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    Tideland
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    172 critiques spectateurs

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    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Puisque Gilliam n'est jamais parvenu à mettre en chantier une adaptation de Alice de Caroll, il s'est donc contenté d'une histoire de secours, reprenant les thèmes du conte d'hallucinés, et en inversant les bases : désormais le monde imaginaire n'est plus en dessous de la terre, mais à sa surface, sur un vaste océan comme disent les personnages de champs de blés. Les personnages sont le contraire de ceux de Caroll : ici, Jeliza-Rose est l'opposée d'Alice : elle aide son père à se droguer et donc à mourir, décapite les poupées pour ne garder que la tête qui contient l'imagination, et éprouve de l'attirance pour les dérangés, comme la relation amoureuse avec Dickens, attardé mental taxidermiste rappelant Norman Bates. N y at-il pas une allusion à la supposée pédophilie de Caroll ? Tout comme la conservation des corps du père et de la mère similaire au film de Hitchcock. Gilliam nous met dans le piège qui consiste à croire qu'il n'a rien fait autrement que de copier pâlement son auteur fétiche : jamais on ne verra l'intérieur du terrier ( excepté dans le "rêve" ) et le lapin est remplacé par un écureuil, qui se réfugie dans un trou qui mène dans la chambre de Jeliza, signifiant que le monde imaginaire est la chambre elle-même. Cette présentation d'un nouvel univers dérangeant propre au cinéaste peut néanmoins decevoir par sa longueur et le peu d'action, Tideland n'est autre que le fantasme éternel de Gilliam sur une adaptation d'Alice qui ne verra jamais le jour, et un retour sur la carrière du cinéaste par ses séquences souvenirs de Las Vegas Parano et un correction de la fin minable de Bandits Bandits.
    Carne
    Carne

    71 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2007
    Une œuvre puissante à la fois drôle, macabre et carrément émouvante sur une petite fille qui s’invente un univers loufoque peuplé de personnages hauts en couleur… La petite Jodelle Ferland est comme possédée par la grâce créative de Terry Gilliam (au sommet de son art) et vampirise l’écran avec une conviction ultra surprenante en se fondant dans l’univers visuellement barré de Gilliam avec brio.
    Un film dur qui a divisé l’opinion à sa sortie mais qui a fait en moi l’effet d’une bombe.
    Magnifique…
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 999 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2010
    Le cinèma de Terry Gilliam n'est pas du cinèma de tout repos! "Tideland" n'est certainement pas le meilleur film du cinèaste de "Brazil", toujours aussi fou, ou aussi gènial, ou les deux! Tirè d'un roman de Mitch Cullin, cette petite fille qui s'invente un monde imaginaire est en fait une plongèe bavarde et criarde! Les dècors sont soignès et quelques prouesses visuelles valent le dètour mais il est difficile de rentrer dans ce conte nèoréaliste et intimiste sans y voir un certain ennui! Hormis la jeune Jodelle Ferland qu'on avait vu dans le très moyen "Silent Hill", les personnages de "Tideland", au nombre de cinq ou six au maximum, ne sont jamais attachants! Reste les rares scènes avec Jeff Bridges en rock-star en fin de vie dont le charme opère! C'est un peu juste pour un film sur le pouvoir de l’imaginaire et la solitude de l'enfance...
    oranous
    oranous

    132 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2008
    "Tideland" possède un esthétisme remarquable. La photographie et les couleurs sont superbes. Les mouvements de caméra m'ont nullement gêné et au contraire je les ai trouvés bien choisis. C'est sur que la petite fille, Jodelle Ferland, est formidable, tout comme l'ensemble du casting. L'histoire est reprise d'une façon très originale où le morbide flirt avec la folie le tout dans un univers très poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 avril 2010
    Je n'ai pas pu regarder le filme en entié, tant il en dégageait une impression malsaine.
    Parfois les avertissements pour le public sont exagérée, ici, c'est tout le contraire!
    AMCHI
    AMCHI

