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    Une vieille maîtresse
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    1,8
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    85 critiques spectateurs

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    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Je n'avais jusqu'à présent vu aucun film de Catherine Breillat, peu attiré par la mise en scène de ses provocations et par son attitude lors de ses interviews ; je n'ai pas non plus lu le roman de Barbey d'Aurevilly. Pourtant, la vision de certains extraits, et la curiosité de voir ce que le cinéma français a choisi de montrer à Cannes m'ont poussé à aller voir cette "Vieille Maîtresse", premier film en costumes de Catherine Breillat. Des costumes, parlons-en ; ils sont à l'image de l'ensemble du film, un mélange d'académisme pétrifiant et de rares audaces réussies. Acteurs et réalisatrice semblent engoncés dans ces redingotes et ces robes empesées, comme ils le sont dans la langue du XIX° siècle, Catherine Breillat ayant été visiblement très fidèle aux dialogues du roman. Le début du film est épouvantablement lent et verbeux, avec des acteurs incapables de faire vivre leurs textes, à la notable exception de Michael Lonsdale.

    La caméra tente bien de mettre un peu de mouvement dans cette lecture digne du Lagarde et Michard avec des travelings neurasthéniques, mais cela reste du théâtre filmé. Et puis, il y a quelques tableaux plus réussis, et même quelques fulgurences, comme la narration elliptique de la mort de la fille de Vellini et Ryno, montré à la mode orientaliste, ou plus encore le mariage de Ryno et Hermangarde, avec des garçons d'honneur habillés comme des fraises tagada ou des pages de "Peau d'Ane", et le prêtre qui lit une épître de Saint-Paul terrifiante de phallocratie.

    A l'image de la pige de Lio chantant de Zarah Leander, ou des apparitions subliminales d'Anne Parillaud et d'Amira Casar, le casting est hétéroclite, avec une Claude Sarraute emmitouflée et affalée dont la modernité décalée ne passe pas l'écran, ou une Yolande Moreau en plein contre-emploi dans le rôle de la Comtesse d'Artelles. Quant à Asia Argento, elle joue la folie possessive comme si elle était dans un film de son père, et sa diction n'est pas toujours compréhensible.

    Le plus intéressant est peut-être le jeune Fu'ad Ait Aattou, qui a tapé dans l'oeil de Catherine Breillat par sa féminité non effeminée. Alors qu'Asia Argento incarne une brutalité virile, fumant le cigare et se déguisant même en homme pour assister à un duel, lui aussi joue l'inversion des genres avec sa bouche sensuelle, sa démarche gracile et sa suavité. On ressort de ce film avec l'étrange impression d'avoir vu quelque chose de très disparate, tant du point de vue de la narration, du jeu des acteurs et peut-être surtout du rythme, et d'avoir seulement effleuré, et trop rarement, ce que le film aurait pu être, un "Valmont" du début du XIX° siècle.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    selenie
    selenie

    5 425 abonnés 6 014 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mai 2007
    Début de la séance 14h... après un certain temps je regarde l'heure, ça doit bientôt être la fin... 15H15 !!! Trop long, j'en peux plus je sors ! Ce qui a du m'arriver max 5 fois !... D'une lenteur, d'un ennuie trop profond. On ne s'attache pas aux personnages, rares sont les scènes avec un tant soit peu d'émotion, un casting irréel (Claude Sarraute et Yolande Moreau, on dirait un sketch). Au début une scène de Paris avec un immeuble qui est contemporain, je rappelle tout de même qu'on est censé être en 1835... Bref, on s'ennuie, on n'y croit pas... NEANT !
    Xyrons
    Xyrons

    598 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2010
    J’ai longtemps hésité entre 2 et 3 étoiles, j’en mettrais finalement 3. La mise en scène de Catherine Breillat est correcte et le scénario est recherché. De plus, l’histoire est intéressante et le spectateur accroche tout de suite au film. Néanmoins, je n’ai pas trouvé les acteurs comme Asia Argento, Fu'ad Ait Aattou ou encore Roxane Mesquida très convaincants dans leurs rôles. C’est dommage.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Il y a comme une antinomie dans l’adaptation de ce roman… Breillat, aux commandes, qui s’attaque à Barbey d’Aurevilly… Deux univers fondamentalement distincts et différés. L’une, qui est le souffre, l’autre la passion romantique. Et c’est là que se situe l’embarras du spectateur pour ce film. Il fallait prendre un parti. Soit modeler ce classique avec fièvre comme l’a déjà tenté la réalisatrice, où le désir sexuel est au cœur des âmes, soit retranscrire le déchirement de la ferveur contrariée si cher aux auteurs du XIXè. Là rien ! Breillat se canalise, les scènes sexuelles sont moches et d’une platitude théâtralisée, quant aux sentiments amoureux, ils sont absents ou trop enfouis pour être crédibles. Le film se joue entre deux caméras sans doute mais jamais à l’écran. Le travail est honorable dans les intentions, avec une belle reconstitution d’époque qui frise parfois le téléfilm, mais trop maniéré. Et le tout est définitivement gâté par une interprétation inégale. Asia Argento semble s’ennuyer autant qu’elle nous ennuie, Claude Sarraute est franchement risible, avachie et bredouillant un texte qu’elle ne semble pas comprendre. Seuls Yolande Moreau, Michael Lonsdale semblent concernés. Une lumière à signaler toutefois dans ce sinistre tableau, le jeune Fu'ad Ait Aattou qui allie beauté trouble et insolence d’un talent prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 juin 2011
    Oh Catherine, nous te savions tour à tour perverse, sordide, vêtue sexuellement de haillons et irrémédiablement humaine. Nous te connaîtrons dorénavant intemporelle, fataliste, réaliste, crue et toujours aussi irrémédiablement humaine. Ta dissection des microcosmes du corps et de l'âme fascine et agace néanmoins nous t'accordons encore quelques faveurs pour que tu puisses peut-être nous ébahir une bonne fois pour toute.
    groil-groil
    groil-groil

