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    Memories
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    Roub E.
    Roub E.

    757 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2023
    Film d animation à sketchs Memories n évite pas le principal écueil du genre à savoir se montrer inégal (surtout que les trois parties s avèrent très différentes dans les thèmes abordés). J ai beaucoup aimé la première, très poétique, d une grande beauté plastique, proposant un vrai voyage qui ressemble à un songe dans l espace ou le cerveau matérialise ou fait disparaitre ce qui entoure ses personnages. J ai en revanche été bien moins emballé par la seconde partie dont l histoire n est pas d une grande originalité même si pour le coup la maîtrise technique est aussi présente. J ai en revanche eu un vrai coup de cœur pour la troisième partie qui propose une manière très originale de décrire l endoctrinement d une population avec un style qui ressemble à un croisement entre manga la bande dessinée franco-belge. L univers présenté est plein de trouvailles et cette séquence s avère d une richesse folle pour la vingtaine de minutes qu elle dure.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2022
    Que restera-t-il dans l’avenir ? La science-fiction s’est toujours permise d’y répondre et souvent dans un axe pessimiste. Le réalisateur et animateur Katsuhiro Ōtomo, déjà triomphant avec son « Akira », s’est donc armé de plusieurs collaborateurs, afin d’en illustrer ses propos, tantôt inspirés du cinéma, tantôt d’une expérience personnelle. La recette réside donc dans l’émotion, que l’on capte avec trois styles différents et autant de récits.

    Le space opera du segment « Magnetic Rose » rappelle dans un premier temps le « Solaris » d’Andreï Tarkovski et viendra tranquillement inviter le spectateur à plonger dans la démence des hommes, à la fois éboueurs et pilleurs d’épaves spatiales. En réponse à un appel de détresse, Miguel et Heintz partent explorer un vaisseau, vidé de toute présence organique. Ces derniers font face à une entité intelligente autonome, sous l’impulsion de la mémoire d’une célèbre cantatrice, Eva. Chacun devra trancher avec ses souvenirs et ses fantasmes, qui en résonnent certains, tandis que d’autres finissent par en être manipulé. La rigueur de Kōji Morimoto ne laisse pas de temps mort à cette introspection partagée. Et le trait de Satoshi Kon, qui a brillé un peu plus tôt avec son « Perfect Blue », film noir et hommage au maître du suspense, Alfred Hitchcock, vient ajouter de la matière aux décors d’intérieur, véritable musée sur le portrait d’Eva, de son vivant comme dans la mort. Personne n’est donc à l’abri derrière des failles de l’esprit, qui conditionne ses sujets à revenir vers le passé, jusqu’à ce qu’on s’y noie.

    L’épisode qui suit ne prolonge pas cette virée, hors du temps et hors de notre planète bleue. Tout y est comme dans une bonne caricature et le réalisateur Tensai Okamura rebondit sur la fibre absurde et humoristique du récit. « Stink Bomb » prend ainsi le cynisme par le bout du nez, afin de l’exhiber aux yeux de la bêtise humaine. Malgré cela, seul le spectateur sera apte à reconnaître l’odeur infecte qui sillonne le road-trip improvisé de Nobuo Tanaka. Le scientifique d’un laboratoire pharmaceutique ne se rend pas compte qu’il est devenu une arme bactériologique, tandis que du côté du gouvernement et de l’armée, leur incompétence est soulignée à cache intervention. Comme pour le segment précédent, la technologie n’aide aucunement à résoudre les problèmes. Les failles de communication et l’orgueil du pouvoir font que le monde finit par s’autodétruire, dans une incompréhension générale, suffisamment drôle pour qu’on en rit et suffisamment triste quand on en mesure les conséquences.

