Avis : Tideland - Page 7

Une mise en scène franchement réussie, une fabuleuse prestation de Jodelle Mican Ferland qui est impressionante par la vérité de son jeu durant tout le film. Un univers morbide et dérangeant vu par les yeux d'une enfant, d'une dingue, d'un handicapé mental et d'un camé... Le monde à un autre sens lorsqu'il est vu par ces quatre acolytes, les événements macabres qui rythment le film deviennent une incroyable aventure dérangeante pour le spectateur, ... Il est compréhensible que les critiques soient si mitigées...mais il faut bien comprendre que là où nous voyons le mal, eux ne le voient pas de la même façon.Encore faut-il avoir garder une âme d'enfant suffisament hermétique à toutes les horreurs de ce monde...

assez bizarre comme histoire, mais tellement bien racontée et filmée, j'adore!!

J'ai beaucoup aimé la première moitié du film. Néanmoins je suis consternée de voir que personne n'a relevé le fait que le réalisateur s'est permis de faire tourner une scène très limite à une enfant avec un homme adulte. Le bonhomme se met carrément à cheval sur elle, et ça n'a semblé choquer personne. Je ne parle pas de la scène en elle-même, mais de la façon dont elle a été tournée, c'est-à-dire telle qu'on peut la voir dans le film. C'est un point sur lequel je pense que Terry Gilliam mérite une sanction. C'est le minimum pour s'être autorisé une chose pareille.

bof......c'est long....c'est pour certaines scénes assez hideux à voir...c'est bizarre est imcompréhensible...bon vous avez compris je n'ai pas trop aimé. pourtant j'avoue que jodelle federland (silent hill) joue trés bien mais c'est le seul point positif que j'ai pu trouver pour ce film...

Un Gilliam déroutant qui explose certains tabous.
Glauque et fascinant à la fois.
Tout s'y passe en contrastes crus (intérieurs sombres/extérieurs lumineux-voir éclatés- enfant/adulte, belle/bête, vie/mort).
Et malgrés cette dichotomie permanente, les interpénétrations sont multiples et créées la confusion, le film dépasse cette dialectique et est plus complexe qu'il n'y parait de prime abord.
L'air y est malsain, et pourtant pénétrant et beau à la fois.
Ce film est pour moi un des plus troublant de Gilliam, des plus dérangeant.
Une sorte de croisée entre un conte à la Burton (en plus trash) et une ambiance façon "Arizona Dream".
Un très bon Gilliam, qui d'une manière ou d'une autre ne vous laissera pas indifférent... A voir !

Gilliam filme les rêves d'une jeune fille, tantôt menaçants, tantôt merveilleux, souvent dérangeants, mais toujours avec l'innocence, l'insouciance et la magie d'un regard d'enfant. Toujours le film repose sur cette dualité entre le sordide et le féerique si bien que c'est le féerique qui devient sordide.

Excellent film. Le meilleur de Gilliam après Brazil. Un film difficilement accessible et peu aimable...dérangeant...mais quelle audace à 66 ans de la part d'un réalisateur culte qui n'a plus rien à prouver. On a parlé de suicide artistique. Les critiques ont élogieuses ou assassines. A mon avis la presse est totalement passée à coté...espérons que le temps rendra justice à cette oeuvre radicale. A t'on jamais aussi bien rendu les délires d'un enfant jouant dans le monde imaginaire qu'il se reconstruit à partir de trois bouts de ficelle. Comme le dis Gilliam himself, il faut être capable de "redevenir une petite fille de 10 ans" pour apprécier ce mélange malsain d'horreur et de stupéfiante beauté. Une réussite totale que ce mixte de cauchemar et de rêve. Merci mr Gilliam et croisons les doigts pour que vos autres projets voient le jour, Don Quichotte et Billy the Kid ne demandent qu'à prendre vie grâce à la virtuosité de vos équipes.

Un veritable conte macabre, triste et genant, merveilleux et horrible a la fois. La petite actrice est formidable tout comme l'ensemble des comédiens, on sent que Terry Gilliam y a mis son coeur dans cette fable surréaliste

Terry Gillian s'est certainement fait plaisir avec ce film mais l'impression est assez mitigée . Les 20 premières minutes sont prometteuses puis on s'oriente progressivement vers des numéros d'acteurs proches du cabotinage . La petite fille joue une partition superbe et sauve le film du naufrage car il ne suffit pas de baigner dans l'onirique et les références des vieux contes pour faire un film .

