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    Dear Frankie
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Dear Frankie" et de son tournage !

    Présenté au Festival de Cannes

    Dear Frankie a été présenté au Festival de Cannes 2004 dans la section Un Certain Regard.

    La genèse du projet

    Au départ, la scénariste Andrea Gibb a couché l'idée du film sur le papier pour un court métrage de quinze minutes dans le cadre de la série des courts des Scottish Screen's Tartan. Il ne fut pas accepté, mais elle se refusa à l'abandonner totalement et le mit de côté, car elle était très marquée par cette histoire qui lui rappelait des souvenirs d'enfance.

    Par la suite, Andrea Gibb envoya Natural history, le bref traitement qu'elle avait écrit pour Tartan Shorts, à la réalisatrice Shona Auerbach pour lui montrer un échantillon de son travail. Celle-ci venait de terminer son court métrage de fin d'études, Seven, et cherchait un autre projet. C'est à ce moment-là qu'elle rencontra la productrice Caroline Wood, qui avait trouvé Seven très prometteur. Enthousiasmées par le style d'Andrea Gibb, toutes deux lui proposèrent de transformer son court en long métrage, celui-ci s'intitulant dorénavant Dear Frankie.

    Un scénario inspiré de la vie d'Andrea Gibb

    Andrea Gibb explique qu'elle a tendance à inclure des éléments de sa propre vie dans son travail d'écriture : "J'ai un cousin sourd et muet, nous avons été élevés ensemble. C'est lui que j'avais en tête en écrivant le personnage de Frankie, je le revoyais jouer avec moi quand nous étions petits. La plupart des choses que j'écris sont liées à des gens que je connais, que j'aime ou dont je suis proche".

    Un premier grand rôle au cinéma pour Emily Mortimer

    Le rôle de Lizzie fut pour Emily Mortimer un des plus grands rôles qu'elle ait interprété à ce jour, ce qui n'allait pas sans un engagement personnel considérable : "J'ai interprété des premiers rôles pour des téléfilms, mais jusqu'à maintenant je n'avais pas été choisie pour un premier rôle au cinéma, explique l'actrice. Avoir la charge de porter toute l'histoire sur ses épaules était très intimidant. Je ne cessais de me demander si j'avais l'air ennuyeuse, et si de fait le film allait être lui-même ennuyeux. Bref, ce genre de responsabilités auxquelles je n'avais jamais été confrontée !"

    Se familiariser avec la surdité

    Jack McElhone a travaillé avec un spécialiste de la surdité et n'a pas rencontré de difficultés particulières à utiliser le langage des sourds-muets. Emily Mortimer, quant à elle, devait aussi être capable de comprendre la langue des signes. Elle vivait alors aux Etats-Unis et entreprit des recherches avec l'aide d'une amie qui avait elle-même un fils de trois ans atteint de surdité.

    Une esthétique inspirée des Glasgow Boys

    Shona Auerbach a cherché à rendre le décor aussi dépouillé et naturel que possible en s'inspirant, pour les couleurs et la lumière, d'artistes du début du XXe siècle, comme les Glasgow Boys et les Glasgow Girls. La réalisatrice confie : "J'aimais particulièrement dans leurs toiles l'harmonie entre les teintes et la douceur de la lumière qui me rappelaient l'Ecosse, et c'est ainsi que leur palette devint la mienne pour ce film".

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