    74 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2007
    Déjà, on ne peut qu'être frappé par l'hallucinante ressemblance entre ce film et "ne touchez pas la hache" : même période historique, deux adaptations littéraires, même histoire :ouch:
    si j'ai préféré le Rivette, le Breillat est néanmoins un très bon film.
    Ce que j'aime chez elle, le fait qu'elle soit une "cinéaste de la cruauté" pour plagier Bazin, est souvent malheureusement gâché par son désir souvent primitif de provocation gratuite. J'aime qu'elle revendique son féminisme dans l'idée, elle est d'ailleurs souvent plus passionante en entretien que dans ses films, mais dans le geste cela pêche souvent.
    Ici, au contraire, le fait d'adapter le texte classique de Barbey d'Aurevilly lui donne un cadre beaucoup plus strict au sein duquel la cinéaste doit se tenir.
    Toute sa rage, sa violence d'énonciation, s'en retrouvent dès lors canalisées et percutent le spectateur avec autant de violence mais avec la classe en plus.
    Ses acteurs sont excellents, sa mise est en scène est décapante, bref, voici ici un film plus que hautement recommandable !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 juin 2007
    Une vieille maîtresse raconte en 1835 l'histoire de Ryno de Marigny qui est sur le point d 'épouser la jeune et pure Hermangade après avoir décidé de rompre avec sa vieille maîtresse Vellini et d'oublier ainsi une décennie de passion amoureuse. Le beau Ryno de Marigny est un coureur de jupon qui a installé dans la durée une relation passionnelle sur le mode attraction – repulsion avec sa vieille maîtresse. Personellement, j'ai mieux compris la repulsion que l'attraction car je n'ai pas du tout trouvé la vieille maîtresse attirante et sensuelle. Le drame passionnel m'a donc jamais captivé comme je ne jamais été charmé par Daria Argento qui surjoue en interprétant une Vellini plutôt grotesque et pas toujours compréhensible.Sinon, tout est froid et les dialogues qui sont peu naturelle ou pénibles à comprendre rendent les scènes ennuyantes. Dommage car entre la pureté des sentiments etl'irrépressible désir, il y avait matière à émouvoir. Dans la forme le film est très classique et souffre d'une mise en scène très stastique. Quant à l'esthétique, l'image n'est pas du tout valorisé par les décors et les costusme qui sont putôt moche. Décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Oups la bourde, présenté un film de ce type au festival de cannes... pari osé. Une vieille maitresse est un film lourd, pataud, dénué de saveur... Un casting inexpérimenté rend le film ridicule(Claude sarraute et Fu'ad Ait Aattou sont les pires, mais pas les seuls...) et fustige un projet, dont l'interprétation n'est pas un cas isolé. Montage incohérent, les costumes semblent neufs et quelque peu rigides. La mise en scene est affligeante, les tatouages à peine dissimulés d'asia Argento, en feront rire quelques un... des tatouages typiquement 21° dans un film 19°, oups... Isolés dans ce marasme, Yolande Moreau et Michael Lonsdale tire leur épingle du jeu. La beauté vénéneuse d'asia argento ne suffit pas à susciter le trouble des spectateurs... Zut j'ai oublié de parler du scénario, bon tant pis j'ai déjà été trop grinçant...
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2007
    Désagréablement surpris de trouver un film de Breillat parmi les films français en compétition à Cannes 2007, j'ai pu voir ce film que je n'aurais sûrement pas été voir en salle. Tiré du roman de Jules Barbey d'Aurevilly, il s'agit de ce qu'il est coutume d'appeler un film en costume. Sauf qu'avec Catherine Breillat, fidèle à elle-même, on retrouve quand même pas mal de scènes sans aucun costume ! L'action se situe en 1835 : une veille marquise portée sur le porto (Claude Sarraute, fidèle à elle-même !) décide de marier sa petite fille avec Ryno de Marigny (Fu' Ad Ait Aatton), un play-boy de l'époque dont tout Paris sait qu'il fricote depuis 10 ans avec la même maîtresse (Asia Argento). Pendant un bon 1/4 d'heure, j'ai cru que j'allais être agréablement surpris par un film de Breillat. En effet, pendant ces 15/20 minutes, on voit beaucoup un duo d'acteurs remarquable : Yolande Moreau et Michaël Lonsdale. Manque de pot, voilà-t-y pas que Ryno se met à raconter à la vieille marquise ses 10 ans d'amour plus ou moins fou avec sa maîtresse. Et cette histoire qu'il raconte est passablement ennuyeuse : et que je te déteste, et que je t'aime, moi non plus, je te quitte, je reviens. Au final, le film est esthétiquement beau, les costumes sont beaux, les corps pas trop laids, les musiques sont superbes, mais le film manque cruellement de fond, de profondeur.
    On notera que dans une scène du film, on entre-aperçoit un tableau qui m'a bien semblé être "l'avant-première du ballet" qui date de 1874. Pour un film qui se passe en 1835, c'est pas mal !
    Niko0982
    Niko0982

