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Un visiteur
2,0
Publiée le 11 juillet 2014
Coldwater...de Vincent Grashaw. Le pitch ? Une parenthèse (2 ans quand même) dans la vie de Brad, interné dans un camp de redressement à la demande de sa mère. Un de ces camps dirigé par un ancien marine alcoolique, secondé par un pseudo infirmier junkie, et d’anciens élèves sado-maso. Au menu, humiliations, sévices, tortures physiques et psychologiques, tentatives de suicide, tout les clichés que l’on peut trouver dans ce genre de film. J’attendais beaucoup de Coldwater après une bande-annonce très efficace, mais malheureusement mes espoirs sont vite retombés, et ce au bout de trente minutes. Ca a le mérite de dénoncer ces camps où il semblerait que des dizaines de gamins aient trouvé la mort depuis les années 80, car ces centres sont de véritables enceintes inviolables où règne une omerta de plomb. C’est un premier film certes, qui fut difficile à monter, et l’on sent bien que Vincent Grashaw a du mal à lâcher sa caméra pour aller à l’essentiel. Le film est maladroit, un peu bancal, mal monté, la fin est interminable, presque illisible par moments, et l’on assiste une fois encore, en spectateurs impuissants, à l’enfoncement de portes ouvertes du style : les ados en difficultés deviennent de véritables bêtes suite à ce genre d’internement. Woaw ! Quel scoop ! Je vous passe les flashbacks explicatifs qui ne servent pas à grand chose car on se fiche pas mal du passé du personnage. L’essentiel se trouve dans le camp, pas ailleurs. J’ai également un bémol sur le personnage principal incarné par PJ Boudousqué, pas très charismatique, ni très bon comédien, qui ne m’a pas séduit du tout. Grosse déception. Allez voir Blue Ruin ou mieux encore Les poings contre les murs, histoire de rester dans un univers carcéral.
Un film coup de poing très dur et réaliste, un peu dans le même genre que "Dog Pound" et tout aussi bon! Dans le rôle principal, une révélation! P.J. Boudousqué qui va sans aucun doute avoir une carrière du tonnerre dans le cinéma, il a été excellent et en plus il a un air de Ryan Gosling! Mais tous les acteurs fait une très bonne performance dans ce film! Je le conseil vivement, surtout si vous avez aimez "Dog Pound", impossible de décrocher!
Ce premier film de Vincent Grashaw, drame relatant d'un sujet fort et méconnu de l'Amérique, possède un scénario sombre, prenant, violent et remarquablement bien écrit, une superbe image et est interprété par d'excellents jeunes comédiens. Une révélation !
Ce film coup de poing dénonce avec force la renonciation parentale et la violence des "camps de redressement pour jeunes" aux Etats-Unis : un sujet rarement abordé et prenant. Même si le film est parfois maladroit et souvent violent, il est porté par la rage de ses jeunes interprètes et il interpelle.
Un acteur prometteur ne peut à lui seul sauver un scénario désastreux auquel les rebondissements finaux arrivent à peine à donner de l'intérêt. En étant trop exagéré, le film qui voulait alerter sur les dangers de l'absence de règlementation dans les maisons de redressement américaines passe à côté de l'objectif et devient un thriller tout juste passable.
Très bon film. Un film violent sur un centre de rééducation pour mineurs aux Etats-Unis. Un film dur, révoltant qui ne peut que difficilement laisser indifférent. Très bien joué, bon scénario, bien réalisé, bon film. Aurait mérité une meilleure promotion.