    5 051 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2010
    Apparemment Tideland est un Gilliam peu aimé et c'est regrettable car j'ai trouvé ce film très beau certes c'est assez sombre par moment mais c'est aussi plein de poésie et un bel hommage à tous ceux qui ont une imagination débordante. La 1ère heure est vraiment magnifique très envoûtante dommage que Gilliam semble moins inspiré durant la 2nde moitié du film. Cependant Tideland reste un joli film jamais ennuyeux mais qui n'est pas réservé aux esprits terre à terre. La jeune Jodelle Ferland est admirable et très touchante. Un très bon de Terry Gilliam qui devrait plaire à tous ses fans.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 810 abonnés 3 957 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 novembre 2015
    Euh... ok... c'est dingue, lorsque j'étais au collège Terry Gilliam et Tim Burton étaient mes deux réalisateurs préférés et c'est absolument effarant comment les deux ont pu se planter en adaptant Alice au pays des merveilles... (enfin on se comprend

    Parce que Tideland, si j'aime toujours l'inventivité visuelle de Gilliam, sa folie, j'aime quand elle est au service de quelque chose, que ça ne soit pas juste n'importe quoi... Or c'est vraiment l'effet que ça m'a fait et je me suis pas mal ennuyé devant ce déluge de scènes plus ou moins ratées ne racontant pas grand chose. J'aurai bien aimé explorer la psyché d'une jeune fille, descendre au fond du trou, mais je là je ne saurais même pas dire où se situe le problème, sans doute un gros défaut d'écriture.

    Car si tout le côte ultra glauque et dérangeant vu par une gamine qui n'en a pas conscience c'est plutôt intéressant, surtout au début, dès qu'elle part dans ses délires ça le devient beaucoup moins... sans doute car les personnes ne le sont pas. Pas que l'idée de ces personnages soit mauvaise, mais c'est ce qu'en fait Gilliam qui est mauvais, parce que finalement il n'en fait pas grand chose de plus (bon avec Dickens un peu plus qu'avec Dell).

    En gros ça ne m'a jamais réellement intéressé parce que tout simplement j'ai juste vu un délire pénible sur grand écran... La gamine est assez insupportable en elle-même, elle fait déjà trop adulte dans certaines de ses réactions, alors que justement sa douce folie fait son charme.

    Pour moi ça reste une curiosité. Mais d'une nullité incroyable, mais loin d'être regardable...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 septembre 2013
    C'est dur, mais c'est ainsi : j'ai beau regarder, vivre, rêver ce film, je continue de penser que le Terry Guilliam de ce film n'est pas l'illustre réalisateur de "Monty Python", "L'armée des douze singes" ou encore "Brazil". Et pourtant si. Et plus le film se déroule, plus une réplique me résonne à l'esprit "plus bas, plus bas, plus bas, est-ce que cette chute n'en finira jamais ?". Aux yeux de quelques mères de familles féministes, d'étudiants ringards de première année de droit et de connard prétentieux qui sont à la critique ce que le vinaigre est au vin, ce film est "choquant". Dans l'hypothèse où ce film serait en effet "choquant", il ne peut pas l'être puisque Guilliam s'est viandé lamentablement. J'en ai marre de voir des gens se plaindre d'un film qui appartient à un genre alors qu'ils n'apprécient pas le genre. C'est aussi logique qu'un humain de sexe masculin ouvrant son groin sur la douleur de l'accouchement.

    C'est l'histoire d'une petite fille prénommée Jeliza-Rose, une petite fille pas comme les autres qui a une famille pas comme les autres et une vie pas comme les autres. Et lorsqu'elle se retrouve seule dans la prairie avec le cadavre de son père Jeff Bridges (la mort de la mère est de loin l'évènement le moins intéressant du film, c'est pourquoi je ne parlerai pas du décès de la fécondatrice de Jeliza-Rose qui se fout d'ailleurs royalement du départ vers l'au-delà de sa propre maman qui, de toute façon, n'avait pas l'air d'apprécier sa progéniture. En même temps, quelle genre de grognasse camée partagerait son chocolat avec une attardée psychopathe ?), lorsqu'elle se trouve dans la petite maison dans la prairie, disais-je avant de m'interrompre, elle ne trouve rien de mieux à faire que s'imaginer sa petite vie faite de tête de Barbie, de pirate, d'écureuils parlants et d'autres conneries du genre.

