Avis : Tideland - Page 8

On retrouve dans Tideland l'extravagant imaginaire visuel qui transcendait "L'Armée des 12 singes". Du très bon cinéma!

Bien mauvais film de Gilliam... et lui qui voulait réaliser les Harry Potter là je dis NON ! Mauvais scénario, pas beau à voir, on s'ennuie franchement.

Le début démarre avec des scènes assez dures et fortes , mais au bout de 45 minutes environs, j ai lâchè l'affaire, ça ni queue , ni tête, un film d'un ennui exceptionnel .
Je ne comprend pas les bonnes notes pour un navet pareil .

Pourquoi donc, lorsque Gilliam ne s'attaque pas aux valeurs sociales ou humaines habituelles au cinéma Hollywoodien, ou bien lorsqu'il ne fait pas rire "à l'anglaise", ses films plus intimistes ne suscitent plus l'engouement de la presse ? Le film décalé et l'onirisme ne paient-ils plus ?
Et pourtant, Tideland est un petit bijou de mise en scène et de lumière, un conte tendre et fortement macabre à la fois, nous partageant entre la sensation d'adéquation absolue et celle du rejet. Et c'est très certainement ce que voulait Gilliam, avançant avec poésie et délicatesse dans une ambiance gluante et nauséabonde, jusqu'à un joli final, même si le fil s'essouffle un peu.
Jodelle Ferland est époustouflante, autant dans son détachement ou son attachement vis à vis des autres personnages et de sa vie réelle, que lorsqu'elle se crée son monde onirique et cruel, mélange reflétant à la fois l'imagination infantile, qu'elle amplifie à souhait par besoin, et la réalité de la vie d'adulte, celle dans laquelle elle est déjà depuis longtemps par l'irresponsabilité de ses parents. Malgré toutes les difficultés que lui impose le réalisateur, elle porte son film de manière étonnante. Comme pour chaque réalisation de Terry Gilliam, le casting et le jeu des acteurs sont impeccables.
Une CURIOSITE à voir certainement au moins deux fois. Un film de grande qualité et pourtant au combien "casse-gueule" comme aime Terry Gilliam, qui sort des sentiers battus. Rare.

Variation assez désastreuse d'Alice aux pays des merveilles, "Tideland" n'est qu'une succession de scènes de mauvais goût qui s'enchaînent sans aucune cohérence. Entre écoeurement et incompréhension, on ne peut que s'ennuyer face à cet objet qui ne brille (partiellement) que par ses qualités esthétiques. Entre "Las Vegas Parano", "Les Frères Grimm" et maintenant ce film, Terry Gilliam ne cesse de prouver qu'il n'est certainement plus le grand cinéaste qu'il était...

Sincèrement déçu de n'avoir pas accroché au "trip" de Terry Gilliam, mais je pense qu'il faut être dans un état second pour apprécier cet "Alice au Pays des Horreurs". Seule la prestation de la jeune " Jeliza-Rose" permet de supporter la vision de ce film jusqu'à la fin.

C'est l'histoire d'une gamine, Jeliza-Rose(incroyable petite actrice), qui à la mort par over-dose de sa junkie de mère, s'enfuit vivre dans un coin perdu avec son père (Jeff Bridges, incroyable gigantesque acteur), lui aussi junkie, et puis mort aussi, sauf qu'il le sait pas encore...Livrée à elle même, la jeune fille sera "adoptée" par les deux seuls êtres humains vivants dans la région: Dell et son frère Dickens, deux fous tarés complétement dingues. Gilliam rend ici hommage à l'étonnante force dont les enfants peuvent faire preuve dans les situations les plus dures. Pour cela, il précipite sa jeune héroine dans un monde desertique et vide, peuplé de cramés du cerveau aussi stables que de la nitroglycérine et dont lui seul à le secret. A ce monde effrayant, la petite superpose, avec les moyens du bord, un monde féerique peuplé d'écureuils qui parlent, de têtes de poupées rafistolées, de carcasses de bus déguisées en sous-marins, d'autochtones attardés déguisés en princes charmants... Le sujet, pourrait-on se dire, n'aurait pu être traité par personne d'autre que Gilliam, habitué du surréalisme et intarissable lorsqu'il sagit de mettre en scène la folie: le film est sublime visuellement et le scénario part dans des délires "onirico-morbides" maîtrisés qui forcent l'admiration. Mais le talent du réalisateur peut être celui qu'on veut, on peut regretter l'abscence d'une structure narrative plus conséquente (Gilliam n'est jamais aussi bon que lorsque sa folie galopante est encadré par un scénario solide tel que celui de "l'armée des 12 singes") et peut-être quelques peripéties supplémentaires qui auraient pu atténuer le sentiment d'attente qui nous prend à la fin du film.

