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    Nobody knows
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    Yetcha
    Yetcha

    746 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2009
    Triste, fort et touchant. Un film à réserver aux amoureux du Japon et aux fans de drames. J'ai bien aimé sans pour autant qu'il reste à tout jamais dans ma mémoire. Un très très beau moment de cinéma chronique en tout cas.
    Aulanius
    Aulanius

    175 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    Ne me demandez pas pourquoi mais dès le départ, je n'ai pas accroché à ce drame familial à la limite du documentaire. Personnellement, je n'ai pas trouvé "Nobody knows" mauvais mais je me suis un peu ennuyé et au vue des nombreuses louanges positives, je m'attendais vraiment à quelque chose d'exceptionnel. Le sujet est assez courant malgré se que l'on pourrait penser et les deux acteurs qui jouent les aînés sont vraiment convaincants. Cependant, je trouve que l'on patauge tout au long du film en nous exposant cette pseudo-misère pendant plus de deux heures. C'est peut-être cru comme vision des choses mais je pense que l'on aurait pu ajouter plus de choses pour en faire une belle leçon de vie par exemple. L'actrice qui joue la mère est insupportable avec sa voix de gamine en rûte (pardon pour l'expression). La bande originale est quasiment inexistante à mon grand désarroi. On connait pourtant l'importance de cette dernière dans les longs métrages. Malgré quelques bons moments et des enfants plutôt attachants, je dois dire que je n'ai pas eu le coup de foudre et je pense que ça se remarque assez clairement dans ma critique. Ça arrive parfois. 12/20.
    Abarai
    Abarai

    110 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Nobody Knows est une histoire à la fois magnifique et terrible. Celle de quatre enfants, qui vont se retrouver livrés à eux-même suite au départ de leur mère.
    Long, au rythme parfois très lent, le film de Kore-Eda est pourtant empreint d'une réelle douceur dans sa mise en scène, s'attachant à des détails plein de sens. Mais le film se révèle formidable grâce à l'interprétation de sa bande d'enfants, tous plus mignons les uns que les autres, et vraiment touchants.
    Un joli film, qui malgré son rythme, nous embarque au sein d'une aventure émouvante.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2012
    2ème très joli film d'Hirokazu que je découvre, il ne fait aucun doute de son talent pour trouver des sujets originaux et touchant comme cette progéniture livrée à elle même. Les enfants sont épatant et merveilleusement dirigés dans une mise en scène classique et efficace. Je reprocherai juste la répétition des décors au fil du scénario qui est un peu rébarbative, l'ainé Akira qui se débrouille un peu trop bien notamment les virements bancaires à la machine qui sont difficiles à croire vu son age. Et bien que la dégradation des lieux et de leur condition d'hygiène soit très bien faite je trouve la disparition de Kyoko un peu rapide et peu expliquée...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Très joli film à atmosphère, porté par un sens du cadre et de la lumière assez exceptionnel. Le scénario, inspiré d’un fait divers, est plutôt mince, mais repose sur une mécanique implacable de la répétition et de la dégradation. Dommage que cet art du récit soit plombé par une durée excessive (2h20) qui noie parfois les qualités du film. Je retiens surtout cette très belle et glaçante image d’enfants qui apparaissent et disparaissent dans les valises que traînent derrière eux les adultes. Pas tout à fait le cinéma que je préfère, mais dans le genre, une belle réussite.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2022
    Tourné en 16 mm, l’histoire s’inspire d’un fait divers de 1988. Sur un sujet poignant, l’abandon de 4 enfants, de pères différents (2 garçons, Akira et Shigeru et 2 filles, Kyoko et Yuki) par leur mère Keiko (jouée par You, à la voix désagréable bien que chanteuse) et l’absence de détection dans une société moderne (certes dans une mégalopole, dans un quartier où s’arrête le train qui relie la capitale à l’aéroport de Tokyo-Haneda et malgré le non-paiement des factures d’électricité, d’eau et du loyer), le réalisateur manque de concision et fait trainer en longueur le film (2h21 !) en accumulant les scènes de la vie quotidienne au fil des saisons (ils ne vont pas à l’école et doivent faire preuve de débrouillardise, surtout Akira), ce qui affadit son propos. Le premier coupable est la mère, volage, égoïste et irresponsable et le second est la société des adultes. Seuls les admirateurs des films de Maurice Pialat [« L’enfance nue » (1968)] et des frères Jean-Pierre et Luc Dardenne, qui, eux-aussi, ont reçu une Palme d’or à Cannes, peuvent y trouvent leur compte.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2023
    A partir d’un fait divers assez étonnant, des enfants livrés à eux même suite à leur abandon par leur mère, Kore-Eda aborde déjà dans ce film ce qui sera l’un de ses univers préférés, celui de la famille, et plus particulièrement celui des enfants. Ce premier opus est très réussi, grâce à la direction et au jeu des très jeunes acteurs, à la subtilité de l’approche, où le moindre détail est signifiant, où les faits les plus terribles sont révélés avec pudeur, et à la grâce d’une mise en scène feutrée, riche de plans tour à tour fonctionnels et symboliques.
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2010
    Après le très beau Still walking, j'ai eu envie de me plonger dans la filmographie de Hirokazu Kore-Eda.