Complètement indigent, Gilliam se complait dans une psychanalyse de bazar qui saoule le spectateur davantage qu'il ne l'inconforte.

C'est très malsain, glauque. Ce film ne vous laisse pas tranquille , non non! L'actrice colle parfaitement à son rôle mais quelques longueurs viennent ternir ma note. Un film à ne pas laisser entre toutes les mains, maintenant que vous êtes avisés, à vous de juger..

Je commence par quoi? Par la fille qui injecte les piqûres de drogue à son père? Par la joie de cette même fillette quand sa mère meurt? Ajoutons qu'ils font brûler le corps pour donner l'impression d'une fête viking... Par l'empaillement de son père avec qui elle reste plusieurs jours alors qu'il est mort? Ou par la scène à la limite de la pédophilie avec un attardé mental? Un film nauséeux, écoeurant, à la limite du supportable. C'est la seule fois de ma vie où j'ai eu envie de sortir de la salle avant la fin. J'aime beaucoup Terry Gilliam en tant qu'acteur dans les Monty Python, mais en tant que réalisateur, ce n'est pas vraiment ça... Espérons que ce ne soit qu'une erreur...

"Tideland" redéfinit les codes d'un genre impossible. Plus psychédélique que psychanalytique, c'est l'embrassade du film rock, de la virée des sens réels ou imaginaires, d'un "Alice aux pays des merveilles" où les dîtes merveilles se consomment illicitement. Il est bohème, insolite, mélancolique, macabre, tellement beau et pénétrant, transcendé par une fibre artisanale qui respecte l'imagination secrète et mystique de l'effet spécial Jeliza-Rose (unique Jodelle Ferland). Terry Gilliam s'est fait plaisir ! Ses fans aussi !

Comme souvent, Terry Gilliam laisse une impression mitigée. Difficile de savoir quoi tirer de cette sorte de melting pot des habitudes du réalisateur (surtout dans son choix des personnages), on attend longtemps que ça démarre, et le plus fou qu'on aura sous la dent c'est spoiler: une momie, résultat des expériences d'une taxidermiste pas banale.
Jeff Bridges est chouette... mais n'apparaît que bien peu à l'écran. La gamine quant à elle s'acquitte de son rôle avec une maîtrise impressionnante pour son jeune âge, mais pour l'emmener où? Le diable si le spectateur en a une idée. Mais la vraie question est peut-être de savoir si Terry Gilliam lui-même en avait la moindre idée...

Autant Terry Gilliam nous avait séduit dans l'armée des 12 singes et Brazil, autant il donne la nausée dans Tideland.
A croire que ce grand réalisateur soit devenu "border-line"?
Ou bien, nous a t'il caché ce terrible secret concernant sa schyzophrenie latente qui commençait à taper aux porte de sa cafetière dans l'armée des 12 singes?
A ce moment là, il était rassurant, le retour aux normes faisait encore partie de son univers.
Là il nous emmene dans ce voyage de la fiancée de Peter Pan, et bien que ce soit filmé avec génie, bien que ce voyage à l'interieur de la folie soit le voyage ultime de tout artiste créateur qui se respecte, ce voyage est et doit rester interieur, personnel. Les angoisses existentielles et le prozac personnel de la gamine dérangent, .... salement.
Ce qui dérange encore plus, ou plutôt énerve, par la niaiserie que ça génère, c'est l'admiration qu'il sucite au sein d'un public, souvent jeune, qui-se-veut-intello, parce que "c'est pas ordinaire". alors qu'il n'y a rien de plus ordinaire qu'un mouton qui court rejoindre le troupeau sous l'insistance du chien de berger.

Ce film, bien qu'il soit une preuve de la maîtrise cinématographique de son auteur, est sale. il pue la mort.
Heureusement, nos enfants ne sont pas tous fous comme cette gamine, heureusement, il existe des frontieres éducatives qui permettent d'éviter l'amalgame entre imaginaire et réalité. et nul n'est besoin d'affronter un train en flamme pour s'en rendre compte...
5 etoile pour la technique
-4 etoiles pour la prestation artistique
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