    Avec un départ qui sait capter l'attention du spectateur, entre le rôle de papa modèle de Jeff Briges et la petite fille mystérieuse, on peut s'attendre à quelque chose de bien. Après tout, y a pas de raison. Mais dès que cet arriéré sur-joué se pointe, on sait que le film va se faire long et qu'au lieu de s'imposer les rêves des autres, on ferait mieux de faire les siens. Avec ça, Terry nous fait balader de délire en délire en se foutant des naufragés qui n'ont pas embarqués et qui se sont noyés dans ce monde illusoire. Pour les tordus, ils sortiront la tête de l'eau à chaque fois qu'un passage malsain pointera le bout de son nez comme la pédophilie, la nécrophilie, les départs de vacance du papa préparés par la Jeliza-Rose, etc …. Pour les âmes sensibles, ils pourront vomir pendant ces mêmes moments et s'empresser de faire une critique bidon centrée sur le "choquant" du film.

    Ce film n'est pas choquant, il est déroutant. Si on lui retire les jeux d'acteurs plutôt brillants, une mise en scène impec et une ambiance parfois agréable, nous nous retrouvons ipso facto avec un bâillement perpétuel qui nous emmène à la déliquescence de ce film qui n'en finit plus. Les bons moments viennent par ci par là, sporadiquement. Sauf que les bons moments sont trop peu. Un mot pourrait résumer ce long-métrage : lassant. La VF quant à elle est provocatrice de suicide. Une éternelle douleur auditoire qui poussera les plus censés à se percer les tympans à coup de tisonnier (d'ailleurs sans son ce fil pourrait-être bien).

    Bon Film :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2008
    Un "Alice aux pays des merveilles" plutôt moderne. Où Alice n'est plus blonde mais brune.
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 400 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2022
    C'est un film très très étrange et assez troublant. On nous raconte l'histoire d'une petite fille qui échappe à la réalité sordide du monde des adultes en développant un univers féerique fait d'amis imaginaires. Un peu comme dans "Le labyrinthe de Pan", on aborde des thématiques très adultes et souvent malsaines. L'ambiance est donc très particulière et peut rebuter, personnellement ça n'a pas été le cas mais je n'ai pas été transporté, l'aspect un peu trop 'bordélique' de la chose ne m'a pas totalement convaincu. Par contre j'ai été totalement séduit par la qualité de l'image et de la réalisation, et surtout par l'incroyable performance de la jeune actrice.
    2985
    2985

    227 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2020
    Un Terry Gilliam complètement en roue libre qui a du mettre en scène tous ce qui lui passait par là tête. Une sorte d'Alice aux pays des merveilles beaucoup plus dur et flirtant sans cesse avec l'immoralité. Bien interpréter mais manquant de consistance dans son scénario, on assiste avec ce conte onirique et macabre à une chute dans la folie avec des personnages complètement déconnectés de la réalité. Au final intriguant mais trop décousue pour rendre le tout vraiment intéressant.
    dai72
    dai72

    121 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    Difficile de rester insensible face à ce film. Difficile également d'avoir une idée précise de ce que l'on peut ressentir. Un film qui oscille entre les moments attachants, poétiques et d'autres plus confus, plus déstabilisant, sans être choquant comme j'ai pu le lire parfois. La fillette tient le film sur ses épaules et contribue grandement à sa réussite. Les autres rôles ne sont pas à oublier... Terry Gilliam parvient encore une fois à faire disparaître la dure réalité des choses, à cacher les douleurs et blessures derrière une poésie, certes morbide, mais qui a le pouvoir de nous faire sourire, de nous enchanter!!
    Michel1664
    Michel1664