    Le dernier épisode de la série de courts-métrages, « Cannon Fodder », aura pour lui un détail qui frappe d’entrée de jeu, une réalisation en plan-séquence, pleinement supervisée par Ōtomo lui-même. Il adopte ainsi le crayon que l’on aura l’habitude de voir dans la bande dessinée européenne, afin d’accentuer la noirceur de l’intrigue et d’épaissir la brume qui encercle une ville fortifiée, ne jurant que par la répression, tantôt passive, tantôt active, sur ses habitants. Nous vivons aux côtés d’un jeune garçon le labeur quotidien pour lui et sa famille. Tous vivent pour alimenter les canons géants qui surplombent les toitures. Ces derniers sont orientés vers une cible invisible, car dans le même temps, on établit le portrait d’une société qui tient en joue le libre-arbitre, en conditionnant les plus jeunes à entretenir la mèche de leur suprématie militaire. La peur est un moteur ou alors une culture, que tout le monde semble avoir accepté, pour l’honneur de la patrie. Et pourtant, même les chefs de guerre ne correspondent pas toujours à l’image que les idoles se font d’eux, jusqu’à ce que l’on s’endorme sur une alarme, démontrant ainsi toute la perversité de la manœuvre et de son emprise sur un avenir incertain, ou pire, qui héritera de cette volonté.

    Tout ce cycle constitue ainsi « Memories », une initiative de création avant tout et qui se trouve bien servi par une réflexion, que les studios japonais de ce calibre ont l’habitude d’explorer. Si l’on peut évidemment soutenir le souffle les deux derniers récits, il faut reconnaître que toute la sève du projet réside dans le premier épisode, perspicace dans sa démarche et pertinente dans le fait de l’animer à main levée. Tous auront cependant une volonté propre à son auteur, avec une narration différente selon l’exercice proposé. L’expérience vaut clairement le coup d’œil, sans préambule et sans détour.
    Aulanius
    Aulanius

    177 abonnés 1 687 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    Je l'avais vu y a très longtemps et j'ai décidé de le revoir pour pouvoir faire une critique. C'est une trilogie donc assez difficile à juger mais les histoires et les styles sont bien différents. Du coup, c'est assez dur de pouvoir donner un avis mais je vais essayer. Le premier volet est plutôt réussi mais il ne faut pas oublier que c'est Satoshi Kon. Après, il est étrange et c'est ce que j'aime. Le second est pas mauvais non plus car j'ai bien aimé la direction artistique mais si l'histoire n'est pas particulièrement originale. C'est le troisième ou je n'ai pas accroché alors que c'est fait par leur réalisateur d'Akira, qui pour moi est le meilleur film d'animation tout confondu qui existe dans le cinéma. Après ce sont des courts et moyens métrages donc dur de juger sur des sortes de prototypes. En réalité, je m'attendais à mieux mais on ne peut pas plaire à tout le monde et surtout sur un 3 en 1. Il faut le voir si vous êtes curieux. 12/20.
    eldarkstone
    eldarkstone

    188 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2023
    Otomo ce visionnaire et prodige de l'animation Manga nous régale en explorant une nouvelle fois la Science-fiction de façon prenante et magnifique, à travers 3 films distincts !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2023
    Trois moyens-métrages originaux, chacun dans leur genre (SF, catastrophe, guerre), pour une vraie réussite du cinéma d’animation. Le premier segment est extraordinaire et magnifique, un éblouissement poétique et troublant, entre réalité et virtualité, passé et présent. Space opera, lyrique, tragique. Avec un je ne sais quoi du Solaris de Stanislaw Lem. Le second est amusant, dans un registre de film catastrophe loufoque. Le troisième (signé Ôtomo, l’auteur d’Akira) est un récit à hauteur d’enfant, puissamment sinistre et désespérant, dans une veine antimilitariste, antifasciste, absurde. L’ensemble témoigne d’une grande inventivité en termes scénaristiques, visuels et/ou sonores.
    Paul B
    Paul B

    37 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2024
    Je m'attendais à un chef d'œuvre, donc - comme souvent - j'ai été déçu.

    Le premier court-métrage est le meilleur des trois. Une direction artistique plaisante, une histoire prenante et une morale intéressante.

    Le deuxième est de loin le moins bon : Un protagoniste stupide, de l'action bien débile et une réflexion bas de plafond.

    Le troisième est une fable prenante sur la politique militaire mais manque souvent de clarté. Dommage.

