Avis : Zidane, un portrait du XXIème siècle - Page 2

Inutile et ridicule.

Essai particulier.... Mais payait pour celà c'est abusé ! Ils auraient au moins la gentillesse de ne pas nous faire debourser la valeur d'un ticket de cinéma ou le prix d'un DVD où alors le mettre dans le rayon sport et pas film ou documentaire....
Le principal problème de cette vidéo n'est finalement pas le fond mais la forme ! Faire un essai pas evident et original dans le simple but de faire des sous ne me plait pas ! de plus au bout de 5mn même un fan de foot comme moi en a ras le bol...

Excellent travail sur le son, c'est vraiment beau.. ça ya pas à dire. Avec en plus la superbe musique de Moguai. Après on voit Zidane.. ça c'est sur.Les points négatifs: on s'ennuie parce que Zidane ne fait pas grand chose, touche quelques ballons (très beaux moments..), que le manque d'action, de quelque chose qui attire réellement l'attention nous endort. Dommage il y avait matière à faire un excellent film expérimental/documentaire.

Et pourtant, on l'aime notre Zizou, on l'aime notre Darius Kondji (à la photo). Mais là l'expérience va trop loin. L'absurdité graphique et la contemplation, vides de sens nous plongent dans un ennui total. Ce n'est pas un documentaire, ce n'est pas du cinéma, ce n'est pas du sport, ce n'est pas de l'art. Et ce n'est même pas grave.

L'intention est louable. Le talent de Zidane et sa gestuelle parfaite ont sans aucun doute une dimension artistique. Et son expulsion à la fin du match, qui en rappelle une autre, plus récente, offrait même une possibilité de dénouement dramatique. Hélas, le projet ne tient pas la durée et se révèle plutôt indigeste. Quitte à s'éloigner du foot, ou du moins du match, et à tendre vers l'abstrait, il aurait fallu multiplier les plans et les effets, sur les spectateurs et le stade par exemple, plutôt que de figer la caméra sur la sueur et les mollards de Zizou.
Un film qui aurait davantage sa place dans une exposition d'art moderne (de préférence en un format court de dix minutes) que dans une salle obscure.

C'est quoi au juste "Zidane, un portrait du XXIème siècle"? Un vaste clip, un peu longuet, de la musique de Mogwaï? Une tentative, un peu vaine, de montrer que l'homme descend peut-être du lama? Un exercice de style, un peu rébarbatif, sous forme d'ode à la technique (numérique s'entend, pas footballistique)? Se poserait alors la question suivante: ce qu'on nomme "l'art contemporain" serait-il sous le contrôle et la dépendance totale de la technique? Mais une autre interpétation du film est possible, et contentera ceux qui en parlent comme d'une "expérience sensorielle": la mise en images, un peu ratée, de ce que doit voir un bonhomme sous acide quand il regarde un match de foot...

Nul. Je m'attendais à un documentaire sur le parcours de Zidane mais ce n'est pas du tout le cas. Ici, on filme Zidane et c'est tout. Rien d'autre ne s'en dégage. Aucun intérêt. regarder un match de foot serait plus intéressant que ce film.

Ne sachant si nous avons affaire à une oeuvre avant-gardiste frisant le génie ou alors simplement au film le plus ennuyeux jamais réalisé, j'ai opté pour une note entre-deux. Pas grand chose à dire de ce "portrait" qui montre l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football en action pendant tout un match, avec tantôt un joli fond musical, tantôt les réactions du public dans le stade. Une mise à nue, mais surtout un pari extrêmement osé de la part de Philippe Parreno et Douglas Gordon, dont l'audace mérite d'être soulignée.

Zidane, légende ? Zidane, film ! A la base un concept original – pas vraiment original -, filmer la star du foot pendant 1h 30 sans s’arrêter durant un et unique match, et par 17 caméras. C’est sensé nous montrer les émotions de Zizou, et sur ce point on est pas déçus. Gros plans, gros plans, gros plans, que de ça, on ne s’intéresse même plus au sport, mais qu’au personnage. Alors si vous voulez voir toutes ses émotions pendant 90 minutes, allez voir Zidane- un portrait du XXIème siècle, sinon, passez votre tour ! Surtout qu’au résultat c’est pas très folichon, aucun scénario, aucune ambiance, que de la psychologie. L’idée est là, mais elle n’est pas très bien exploitée, reste quand même une belle photographie, presque saturée, mais avec des effets attrayants. Il va falloir l’aider ce Zizou, 1. Il arrête le foot ( comme vous savez après la coupe ), 2. Il va avoir du mal à amener le succès de à ce film qui va finir loin des résultats fortement espérés . 3. euh… y’a pas de 3 !.. Mais vous avez compris qu’on a ici affaire à un objet filmique extraterrestre !

Techniquement, le travail de Philippe Parreno & Douglas Gordon est stupéfiant. Mais à y regarder de plus près, quand dix-sept caméras filment seulement Zinedine Zidane, ça fatigue à la longue !
L’intrigue, si on peut appeler ça comme ça, se déroule en avril 2005, durant un match avec le Real Madrid.
Le principe ? Nous faire vivre toutes les émotions ressenties par le plus célèbre des footballeurs Français. Nous montrer, nous faire entendre tout ce que l’on ne perçoit pas depuis un stade ou depuis sa télévision. Et le résultat est là, on y voit la beauté du geste, les milliers de supporters en délire hurler dans le stade, tout est passer au crible.
Un véritable travail artistique et original, qui aurait sans doute mérité plus, que de simplement se focaliser sur Zidane, ses pieds, son visage, son jeu de jambes, etc.