    16 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mai 2023
    Chez ce réalisateur il y a vraiment des choses que j’adore et d’autre qui … et bien … sont beaucoup beaucoup plus moyenne. Ce film est trop glauque, souvent trop lent, les longs monologues perchés de la petite dans son monde imaginaire pas très intéressant. Autant dire que cet univers barré et malsain, ces quelques personnages complètement cassos et ce film trop contemplatif n’a pas du tout fonctionné sur moi. Déception totale.
    7eme critique
    7eme critique

    461 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Terry Gilliam oblige, on retrouvera beaucoup de folies dans ce film, notamment le couple de parents ravagés par la drogue, ou encore ces seconds rôles aux personnalités toutes plus barrées les unes que les autres. Un certain malaise se crée sous cette atmosphère dérangeante accentuée par des idées folles (les scènes où la petite fille saute sur les genoux d'un Jeff Bridges inanimé à plusieurs reprises seront particulièrement marquantes) et des plans de caméra à la Gilliam. Le cinéaste nous livre un film glauque et haut-perché, sans même renfermer le moindre mystère. Heureusement, la petite fille (incarnée par Jodelle Ferland) sera là pour nous toucher un minimum et nous aider à avancer dans ce conte dérangé et morbide, devenant agaçant à la longue et ne rimant pas à grand chose au final.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Gilliam a vraiment été pris d'une folie burtonienne dans les années 2000. Son Tideland en est sa création la plus représentative, pas toujours pour de bonnes raisons. Étudiant tous les degrés du pathétique, faisant soupçonner la dérive sectaire chez des parents junkies irresponsables mais attachants, il met très vite l'œuvre entière dans les mains de Jeliza-Rose, préado bizarrement innocente dans son environnement de colère, de misère sociale et de drogues.

    Grande lectrice d'Alice au pays des merveilles, Jeliza-Rose n'y est jamais entrée car elle n'en est, en fait, jamais sortie. Jouant telle une petite avec des idées de grande, les têtes de ses poupées sont tout autant détachées de leur corps qu'elle ne l'est de la réalité. Son insouciance absurde et dérangeante nous fait craindre pour sa toute proche adolescence.

    Gilliam a eu du génie en faisant surjouer sa jeune actrice, Jodelle Ferland. Lucide dans la conception de son personnage gênant et malsain, elle semble à tout moment mieux savoir que nous à quoi sert le film, et maîtriser parfaitement les triggers qui vont faire glisser notre affect du protagoniste à l'interprète. Car on a peur de ce que l'artiste doit être pour jouer ainsi. Gilliam a-t-il vraiment monté une secte ? N'y a-t-il pas eu des rumeurs d'actes pédophiles ou de détournement de mineurs sur le tournage ?

    Tout cela parce que la peur que nous fait ressentir Tideland n'est pas interne à l'œuvre : elle se situe en-dehors d'elle. Si c'est indéniablement une qualité, ce n'est pourtant pas le signe d'une ambiance réussie. Le réalisateur a tendance à mettre tous ses œufs dans le même panier, peut-être par contrecoup de son Les Frères Grimm à peine fini où il se dispersait énormément.

    Tideland manque d'engagement. Il sait déranger, jusqu'à transformer l'innocente imagination d'une enfant en délires schizophrènes, et il est bourré de points forts. Le déni de la mort, l'obsession pour les recoins de la maison, les personnages ambivalents, un monde ouvert qui semble être le fond d'un abysse où naîtraient les rêves, tant de ces choses fonctionnent. Mais rien ne les revêt ni ne les pare, et l'on n'en sort pas ébahi. On aura surtout vu une jeune actrice surjouer, entourée d'un monde délirant qui ne se sublime pas. Ce n'est pas du gâchis, mais presque.

    → https://septiemeartetdemi.com/
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