    Pour conclure on peut dire que Memories est un film regardable, mais également oubliable.
    lillois
    lillois

    86 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2010
    Projet d’Ôtomo à la genèse particulière (prévu pour la vidéo avant de se transformer en long-métrage de cinéma), "Memories" s’axe autour de trois histoires bien distinctes accolées. Le résultat est si probant que j’en fais l’un des films d’animation incontournables des années 90’. On serait presque tentés de s’accorder le temps de reprendre son souffle entre les épisodes tellement ils sont impressionnants chacun à leur manière. A peine quelques secondes de calme avant de replonger dans un nouvel univers, c’est peu, surtout après le choc émotionnel que constitue "Magnetic Rose". Avec ses 41 minutes bien tassées, il s’agit du plus long segment. Sa place semble stratégique car à n’en point douter il est le moins accessible. Réflexion quasi onirique sur l’immense pouvoir du souvenir des êtres chers, il nous fait suivre l’intervention d’éboueurs de l’Espace lors d’un sauvetage dans une zone où le champ magnétique est très important. L’exploration du navire d’Eva envoûte, un sacré moment de science-fiction mis en scène par Kôji Morimoto. Le plus palpitant des trois moyens-métrages suit. "Stink Bomb" offre 38 minutes à la fois drôles et stupéfiantes durant lesquelles une étrange arme biologique commanditée par le Gouvernement va se retourner contre ses citoyens. Le périple de Nobuo Tanaka nous tient en haleine. Très original et bigrement efficace. Après "Magnetic Rose" et "Stink Bomb", on est déjà comblés. Le spectacle n’est pourtant pas fini puisque "Cannon Fooder" vient clore agréablement le programme. Avec 21 minutes, il s’agit de loin du plus court. Sa spécificité est d’être monté en un seul plan. C’est la partie qui m’a le moins bluffé mais ça demeure quand même d’un très bon niveau. La musique joue un rôle important alors que l’ambiance sonore d’ensemble est excellente (et ne lésine pas sur l’utilisation habile des canaux arrière). Le doublage japonais est réussi. De l’anime qui fait vraiment plaisir à voir ! Tout amateur du genre peut acheter ce DVD les yeux fermés.
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    36 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2010
    (….) Magnetic Rose, le premier, le meilleur, écrase tellement ses concurrents que les studios prennent le risque de faire passer ses deux successeurs pour des bonus prétextes [d'ailleurs le titre fait plus particulièrement référence à ce court..]. Il s'agit d'un space opera vénéneux ou des ''éboueurs de l'espace'', envoyés en mission de secours, investissent l'antre d'une cantatrice fantôme. L'équipe de spationautes échappe rapidement à la règle générale exposée plus haut, le film se dirigeant vers un concept nébuleux, usant des plus beaux artifices du genre pour décoller vers des sphères inouies. Ahurissant par son ampleur, Magnetic Rose semble armé pour tenir la distance sur un long-métrage tant il déploie, en quarante-quatre minutes chrono, un potentiel apte à concurrencer les plus fameux et envoûtantes masterpieces de la SF (….)
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2011
    Le premier court-métrage, "Magnetic Rose", est paradoxal. Quelque part entre "Solaris" de Tarkovski (la matérialisation des tourments et des fantasmes intérieurs des personnages) et "2001 : l'odyssée de l'espace" de Kubrick (la musicalité, la dimension opératique de l'espace et de sa force indicible), le film fascine, envoûte. C'est visuellement assez passionnant : les références artistiques sont nombreuses, que ce soit cinématographiquement, musicalement, architecturalement ou encore picturalement (certains plans évoquent l'impressionnisme). Cependant, on est en droit de s'interroger sur la pertinence du fond ; le réalisateur n'enfonce-t-il pas des portes ouvertes ? Car il faut bien avouer que, sur le fond, ça ne semble rien apporter des très nouveau ... "Stink bomb", le second film, est en quelque sorte l'intrus. Contrairement aux deux autres oeuvres, il ne semble n'avoir aucun intérêt. Ca se veut drôle et audacieux, mais c'est en réalité uniquement terriblement ennuyeux ... même si c'est encore une fois assez irréprochable visuellement. Quant à "Cannon Fodder", le dernier film ... c'est tout simplement (et assez nettement) le meilleur. Réellement audacieux (filmé en un seul plan séquence), graphisme superbe empruntant à certains tableaux expressionnistes (idéal pour recréer l'atmosphère ambiante du film ; celle de la guerre) et à "Metropolis" de Lang, il ne se base sur aucune histoire précise. Il montre, dénonce, évoque et hypnotise, à mi-chemin entre l'horreur et le rêve.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2016
    Même si les 3 histoires n'ont rien à voir entre elles, elles ont toutes un intérêt, étant assez originales chacune. Celle qui m'a le plus conquis est la première, une histoire remplie de mystères, de poésie... La musique était d'ailleurs magnifique... La deuxième également était plutôt originale, c'était assez amusant de voir le personnage déambuler dans le Japon en se faisant tirer dessus à tout-va.. Le personnage est un peu naïf et peu intelligent mais bon, le retournement de situation à la fin est vraiment drôle
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    je donne une étoile pour la Rose Magnétique et sa profondeur.
    je donne une étoile pour la Bombe Puante et son abruti de (anti)-héros.
    Je donne une étoile pour Chair à Canon et son originalitée.
    Et enfin, une étoile pour le générique de fin qui vous maintien assis pendant le générique.
    Il y a 9 ans, ça aurait fait du bruit.
    Jadeliro
    Jadeliro

