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    Tout pour plaire
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Tout pour plaire" et de son tournage !

    Le parcours de la réalisatrice

    "Chronique de moeurs sur les relations femmes/hommes en milieu urbain" (ainsi que le définit la réalisatrice), Tout pour plaire est le premier long métrage de la Belge Cécile Telerman. Après des études de droit, celle-ci a tout d'abord travaillé au service juridique de la Société des auteurs, au CNC, avant de devenir directrice administrative et financière de Sagittaire Films, une maison de distribution spécialisée dans les films Art & Essai. Elle a également créé, avec une amie d'enfance, une société de production de documentaires. Ses cinéastes de référence sont les maîtres de la comédie américaine George Cukor, Billy Wilder et Woody Allen, et, côté français, Claude Sautet et Agnès Jaoui.

    Ce qui a plu à Mathilde Seigner

    Mathilde Seigner, qui incarne l'insatisfaite Juliette, "la locomotive de l'histoire" (selon les termes de la cinéaste), explique ce qui l'a séduite dans le scénario de Tout pour plaire, en comparant le film à des oeuvres antérieures : "Comme dans Mariages ! , il y avait une écriture. Le ton était original et me faisait penser à certaines comédies américaines, à Sex in the city (...) Pour moi, le film aurait pu s'appeler Le Coeur des femmes [ en réference au film de Marc Esposito]. Mais contrairement au Coeur des hommes où les femmes ont des rôles moins extraordinaires, là on parle formidablement bien des hommes (...)". Elle ajoute, concernant le soin apporté par Cécile Telerman à la lumière : "En France, dans les comédies, l'image est souvent moche. Elle voulait qu'on soit belles, bien habillées... On a travaillé avec Matthieu Poirot-Delpech, avec qui j'avais déjà fait trois films dont Harry, un ami qui vous veut du bien où j'avais rarement été aussi bien filmée. j'ai retrouvé sa douceur dans le film."

    Les intentions de Cécile Telerman

    "J'ai voulu raconter le sentiment de dévalorisation qu'éprouvent certaines femmes de ma génération (pour ne pas dire beaucoup !) évoluant dans un milieu "socio-économico-culturel" plutôt favorisé, et qui, bien que disposant d'atouts importants éprouvent la plus grande difficulté à faire "le bon choix" dans différents domaines de leur vie, c'est à dire à choisir ce qui est bon pour elles, ce qui les rendra heureuses et accomplies, bref à écouter leurs désirs. Elles (...) ont la profonde croyance que si elles étaient autrement (plus belles, moins grosses, plus intelligentes, moins ceci, plus cela), elles mériteraient peut-être d'être heureuses. En résumé, si elles étaient aimables, elles seraient aimées. Pour juguler ce sentiment de dévalorisation, certaines prennent le pouvoir (Marie), d'autres se soumettent (Florence) et dernières cassent ou détruisent (Juliette)..."

    Récompensé à l'Alpe d'Huez

    Projeté en ouverture du Festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez en 2005, Tout pour plaire y a décroché le Prix spécial du jury et le Prix du public.

    Godrèche & Parillaud go home

    Judith Godrèche et Anne Parillaud avaient déjà tourné ensemble, mais dans une production hollywoodienne : L'Homme au masque de fer de Randall Wallace avec Leonardo DiCaprio.

    Changement de titre

    Au départ, la réalisatrice avait pensé intituler son film 35/40, en référence à l'âge des personnages.

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