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SpiderBaby
38 abonnés
619 critiques
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3,0
Publiée le 1 décembre 2010
Chez Yolande Moreau, les petits fours ressemblent à des ronds points. C'est très représentatif de sa sensibilité poétique, naïve, décalée et touchante, qui parcoure chaque scène de son film, même celles en apparence anodines. Comme film en pays chti, ça sonne juste et respectueux, et ça vaut beaucoup mieux que le navet de l'abominable bouffon aux oreilles en chou-fleur.
une bien belle surprise que ce film poétique, dans l'univers chaleureux du Nord, avec Yolande Moreau touchante dans son propre rôle d'artiste solitaire écumant les routes. Un film à voir.
Beau drame sociale et humain poétique, évitant la lourdeur du pathos d'un naturalisme souvent déprécié, Quand la mer monte, sous ce titre très francisant, consacre une nouvelle fois une actrice rare, au regard marquant.
Qui aurait cru que cette actrice de "seconde zone" de nature comique puisse faire une histoire d'amour.La mise en scéne de Yolande Moreau est pas terrible,quand la mer monte fait film d'auteur donc on assiste à beaucoup de temps mort qui certains donnent une emotion d'autres sont complétement inutiles.Le scénario est donc une sorte de comédie romantique qui flingue tous les clichés du genre qui donne un récit réaliste.
Quand la mer monte est un beau film qui doit beaucoup à sa grande interprète : Yolande Moreau. Mais je me suis parfois ennuyé avec ce scénario un peu plat. L'histoire ne m'a pas trop touché au final.
Pour son premier film, coréalisé avec Gilles Porte, Yolande Moreau s'est inspirée d'un spectacle qu'elle a monté une vingtaine d'années auparavant. Le résultat est à son image : singulier, généreux, pudique, sans prétention. La tonalité : un réalisme doucement décalé et poétique. Entre burlesque et mélancolie. Les réalisateurs jouent habilement sur la gamme des interactions entre l'art et la vie. Quant aux deux personnages principaux, candides et attachants, ils sont croqués avec drôlerie et sensibilité.
L'envers du décor. Suivant les pérégrinations d'une comédienne à travers la France profonde, Yolande Moreau a signé un petit film chaleureux sur la condition des artistes itinérants et autres saltimbanques. Elle y a mis tout son coeur et le film part d'une démarche visiblement sincère. Du coup, elle parvient à nous emporter grâce à la naissance d'une histoire d'amour belle car touchante. Le film oscille entre humour décalé et scènes intimistes plus poétiques. Au total, on est séduit par les comédiens qui donnent toute sa saveur à ce road-movie plouc et attachant.
Malgré beaucoup de longueurs, beaucoup de lenteur, on prend un malin plaisir à suivre un jeune couple s'étant connu sur scène à l'occasion d'un spectacle dans leurs aventures. On rigole beaucoup, on est ému à certains moments. Je comprend tout à fait que Yolande Moreau ait obtenu le césar 2005 de la meilleure actrice, ellejoue à la prefection. Tous les autres acteurs, bien qu'ils soient peu nombreux, sont tous aussi géniaux. L'histoire est quand même belle. Ce film fait preuve d'une gigantesque, alors bravo à Yolande Moreau, qui nous fera toujours rire, et à Gilles Porte, son accolyte. Bravo!
Une comédienne (Yolande Moreau) qui promène son one-woman-show dans les salles des fêtes du Nord de la France, reflet de sa vie morne et solitaire, rencontre un porteur de géants ! Un brave bougre prêt à la suivre au bout du monde, prêt à l'aimer malgré elle ! C'est le début d'une romance poétique, dans des paysages du Nord qui, comme autant de peintures flamandes, sublime les mines enfantines de la magnifique Yolande Moreau dont c'est le plus beau rôle à ce jour ! Mais tout ne se résume pas à cela. « Quand la mer monte », inspiré d'un spectacle que donnait la comédienne dans les années 80, est une petite merveille surréaliste, poignante et douce, qui vous bercera. César du meilleur premier film et César de la meilleure comédienne pour cette très belle comédie / dramatique sur fond de chronique sociale, une réussite qui échappe, par sa simplicité, à l'ennui.
Eh oui, on peut ne pas avoir la plastique de superstars américaines et faire vivre une magnifique histoire d'amour qui vous chavire le coeur. Yolande Moreau et Wim Willaert sont stupéfiants de sincérité et de justesse. C'est émouvant mais c'est drôle aussi. Enfin, les singularités typiques de ce Nord pourtant si proche sont particulièrement bien évoquées.
Une histoire d'amour réaliste et tendre mais que je trouve personnellement un peu longue. Certes, cette histoire est pleine de justesse mais on pourrait en raconter des centaines comme celle-là. Certes, c'est filmé intelligemment, mais à quoi bon faire des films qui se contentent de filmer la réalité quotidienne sans rien n'y apporter de plus ? Ce cinéma "vérité" ne m'intéresse pas car il me fait voyager dans un univers trop proche du notre.
Cest un « petit film », cest à dire à petit budget, mais qui contient des tonnes dintelligence, de finesse, une sincérité fantastique, beaucoup de poésie. Cest aussi un bel hommage à tous les saltimbanques qui parcourent des kms pour trouver leur public dans les centres culturels, les maisons de retraites, les petits théâtres, les petits festivals du rire, qui sont parfois à pleurer. Il y a du Tati, du Fellini, beaucoup de Deschiens dans les longs silences tellement parlant. Le couple formé par la femme clown et le jeune gars du nord, porteur de « géants », rappelle Bagdad Café (Pallance/ Sagebrecht), car dans les deux cas, lamour improbable met à jour la magie des êtres. Au final, ce road-movie prolo chez les chtimis (frontière franco-belge ?) est un bijou démotions, malgré quelques longueurs. Les séquences (en live, Sale affaire) de Moreau sur scène (elle vient de tuer son mari, a les mains et les bras rouges de sang et se confie au public) entrent en résonance avec lhistoire amoureuse quelle va partager avec le jeune homme. Vie réelle et vie rêvée, réalisme et onirisme vont ainsi alterner, simproviser et permettre un échange de répliques ciselées. Scènes mémorables, entre autres : quand elle apparaît les seins nus dans le cadre kitsch de fleurs, et quand le jeune homme crée son personnage de « géant », à la fin du film...