J'ai qu'une chose à dire LOL, se qui ont vu le doc comprendront. Non plus sérieusement le documentaire est très long,il nous montre que suivre un seul joueur pendant un match c'est chiant,et que Zidane il marche souvent. On voit se film comme si on était à coté de Zidane et qu'on ne voyait presque que lui. En fait la superbe BO de mogwai sauve ce film de l'endormissement,et permet de pas nous endormir. Bref ce pseudo documentaire est une expérience intéressante pour voir se que ressent un joueur pendant un match(ici donc Zidane),mais c'est aussi une sacré expérience pour pas s'endormir. Bref aussi joli que chiant.

Une pure expérience esthétique, orchestrée par deux artistes contemporains. Le point de vue est original et la technique remarquable, notamment la photo de Darius Khondji, le montage des images et le mixage son. Avec la musique de Mogwaï, cela donne quelques moments rythmiquement envoûtants. Mais cela ne suffit pas à transcender l'ennui suscité par la matière propre au film, ce match de foot qui n'est pas resté dans les annales, avec ce focus sans commentaire sur un Zidane qui court, sue, marche, crache, lâche quelques borborygmes, de façon peu expressive, sauf lorsqu'il s'agit d'aller se bagarrer à la fin du match. Sur 90 minutes, c'est franchement long et mollement emballant. Les deux réalisateurs ont dû s'en rendre compte, puisque qu'ils ont introduit quelques témoignages du joueur en sous-titres, pour divertir un peu. Mais l'intérêt de ces témoignages est assez discutable...
Bref, cette expérience immersive au coeur du terrain a beau être rare, elle n'est pas passionnante pour autant. Du coup, le film paraît un peu vain : ballet moderne de gambettes et crampons sur rectangle vert, portrait arty un peu creux, qui laisse en tout cas sur la touche les footeux du dimanche. Et peut-être aussi les cinéphiles...

Bon documentaire.

"Zidane..." est une immense déception. Mais c'était à prevoir car le concept présente une tare originelle.Je m'explique:
1°/Le football est un sport d'équipe
2°/La qualité d'un joueur se mesure à son impact sur le jeu de son équipe
3°/La caméra ne suit que Zidane en gros plan pendant tout le match...
Cherchez l'erreur!
Ziz est adulé pour la pécision infaillible de ses passes, pour la fluidité qu'il donne au jeu, pour son utilisation parfaites des espaces quand il s'engouffre dans les brèches adverses ou élimine son vis-à-vis...Mais rien de tout cela dans ce doc. Ses passes se perdent dans le hors-champ et son apport dans le jeu est imperceptible...Certes,techniquement, cet OVNI impressionne(montage visuel et sonore parfaits, photo sublime...) mais ceci ne rend la déception que plus grande. Passé l'éblouissement technique,l'ennui guette.C'est évident,il n'y a pas grand chose à raconter.De plus certains partis-pris,comme celui de ne pas recourir à une voix off qui aurait pu combler quelques longueurs où le choix de la musique,vraiment pas à la hauteur du mythe,finissent de plomber ce projet ambitieux.
Au final ce film/docu m'a permit de me rendre compte que le football me passionait d'avantage que son meilleur pratiquant.

Ami, Si tu veux voir un documentaire sur la vie ou même le jeu de Zidane, passe ton chemin. Si tu veux vivre une expérience intéressante, qui mêle plans originaux, musique lancinante, ponctuées de réflexions du joureur en sous titre, qui évoque des sensations plus que des sentiments, alors tente le pari. Il faut aller voir ce film si on aime le cinéma, et pas forcément si on aime le foot. En effet de ce côté là le film est frustrant. Par contre le stade est vu comme une espèce d'arène un peu sombre, et il y a une sorte d'identification au joueur, à son travail de sape pour toucher un ballon, pour construitre une action. Le film est loin de vouloir glorifier, mythifier le joueur. Au contraire, il veux nous montrer que comme les autres, il a ses faiblesses (il finit même sur un carton rouge), et ses craintes (il n'entends le public que quand cela se passe mal...). Il essaie aussi de relativiser l'importance de cet espace temps que constitue un match, même du Real Madrid. Le joureur dit lui même que généralement il ne se souvient que des quelques rares actions d'un match, et le réalisateur, en montrant à la mi temps d'autres événements ayant lieu au même moment dans le monde, relativise l'importance de l'enjeu de ce match. Intéressante est aussi la musique, lancinente mélopée qui évoque plus les années 70, les Pink Floyd, que le rock contemporain. Elle est comme une sorte de contrepoint à l'enthousiasme, à la vitesse, et parfois à la violence qui sont sur le terrain et dans les tribunes. A noter également les images parfois légèrement floues lorsqu'on quitte le joueur pour des plans plus larges, ou de rares incursions hors du terrain. L'objectif est sans doute de rendre le contexte, tout ce qui entoure le match, un peu lointain, vaporeux, pour mieux "resserer" l'attention su le joueur, parfois au moyen de très gros plans. Une belle oeuvre, même si le film est parfois un tout petit peu trop long.