Après les frères Grimm j'étais très inquiet. je craignais que Gilliams ait vieilli. Malgré un démarrage un peu longuet à venir, ce film est vraiment brillant. Les thèmes abordés sont géniaux et universels. Je n'ai pas vraiment retrouvé la fantaisie propre au réalisateur, mais beaucoup de profondeur, de sens et de vérité dans l'histoire de cette petite fille confrontée au pire - mais qui s'en sort quand même. L'enfance, sans notion de bien ou de mal. Politiquement incorrect, novateur sur le thème, et sacrément casse-gueule à diffuser. Bravo Terry, du sacré bon boulot, j'irai voir le prochain. Et bravo aussi au monsieur qui a écrit le roman.
Content de vous retrouver Capitaine Gilliams ;)

C'est du Terry Giliam ( Las vegas Parano, l'armée des 12 singes ...) . Du barré. Impitoyable pour les sens.
L'histoire de ce film est simple : une femme meurt d'overdose , l'homme défoncé prend sa gamine et se barre avec elle dans une maison a moitié abandonnée au fin fond de la campagne. Le père sombre dans un sommeil éternel , et la gosse reste seule avec lui ... Pas tout à fait seule , il y a qd même la folle d'a coté
Une histoire dingue

Le film commence bien, une atmosphère glauque est vite installée et on rentre facilement dans le film. Seulement un souci, l'héroïne est une petite fille qui joue pendant les 2h et, à la longue c'est plutôt ennuyeux, malgré l'ambiance réussie.

Ce film est magnifique et ce petit bout d'actrice est tout simplement fantastique.

Là c'est sûr, Terry Gilliam est définitivement passé de "l'autre côté" ! Allant plus loin que toutes ses oeuvres précédentes, il nous livre une conte où le macabre le dispute ... au malaise. Rien n'est épargné au spectateur : nécrophilie, érotisme adolescent, enfance maltraitée, drogue... Aucune lueur d'espoir à laquelle se raccrocher ! "Familles de France" et autres gens bien-pensants, circulez, ce film n'est pas pour vous ! L'art de l'image de l'ex-Monty Python, l'exceptionnelle présence de la jeune comédienne et un étonnant mélange de légêreté et de noirceur font de ce film un moment inoubliable, qui partagera à coups sûr les spectateurs. Un film injustement boudé par certaines critiques.

Terry Gilliam réalise un film fantastique étrange, où le spectateur doit absolument rentrer dans son univers pour aprecier le film à sa juste valeur.
Les acteurs,la petite Jodelle Ferland en tête, sont parfais.
Malgré tout quelques longueurs.

excellent, Gilliam créé une ambiance bien à lui, comme toujours. simple et original, nous fait ressentir tout un panel d'émotions distinctes.

Très beau film, magnifique. Ce film m'a terriblement touché. la solitude de cette fillette après la perte de ses parents est bouleversante. Pour ma part, il m'a rendu triste mais d'une belle tristesse. Une tristesse poétique et nostalgique. La fillette est extraordinaire. La vision que la fille a du monde est magnifique. Je pense que en tant qu'adulte vivant dans cette société suisse j'ai perdu au fil des années cette manière magique de voir le monde. Etre adulte est vraiment un blasphème ou une erreur. Terry gilliam me donne envie de retrouver cette vision enfantine et non infantile de la vie. car, a mon sens, le monde n'est pas quelquechose hors de notre vision.
Je ne comprend pas pourquoi ce film a pu choquer certaine personne. Ils nous montrent simplement des choses que nos yeux conditionnés par nos peurs, nos tabous, nos traditions et notre culture en général n'ont pas l'habitude de voir. je pense que ce film est un hymne à l'ouverture d'esprit, à l'anticonformisme et à l'amour. très beau film, merci Terry.