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    Le Corbeau
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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    Très librement adapté de la nouvelle d'Allan Edgar Poe, " Le Corbeau " se visionne agréablement grâce à une mise en scène sobre et à une très bonne interprétation des deux mythiques comédiens qu'il possède. Bela Lugosi campe avec talent le rôle d'un docteur particulièrement sadique et qui est un peu trop fan des écrits d'Edgar Poe, à tel point qu'il se servira du personnage de Boris Karloff ( le hideux Bateman ) comme étant l'instrument de sa vengeance. Assez efficace dans l'ensemble, ce film d'épouvante mérite clairement d'être découvert.
    Plume231
    Plume231

    3 463 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    Non, il ne s'agit nullement d'une adaptation fidèle du poéme d'Edgar Allan Poe mais d'un film dont le personnage principal est un passionné de son oeuvre et qui s'en inspire pour les méthodes de torture absolument charmantes comme tout imposées à ses victimes. En fait, c'est une des nombreuses collaborations entre les deux plus grandes stars du film d'horreur de l'Âge d'or hollywoodien, Bela Lugosi et Boris Karloff. Le premier joue un cinglé ayant une allure respectable, le second un lucide mais ayant une allure de cinglé, vous suivez ??? Bon alors, le premier cabotine un peu trop dans ce rôle de cinglé alors que le second joue intelligemment la carte de la sobriété et de l'émotion. Le film dure une heure, ce qui est peu (bon, je ne dirais jamais cela d'un Antonioni!!!) donc l'évolution psychologique des personnages n'est pas ce que l'on peut appeler crédible et c'est cela qui fait qu'on est loin d'une réussite du genre (en plus du cabotinage bien sûr de Lugosi!!!). Ca va, vous avez compris ??? bon, je passe à la critique suivante. Oh, un autre film avec Bela Lugosi...
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2014
    Un an après "Le Chat Noir", les studios Universal récidivent en adaptant "Le Corbeau", une autre nouvelle d’Edgar Allan Poe avec, en tête d’affiche, leur duo vedette : Bela Lugosi (le légendaire interprète de Dracula) et Boris Karloff (starifié par ses interprétions de Frankenstein et de la Momie). Universal va, d’ailleurs, encore plus loin dans le principe de l’adaptation libre puisque, d’une part, l’intrigue du film n’a rien à voir avec celle de la nouvelle et, d’autre part, Poe est régulièrement cité dans le film comme l’un des maîtres à penser du grand méchant de l’histoire. "Le Corbeau" est donc une sorte de mise en abyme de l’œuvre de l’écrivain torturé, ce qui ne serait pas forcément une mauvaise chose si l’entreprise n’était pas si opportuniste (le choix du titre ayant, visiblement, était davantage guidé par la volonté des producteurs d’attirer un public connaissant l’œuvre de Poe que par une quelconque démarche artistique, un peu comme pour "Le Chat Noir"). Point de poésie lugubre donc, ici mais un scénario typique des productions horrifiques Universal des années 30 avec son médecin fou, sa salle de torture, son serviteur défiguré, ses passages secrets… qui ne renie pas, pour autant, l’univers de Poe dont il se réclame (on retrouve le corbeau bien sûr mais également la terrible folie qui ravage un homme ordinaire et la fameuse faux). Le réalisateur Lew Landers (assez méconnu, il faut bien l’admettre) use parfaitement des ficelles habituelles de ce genre de production et peut s’appuyer sur une musique d’ambiance parfaitement adaptée. On peut, cependant, s’étonner du traitement finalement assez aseptisé de la violence dans ce fil (surtout au vu du "Chat Noir", qui était bien plus dérangeant). Ici, l’horreur passa davantage par les menaces que par les actes (le terrible instrument de torture qui n’ira pas au bout de sa fonction, le carnage promis par le méchant qui n’a pas lieu…), ce que vient confirmer le nombre limité de morts. Le seul ressort censé être réellement effrayant est sans doute le maquillage de Boris Karloff, qui campe un criminel ayant sollicité les services du chirurgien fou (Bela Lugosi), qui va se jouer de lui et le défigurer pour mieux l’asservir. Or, fait rare dans la carrière du grand Jack Pierce, ce maquillage est loin d’être à la hauteur en raison d’un œil factice assez ridicule. Heureusement, le talent de Boris Karloff permet de, presque, faire oublier ce défaut, l’acteur livrant, une nouvelle fois, une prestation à la fois inquiétante et terriblement humaine. On se prend même à s’apitoyer sur le sort de ce criminel, réduit à l’état de marionnette. Pour autant, la véritable attraction du film reste Bela Lugosi qui, dans ce rôle de méchant rendu fou en raison d’un amour contrarié, fait des étincelles. Son rire démoniaque reste longtemps accroché à l’esprit et résume, à lui seul, la folie de son personnage. Ainsi, comme "Le Chat Noir", "Le Corbeau" est un petit bijou de film d’épouvante à l’ancienne qui vaut essentiellement par l’interprétation de ses deux vedettes (qui éclipsent, sans surprise, le reste du casting) et son ambiance délicieusement sinistre. Il manque, cependant, ce petit truc en plus (une réalisation plus audacieuse ? des personnages plus identifiables ?) qui a permis aux films de monstres classiques des studios Universal de traverser les époques…
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Bien que l'histoire n'a rien d'extraordinaire (une banale histoire de vengeance en torturant), le film contient de beaux décors inquiétants dans la demeure du docteur Vollin, incarné par Bela Lugosi. L'autre tête connue étant Boris Karloff (Momie, Frenkenstein...). On a droit aussi à des scènes de torture qui sortent de l'imaginaire de Poe.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    Dans les années 30 le cinéma fantastique est dominé par les productions américaines Universal. Une des mamelles constantes du genre est l’adaptation de l’œuvre d’Edgar Poe, ou du moins de s’en inspirer. Le film de Friedlander, avec le duo vedette Karloff-Lugosi, est fondé sur un scénario original matérialisant certaines des inventions les plus géniales et les plus angoissantes du conteur américain. Les studios Universal avaient le savoir-faire esthétique pour réussir cet aspect du film. Les reconstitutions du puits et du pendule, de la chambre se rétrécissant, de celle même descendant mécaniquement, en bref de tout ce qui est machine, sont réellement beaux et étonnants. Le reste est par contre assez désuet, tout particulièrement le jeu des acteurs (et surtout le cabotinage de Bela Lugosi).
    Caine78
    Caine78

