La Vie comme elle va : les secrets du tournage

La Vie comme elle va naît en mai 1995, lorsque le réalisateur Jean-Henri Meunier décide de quitter Paris avec sa famille pour s'installer dans le petit village aveyronais de Najac. Quelques mois après son arrivée, il commence à filmer le quotidien de Najac et jette les bases de ce qui va devenir, neuf ans plus tard, La Vie comme elle va.

"La caméra dans le sac à dos, je vais chez les uns, chez les autres, pour discuter de tout et de rien, boire un café ou partager des oeufs sur le plat", explique Jean-Henri Meunier. "Là, je capte les moments libres de la vie qui s'improvise sous mes yeux. (...) Les habitants incarnent l'âme, le coeur et la raison d'être de ce film. Poétiques, surréalistes, comiques ou tragiques, ce sont des gens ordinaires et néanmoins extraordinaires dans leur façon d'être. Jours après jours, saisons après saisons, ils sont devenus mes amis, et plus d'une fois, j'aurais donné ma place pour la leur..."

La Vie comme elle va bénéficie de la production de Jacques Perrin, acteur de renom, réalisateur du Peuple migrateur en 2001 et producteur de nombreux longs métrages tels que Microcosmos, le peuple de l'herbe ou Himalaya, l'enfance d'un chef.

Le producteur Jacques Perrin évoque La Vie comme elle va et réclame, en prenant le village de Najac comme exemple, que chacun prenne le temps de s'arrêter dans les campagnes de l'hexagone : "Nos autoroutes sillonnent la France : pressés, nous traversons nos provinces et notre histoire à vive allure, sans regarder, sans prendre le temps. Notre perception de la vie à la campagne, dans nos villages, correspond à la nostalgie d'un autrefois, comme si hier n'était plus jamais aujourd'hui. Pourtant à Najac, en Aveyron, il fait toujours bon vivre ; le regard complice de Jean-Henri Meunier vers ces habitants nous amuse, nous émeut, nous rend heureux. Comme si le bonheur n'était pas aussi caché que cela. Comment ne pas prendre la vie comme elle va, comme à Najac ?"