'une idée de départ brillante (un malfaiteur croit kidnapper le fils d'un industriel mais kidnappe en fait le fils de son chauffeur), "Entre le ciel et l'enfer" démontre une fois de plus le brio d'Akira Kurosawa qui livre ici un polar réaliste dressant un constat alarmant de la différence des classes sociales au Japon, entraînant la jalousie et poussant les hommes à commettre de mauvaises actions. Après une première partie passionnante en huis-clos où le sens du cadre du cinéaste étonne à chaque plan, la deuxième partie se concentre sur la traque pour retrouver le kidnappeur et nous plonge au cœur d'une ville gangrénée par la drogue. Sous le couvert du film policier, Kurosawa fait également dans le social et fait de ce film une œuvre dense et complexe portée par un Toshirô Mifune en grande forme.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2008
    «Tengoku to jikogu» (Japon, 1963) d’Akira Kurosawa emprunte les rouages du film à suspense pour napper un propos social que la disposition des lieux se chargent, à elle seule, de communiquer. Un futur riche patron est menacé, par le kidnappeur du fils de son chauffeur. Divisé en deux parties distinctes, le film suit un rythme si maîtrisé qu’il focalise l’attention de son spectateur. La première laisse présager un huis clos dans l’immense salon du prestigieux appartement et produit la tension d’une rançon sommée par un mystérieux kidnappeur qui, de ses bas-fonds, observe les faits et gestes dans le salon. La seconde partie suit l’enquête acharnée de tout un commissariat pour retrouver le kidnappeur. Les premiers instants sont chargés de tension et découpe un espace de manière si concise que l’ombre d’Hitchcock n’est pas loin. Les dernières séquences du film bouleversent les rigoureuses émotions émises par la première partie pour sombrer dans la morosité délétère des quartiers insalubres. La séquence troublante, quasi-horrifique (ce qui n’est que plus étrange chez Kurosawa) où le kidnappeur s’enfonce dans les quartiers de prostitution pour tuer, par pur élan de violence, une prostituée droguée, renverse le suspense cadré des premières séquences. La topographie des lieux reproduit à l’échelle géographique la disposition hiérarchique des classes. Au sommet d’une colline, trône avec arrogance la somptueuse demeure du riche constructeur de chaussure, tandis que dans la vallet, s’entassent des bidonvilles. Compris dans une catégorie de films sociaux, les moins connus mondialement, «Tengoku to jigkou» se rapproche le plus de «Warui yatsu hodo yoku nemuru» par sa virulente critique de l’hermétisme des classes et de l’hégémonie de l’une sur l’autre. Mieux que le film de 1960, celui de 63 ne pointe du doigt aucun fautif mais interroge l’interaction des classes dans une ville où tout, jusqu’à l’arrangement des propriétés, vise à compartimenter les catégories sociales.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2009
    Un poil en-dessous de l'impressionnant "les salauds dorment en paix" mais pas moins captivant et intense. Le talent et le génie de Kurosawa est vraiment de mêler dans ce film une mise en scène astucieuse et originale de la conduite de A à Z d'une mission de police de grande ampleur avec un scénario "Kurosawesque" où les personnages sont toujours finement dépeints. J'ai vraiment apprécié ce film noir dont la narration ressemble aux actuels polars coréens (eux aussi magnifiques).
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2010
    Du grand polar, passé au moule du cinéma japonais. Le début est une sorte de huis clos dramatique mettant en scène le dilemme d’un homme sommé de choisir entre le couronnement de sa vie d’affaires et la vie d’un enfant. La suite est le récit détaillé d’une enquête policière. Kurosawa sait montrer le pittoresque de personnages, qui en deviennent comiques, sans que ce soit plaqué, artificiel. La partie finale donne toute sa dimension au film en campant les bas-fonds nocturnes et toxicomaniaques de Tokyo et une figure inoubliable de criminels qui hante ce décors avec des allures de jeune spectre ou de gros insectes à lunettes noires rondes. Un criminel dostoïevskien dans une séquence qui trouve tout le génie de la série noire urbaine. Il rappelle un peu l’assassin de « Ma vengeance est à moi » d’Imamoura.
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