    Nobody knows a très bien été accueilli à Cannes 2003, décrochant un prix d'interprétation masculine par l'intermédiaire de son jeune acteur de 14 ans, Yagira Yuya (photo ci contre).

    Le prétexte est simple : 4 enfants (2 filles, 2 garçons) sont livrés à eux-mêmes dans un appartement tokyoïte, alors que leur mère poursuit au loin une énième histoire d'amour. On devine au passage que chacun des enfants a un père différent, bien que l'identité des géniteurs n'est d'ailleurs qu'imparfaitement établie.

    Le film m'a déçu. Je l'ai trouvé long (2h20) mais surtout manquant de ressorts dramatiques (il n'y en a qu'un en vérité, traité en ellipse de telle façon qu'il n'émeut pas réellement). Le scénario est lâche et décevant, et même si l'interprétation des acteurs est passable, je trouve que la personnalité de chacun des enfants n'est pas assez développée. Je m'attendais à plus d'inventivité de la part du scénariste.

    J'ai aussi trouvé que l'image DVD était vraiment mauvaise, ceci expliquant en partie peut-être cela. La vie quotidienne à Tokyo (les supérettes, les rayons de mangas , les Pachinkos, la ligne de métro Yamanote, les distributeurs de boissons, etc) est par contre parfaitement montrée et cela contribue à donner un certain charme à ce film lent et un peu paresseux.

    En bref je n'ai pas retrouvé cette sérénité tendue qui émanait de Still walking. Prochaine étape dans la filmo de Kore-Eda : Air doll. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Benjamin A
    Benjamin A

    650 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    Il m'a été bien difficile de rester insensible à cette oeuvre signée Hirokazu Kore-Eda, surprenante par sa non-dramatisation d’événements pourtant terribles, mais aussi par une certaine froideur qui ne vise jamais une personne en particulier.

    Le cinéaste japonais s'intéresse ici au sort d'une mère et de ses quatre enfants, devant cacher trois d'entre eux pour se permettre de vivre dans un appartement, et ces derniers vont devoir faire avec des absences de plus en plus présentes de la mère. Comme il le fait dès que j'ai eu l'occasion de voir une de ses œuvres, il s'intéresse à la famille et ici, il va axer Nobody Knows sur l'absence, que ce soit de la mère, de liberté ou de repère pour des enfants qui vont se retrouver seuls dans un monde d'adulte qui semble prôner l'indifférence à leur égard.

    Il va capter cette vie en appartement et caché dans les moindres détails sachant, comme Ozu en son temps, s'attacher à de simples moments de vie pour en tirer tout le bonheur ou malheur sans aucun excès ou lourdeur, mais avec une finesse rare, que ce soit dans l'écriture ou la mise en scène. C'est un sentiment d'inquiétude qui domine l'oeuvre, la peur de la vie humaine qui se déroule hors de l'appartement et on ressent une certaine angoisse sourde, alors que Kore-Eda va faire preuve d'une grande froideur et habileté pour montrer les aléas désastreux d'un quotidien de ces enfants, qui va devenir similaire à celui d'animaux, où le plus faible ne pourra plus survivre dans le troupeau. Il n'est là pour juger, ni pour pointer la mère du doigt, mais plus sur l'humain dans sa globalité.

    Il n'hésite pas à se mettre à un point de vue d'enfance, offrant à l'oeuvre une certaine naïveté sachant être touchante, lui permettant de mieux dresser un tableau d'une enfance brisée. On finit par vivre avec eux, se sentir proche d'eux et adopter leur point de vue. Il démontre aussi une vraie science dans le montage, où tout s'enchaîne avec fluidité, dont quelques séquences fortes ressortiront de ces silences angoissants, comme celle des cadeaux de Noël. Les jeunes comédiens sont remarquables, rappelant par moment un peu ceux des Gosses de Tokyo d'Ozu.