    20 abonnés 750 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2007
    "Magnetic Rose" est très certainement le sketch le plus prometteur du tas. L'idée de base est intéressante, et la bande originale signée Yoko Kanno bouleversante. "Magnetic Rose" est trop ordinaire dans la forme. Le design, pour commencer, est classique, trop typique de l'animation japonaise pour réellement accrocher le spectateur. En conséquence, les personnages se retrouvent caractérisés par des stéréotypes simplistes. Chacun peut se définir par un seul qualificatif sans manque d'exhaustivité. "Magnetic Rose" est un divertissement intéressant, parfois touchant, mais certainement pas un chef-d'oeuvre. Dommage, car la base du scénario aurait pu être source de quelque chose de très grand. "Stink Bomb" fait rire pendant cinq minutes, puis commence à se prolonger indéfiniment, faisant coup de théâtre sur coup de théâtre sans ne jamais s'arrêter. Trop long, il n'est sauvé que par sa mise en scène plutôt agréable, et des dialogues parfois drôles. Enfin, "Cannon Fodder" est le court-métrage à retenir de Memories. Chaque plan est tout simplement vertigineux. Favorisant travellings et autres plans longs aux coupures sèches, l'histoire décrit une société totalitaire titanesque, avec ses mouvements de foule et ses énormes cannons. Tout cela non sans une petite touche humoristique, que l'on voit dans le design des personnages et des dialogues, soulignant l'absurdité de la situation.
    Memories offre finallement un résultat mitigé.
    AdamC
    AdamC

    46 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2022
    Tout d'abord j'ai eu le privilège d'être SEUL dans la salle pour le film, je vois que par chez moi il ne déchaine pas les passions mais ce fut fort agréable.
    La première histoire ne m'a pas passionné mais était agréable à visionner.
    La seconde histoire m'as vraiment pris, c'était loufoque drôle
    La 3 eme non plus ne pas pas emballée
    Néanmoins l'imagerie était très belle
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Triptyque en mode japanimation. Trois courts métrages, trois genres, mais la science-fiction et l’anticipation dominent. Le premier épisode est classique, et inspiré des classiques du genre, sur le thème du groupe d’humains perdus dans l’espace. L’espace intersidéral se confond avec l’espace mental du héros, en jurerait du Kubrick, sans prétention. Le deuxième c’est une fable tragi-comique d’anticipation, que l’on peut trouver drôle. Le troisième volet de loin le meilleur, mérite à lui tout seul le détour. Richesse graphique des dessins et des décors, loin de la sécheresse habituelle du dessin animé nippon, originalité du cadrage et de la mise en forme, une histoire oscillant entre fable philosophique et fiction à la moralité grinçante et grimaçante. Un vrai film caché dans un court métrage animé, superbe!
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    109 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2022
    Sur les trois histoires qui nous sont racontées, j'en ai beaucoup aimé deux. Il y a un côté old school vraiment sympa dans ce film, qui n'a rien à envier à de nombreux animés plus récents.
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