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chrischambers86
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2,5
Publiée le 14 juillet 2013
« Prudence est mère de sûretè » , avec Pèpin on risque rien...Un an après "Le joli coeur", Francis Perrin persiste dans le registre de la comèdie et signe son troisième long-mètrage derrière la camèra! Le comique de situation repose sur l'aspect physique et l'arbre gènèalogique du personnage principal: il s'appelle Pèpin, il est nè un 29 fèvrier, son père ètait aveugle et sa mère non-voyante! Et surtout il a jamais eu de chance dans la vie! Perrin y joue un reporter malchanceux, un porte-poisse, un pot de colle, Vèronique Genest (en brune), la fille d'un magnat de la presse et Bernard Blier (ce qui le fait planer, c'est le flipper), un riche homme d'affaire dont certains ont des vus sur son capital! Tigre, rançon, maison en feu, deltaplane, une comèdie sans prètention comme Perrin aimait jouer et parfois rèaliser, nourrie de galères aventureuses et de rèfèrences cinèphiliques ("Cent mille dollars au soleil"). A noter les beaux paysages savoyards, du côtè de Bourg en Bresse et de la Via Ferrata du Roc de Tovière...
Dans l'esprit du 'Distrait' mais o combien plus mauvais. Francis Perrin n'étant pas Pierre Richard, cette comédie à "2 francs" ne fait qu'aligner les jeux de mots faciles et les situations grotesque avec une désinvolture gênante. C'est affligeant, consternant et empli d'incohérences. Bernard Blier aurait pu s'éviter de s'afficher dans ce spectacle on ne peut - presque plus - navrant. Entrerait directement en compétition avec 'On l'appelle catastrophe'.
Ça n’arrive qu’à moi dysfonctionne en raison de la nullité comique de son acteur principal, également réalisateur : Francis Perrin compose un personnage antipathique dont la malchance se voit constamment surappuyée, exagérée, amplifiée par une voix off irritante tant elle double les actions en train de se passer de la façon la plus inutile qui soit. Nous regretterons aussi la surabondance des bons mots et boutades qui, enchaînés les uns aux autres comme une industrie débite ses produits, surchargent un canevas simpliste mais qui aurait pu fonctionner – il n’est pas sans rappeler les intrigues chères à Francis Veber, dont le personnage de François Pignon est plagié sans vergogne par ledit François Pépin et ses malheurs. Pas de chance pour nous, Perrin n’est pas Pierre Richard, et son cabotinage incessant emporte avec lui la loufoquerie de certaines situations et de certains personnages, notamment Guilledou père et sa passion pour les flippers – les scènes avec Bernard Blier s’avèrent savoureuses. Une comédie médiocre, justement tombée en désuétude et oubliée.