Coldwater est dérangeant, c'est certain, ce qui était apparemment le but visé par Vincent Grashaw. On peut donc dire que de ce côté-là, c'est réussi. Partant de là, les violences physique comme morale du film sont justifiées et la mise en scène brute des scènes les plus agressives colle parfaitement à cette intention en renforçant encore le trait. Mais ce qui est dérangeant aussi, mais dans le mauvais sens cette fois, c'est qu'on finit par ne plus savoir où se situe la frontière entre le réalisme et la surenchère tellement c'est sanglant. Et le jeu de P. J. Boudousqué, qui semble profiter de sa ressemblance avec Ryan Gosling pour en reproduire les attitudes, vient agrémenter les doutes qu'on peut émettre quant à l'authenticité de la démarche. D'autant plus que les acteurs secondaires ne sont rien de plus que des faire-valoir au final. Le réalisateur cherche-t-il à dénoncer quelque chose d'abominable en nous le faisant péter en pleine poire où cherche-t-il le sensationnalisme histoire d'incarner (ça vaut pour lui comme pour son acteur principal) une "révélation" comme c'est écrit sur l'affiche ?
(...) Réalisé par Vincent Grashaw, dont c’est le premier long-métrage mais qui a auparavant produit et joué un rôle dans Bellflower d’Evan Glodell, Coldwater est un film qui traite des centres de rééducations de la même manière que le film carcéral classique. Vincent Grashaw avait toutes les cartes en main pour réaliser un film choc aux thématiques difficiles, faisant preuve d’une vraie volonté à dénoncer les conditions d’enfermement pour mineurs aux Etats-Unis. La déception est d’autant plus grande que le réalisateur ait préféré réaliser un long métrage qui développe tous les clichés et poncifs du genre, et ne fait que se complaire dans du pathos sans cesse rabâché par le biais de flashbacks incessants (...)
Film très correct mais ce genre de film réaliste qui aborde des sujets de société façon très réaliste, qu'en dire? On est invité à observer une réalité sociale qui ne peut que susciter l'indignation, et après?...
Coldwater est un film extraordinaire qui est absolument à voir. Certes c'est un film dur à regarder. A un moment j'ai du couper le son et fermer les yeux tellement c'était dur. Mais ça vous travaille.. ce n'est pas un film devant lequel on s'endort même si on le regarde lorsqu'on est fatigué. Il nous travaille psychologiquement mais aussi physiquement, on croit ressentir la douleur est pourtant c'est pire. Le personnage principal est un acteur d'un très grand talent. Je ne sais pas quoi dire car je n'ai jamais vraiment fait une critique de film, mais, un ptit conseil, ce film est à regarder.
Un puissant coup dans la gueule des centres de redressement. Un film qui dérange heurte et interroge sur les méthodes éducationnelles. De quoi laisser des parents en puissante introspection et remise en question. Une chronique dure brillamment interprétée par de jeunes talents investis dans la démonstration du calvaire d'une certaine délinquance juvénile soumisse à l'arbitraire... P.J. Boudousqué remarquable et dans son rôle principal d'une parfaite crédibilité contribue à la dramatique soutenue et permanente d'un film méritant les honneurs...
Un très bon film de Vincent Grashaw. Avec le petit J.P. Boudousqué, qui est original de Louisiane, et qui est tout à fait le portrait du petit frère de Josh Brolin. Ca fait froid dans le dos, ce film. Sa mère, qui est une vraie salope, pour être libre, pour être plus tranquille avec son amant, elle le fait enfermer dans un centre de redressement, sous prétexte de petits larcins, de petites saloperies, mais pas graves. Et là-bas, évidemment, on se jette sur lui, d'autant plus que le petit est très en colère, il pique des crises. Et moi je criais, enfin, j'avais envie de lui dire : il faut pas être en colère comme ça. Tout d'un coup il réalise, il est horrifié par ce qui l'attend, il se calme un peu. Et il essaie de ne pas contrarier les grands chefs.
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0,5
Publiée le 18 avril 2020
Plein de violence gratuite non-stop. La seule chose pire que les acteurs impliqués dans ce film, c'est le public qui est obligé de s'asseoir et de regarder. Au lieu de jeter un œil sur ce film, passez plutôt votre temps à regarder de la peinture sécher. Ce sera beaucoup plus satisfaisant. C'est le genre de réalisation qui me fait croire que n'importe qui peut faire un film et qu'étonnamment quelqu'un le distribuera. Vraiment mauvais...