    5 989 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2010
    Il est parfois bien agréable c'est vrai de se revoir de temps à autre une bonne série B fantastique, et nul doute que de ce point de vue, "Le Corbeau" n'échappe pas à la règle. Cela dit, si l'on peut accepter sans mal quelques clichés inhérents au genre, il faut tout de même avouer que nous sommes parfois bien proches du ridicule. Hormis un personnage féminin bien agacant, on peut en effet trouver quelque peu grandiloquent cette histoire de vengeance pour le moins excessive, d'autant plus que Boris Karloff et Bela Lugosi ne sont pas avares en ce qui concerne le cabotinage outrancier. Reste que le résultat réussit tout de même à se faire plutôt agréable par son sadisme plutôt réjouisant, les références à Poe et les scènes de torture étant quant à elles des plus plaisantes. Rien de bien indispensable donc, et on a d'ailleurs quelque peu du mal à comprendre ce statut de "quasi film culte" dont peu se targuer ce "Corbeau", mais on peut tout de même se laisser tenter ne serait-ce qu'une fois sans qu'on puisse avoir à le regretter par la suite. Passable.
    Azahi59
    Azahi59

    24 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2012
    Le Corbeau, film à la fois gênant et passionnant, à la fois fantastique (par la création du "monstre") et horrifique, est réussi. Il marque un jeu d'acteur brillant, que ce soit le grand Bela Lugosi, toujours imposant par sa taille, dominant par son regard, supérieur oralement par son accent, ou alors Boris Karloff, ici presque réduit au silence, mais jouissant d'un coeur tendre malgré ses horreurs commises ou son physique des plus repoussant, les deux légendes du cinéma horrifique fantastique des années 30-40, époque de l'âge d'or de ces deux genres, sont justes, bons et présentent un talent intemporel. Intemporel oui, tout comme la mise en scène, 80 ans après le film, une tension est encore présente, légère, mais présente. Que ce soit lors de la scène où Bateman attache le Dr Vollin où lors de la séquence finale, une atmosphère, une sensation de poids se dégage, créant chez le spectateur une attirance particulière pour ce film. Le noir et blanc apporte beaucoup, point de vue lumineux évidemment mais aussi au niveau des acteurs, la lumière insiste, comme toujours, sur le regard de Lugosi, dégageant ainsi toujours plus de crainte. On retrouve d'ailleurs quelques "clichés" de ce genre de film, comme la passage secret dans le bureau du docteur, ou bien le domestique qui trahit son maître.
    La durée du film, 60 minutes, permet de passer un bon moment, sans longueurs, avec un rythme toujours rapide et attirant. Ne s'attardant de fait rarement sur les détails, exemple de l'opération de Bateman, il aurait été intéressant de voir comment le réalisateur nous aurait fait découvrir cette "manipulation de l'homme". Enfin, les décors : petite déception. On retrouve Lugosi dans son rôle très fréquent d'homme riche, aristocrate et bien éduqué de fait, sa maison est grande, belle, il possède un domestique etc. Mais on nous parle de sa collection de machine à torture, et on ne nous en présente que deux, il aurait été faisable de nous en montrer d'avantage, pourquoi pas encore plus cruelle que celles présentées, sans pour autant les utiliser.
    Le Corbeau est donc un film plaisant, ayant gardé une partie de son coté "épouvante", portant à son grade deux légendes intemporelles du cinéma, deux maîtres absolu, ajoutant un aspect durable au film, la preuve, on le trouve encore en magasin. Intéressant au niveau scénaristique, ou comment déjouer une nouvelle (celle d'Edgar Poe) pour la reconstituer à son image au travers d'un docteur fou, sadique, mais tout de même séduisant.
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