    63 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2009
    Très beau, surtout visuellement. Les acteurs sont plutôt bons et l'histoire est prenante est pas mal écrite. Bref, c'est un film bien réalisé.
    Hakim G
    Hakim G

    44 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    Dans ce film Catherine Breillat a un véritable problème de mise en scène, pour Asia il lui faudrait un décodeur pour bien la comprendre pourtant ce film ne manque pas de bonnes intentions mais le brouillard de l'ennui nous emporte.
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    Ce film traite du désir, de l'infidélité, de la passion ardente et irraisonnée qui peut habiter deux corps. Pour renforcer son propos, Catherine Breillat filme la laideur. La laideur des costumes, la laideur des sentiments, la laideur physique des personnages. Elle filme une passion dévorante entre deux êtres dont la ressemblance physique est troublante (lui, androgyne aux lèvres boursouflées ; elle, aux attitudes masculines), au point de n'être plus qu'un seul corps, à la fois homme et femme, qu'une seule chair, ainsi que l'édicte l'enfant de choeur au cours d'un mariage entre l'homme et la mauvaise femme. La réalisatrice s'amuse à filmer la perversion de ces êtres, une perversion totale, répugnante, une perversion cependant que l'on comprend, que l'on tolère parce que bien que délibérément exagérée, elle trouve en chacun de nous un écho, le souvenir d'un instant vécu ou rêvé, peut-être refoulé, peut-être assumé. Elle nous amuse en forçant le trait, en introduisant une dimension parodique à son propos, une ironie mordante, dont Claude Sarraute, Yolande Moreau et Michael Lonsdale sont des hérauts hilarants. Elle joue sur les symboles : la mariée blanche et angélique, la maitresse diabolique noire et rouge, le marié en noir et blanc, déchiré entre son désir pervers et son amour trop pur. La langue de Barbet d'Aurevilly est un délice, et l'on rit encore de la façon qu'ont les personnages de prononcer avec délectation le mot "exécration". Cette exécration que l'on ressent à l'endroit de ces êtres veules, pervers et laids qui pourtant nous amusent, qui pourtant nous intéressent.
    Youmna C
    Youmna C

    37 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juillet 2007
    Il faut vraiment aimer Argento, pour pouvoir regarder ce film jusqu'au bout sans apprioris.
    De plus, elle joue mal, et tape sur le système. Mais le film en soi est quelque peu
    intéressant, mal dirigé quelques fois, mais a le mérite d'être différent des autres Breillat.
    Le scénario est logique, plaisant par son côté littéraire respecté! Un hymne à l'amour
    pittoresque, montré avec une douce ferveur quelque peu pudique même! A découvrir!
    bobmorane75
    bobmorane75

    16 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2007
    Autant c'est filmé avec la grande maitrise et le talent de Catherine Breillat auquel elle nous a habitué. Autant elle change d'univers avec un film costumé avec succès. Autant elle s'est calmée dans les scènes pornographiques de tous ses autres films. Autant je suis sorti déçu du film. Il est trop lent, trop froid, trop inaudible pour une histoire de passion dévorante, dévastatrice, sulfureuse qui aurait être beaucoup plus explosive, beaucoup plus hard sexuellement, qui aurait être à la hauteur de ce qu'est une véritable passion amoureuse.
    norman06
    norman06

    295 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2007
    Adaptation assez télévisuelle, cette oeuvre est la moins tortueuse et sulfureuse de Catherine Breillat. Se laisse voir sans ennui mais sans ethousiasme du fait du statisme de la mise en scène. Dans le même esprit, le dernier film de Rivette était plus abouti.
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