    En mettant en scène Nobody Knows, Hirokazu Kore-Eda dépeint la fragilité de l'enfance et la façon dont on elle peut se briser, avec une caméra à la hauteur de ceux-ci, pour mieux nous immerger dans cette famille marquée par l'absence.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juin 2012
    Un film d'une tendresse folle mais également dur. La manière de filmé du cinéaste est en adéquation avec ce qu'il raconte. L'histoire de ces enfants livrés à eux même dans une grande ville japonaise est révoltante (d'autant plus qu'elle est inspirée de fait réels). Il y a plein de jolies scènes intimes entre ces enfants qui font de ce film, un bon moment même si il fend le coeur aussi.
    GéDéon
    GéDéon

    55 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    Inspiré d’un fait réel invraisemblable, ce film du réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda, sorti en 2004, montre l’envers du décors de la société nipponne. Un univers sordide dans lequel la structure familiale traditionnelle est mise à mal. L’histoire retrace la vie de quatre enfants abandonnés par leur mère et ayant survécu seuls durant plusieurs mois. Le cinéaste prend le parti de suivre uniquement le quotidien de ces gamins, en alternant de longs plans-fixes dans l’appartement et quelques scènes de leurs interactions avec le monde extérieur. Cela instaure un faux rythme, parfois plombant, qui étouffe les émotions et ne permet pas pleinement de s’attacher au sort de ces enfants. Délaissant les raisons de l’égocentrisme des adultes, le scénario n’aborde finalement qu’une partie de ce drame familial. Bref, cela reste néanmoins une œuvre bouleversante.
    Plume231
    Plume231

    3 491 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Inspiré d'un fait divers ayant réellement eu lieu ce qui fait froid dans le dos, il est compréhensible dès les premières minutes que le but du réalisateur est de faire un tableau de la société japonaise, où la Crise règne et où les mères célibataires sont rejetées, tout en faisant un portrait de l'enfance. Si le tableau est très sombre, la réussite de Hirokazu Kore-Eda est de ne faire jamais dans le manichéisme ; même pour la mère dont pourtant l'inconséquence ne peut que choquer au plus haut point. En ressort quelques petites séquences émouvantes comme celle pourtant avec l'entraîneur de base-ball qui donne comme l'impression d'être un père de substitution. Mais le cinéaste donne au bout d'une heure et demie l'impression de saborder son propre film en étirant bien inutilement l'ensemble certainement pour faire plus "Festival de Cannes". Ce qui est très préjudiciable car l'émotion capitule totalement face à l'ennui. L'impression finale est donc inévitablement mitigée, dommage...
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2024
    Au Japon, une mère célibataire peine à offrir un environnement stable à ses 4 enfants. Séparée du père de plusieurs des enfants, elle cherche à refaire sa vie mais sait qu'il sera difficile de trouver un homme qui accepte de prendre en charge une famille nombreuse. Nous suivons la vie de plus en plus difficile des enfants à travers le point de vue d'Akira, un enfant de 12 ans et de ses frères et sœurs. Une vie de débrouille, de combines, bref de misère commence pour cette fratrie abandonnée, dans un pays où la situation des enfants non reconnus par leurs pères constitue un tabou. Le réalisateur montre subtilement les états d'âme d'Akira, tiraillé entre l'insouciance de son âge et les responsabilités écrasantes qui sont désormais les siennes. L'extrême précarité de leur situation familiale rend les drames difficilement évitables. Une frontière invisible sépare la population intégrée et les exclus. Mais le réalisateur ne cède jamais à l'extrême noirceur et montre qu'une forme de résilience est possible.
    Appeal
    Appeal

    136 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2012
    Commençons tout de suite par les défauts : la mise en scène et les dialogues ne sont pas toujours maîtrisés. Maintenant que c'est dit, il est temps de parler de toutes les choses qui m'ont fait adorer ce film. L'histoire de ces jeunes enfants laissés à eux-mêmes est touchante et révèle la société japonaise, une société très réservée sur les sentiments et incapable de se tourner vers l'autre. On assiste à une réelle progression dans le film, où l'on voit la vie de ses jeunes enfants se dégrader malgré les bribes d'espoir qui apparaissent de temps à autre, jusqu'au final, presque insoutenable. La progression toujours, avec le petit garçon, exceptionnelle dans ce film (prix d’interprétation masculine), qui passe du petit enfant en véritable maître de famille endurci. Les autres enfants nous charment aussi pour leur tendresse, leur humour, leur tristesse et leur ignorance. Nobody Knows est un film subtil mais très dur, un véritable moment d'émotion. A voir absolument.
    titiro
    titiro

    38 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2008
    Voilà un film qui ne respire pas le bonheur. Ce n'est vraiment pas gai du tout, mais c'est tellement bien. Très réussi. Malgré le propos terriblement dramatique, on ne sombre jamais dans la facilité, la lourdeur et le cucul. C'est subtil et sensible comme il faut, et bien que le film soit long, on ne s'ennuie pas un seul moment. Le cinéma asiatique nous offre ce qu'il a de meilleur. Magnifique.
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