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    Un mariage
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    brunocinoche
    brunocinoche

    66 abonnés 1 066 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Altman, spécialiste des portraits de groupe au vitriol n'a peut-être jamais été auss iinspiré qu'avec ce film. Un casting de rêve, une maîtrise de la mise en scène et une critique réjouissante des moeurs américaines.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    244 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2008
    Une bonne représentation de l'horreur absolue...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 775 abonnés 3 954 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2009
    J'avoue ne pas avoir été transcendé par le film, qui en reste pas moins sympa et beaucoup plus intelligent que d'autres productions du genre (Altman oblige). Cette satire fait sourire, mais jaune de ces protagonistes et des relations qu'ils ont entre eux.
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    Un mariage organisé dans la plus grande pompe possible est déjà suffisamment ridicule en lui-même pour qu'on n'ait pas besoin d'en rajouter des tonnes comme Altman le fait ici. Mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus raté dans cet Altman raté. Ce qu'il y a de plus raté c'est que le réalisateur voulait faire une satire de la grande bourgeoisie américaine (jusqu'ici ça va !!!) mais avec près d'une cinquantaine de protagonistes. Ce qui fait que les personnages, dont certains ont beau avoir la silhouette charismatique d'un Vittorio Gassman, d'une Mia Farrow, d'une Géraldine Chaplin ou encore d'une Lilian Gish, ne sont jamais approfondis (celle qui incarne le rôle le plus consistant du film c'est Lilian Gish et son personnage meurt au bout de 10 minutes, c'est dire !!!). Résultat on s'emmerde pour raison de superficialité voir même de vacuité.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    994 abonnés 4 077 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2022
    Robert Altman était un iconoclaste et un dilettante qui en réalité aura beaucoup travaillé. En effet, 35 long métrages jalonnent une carrière de près de quarante ans, sans compter les téléfilms et réalisations d’épisodes de séries télévisées. Alors qu’il participe à une interview pendant le tournage de « Trois femmes », quelqu’un dans la salle lui demande quel sera son prochain film. Altman regardant sur la table devant lui les magazines consacrés aux mariages, répond : « Un film sur l’industrie du mariage ». Il demande alors à John Considine, un de ses assistants, s’il veut écrire le film avec lui. Là est tout Altman qui conçoit son art comme une improvisation permanente qu’il cherche ensuite à rendre cohérente. Entreprise toujours périlleuse qui l’a poussé quelquefois dans le fossé mais lui a aussi permis en donnant libre cours à sa créativité de ne jamais se renier tout en livrant une série de films inoubliables comme « That cold day in the park » (1969), « M.A.S.H » (1970), « John Mac Cabe » (1971), « Le privé » (1974), « Nashville » (1975), « Trois femmes » (1977) ou « Short cuts » (1993). Célébré à Cannes dès 1970 avec « M.A.S.H » qui fit l’effet d’une bombe en raison de son regard complétement décalé sur le conflit du Vietnam, teinté d’une virulence extrême derrière la farce portée par les deux médecins hippies interprétés par Donald Sutherland et Elliot Gould, Altman a toujours pu compter sur l’appui de la critique intellectuelle. Avec « Un mariage », il part encore une fois à l’aventure, s’imposant en sus le pari osé de faire vivre sur la toile le double de personnages que contenait « Nashville » (soit 48 au total). Quand il a fait cette réponse spontanée à un journaliste, Altman n'avait certainement pas oublié la célèbre et longue ouverture du « Parrain » (1972) dans laquelle Francis Ford Coppola avait somptueusement mais aussi doctement présenté tous les membres de la famille mafieuse italienne au sommet de laquelle trônait le parrain Don Corleone, objet du retour en grâce miraculeux de Marlon Brando. Le regard acerbe sur les mœurs de la haute bourgeoisie du Middle West est certes bien présent dans « Un mariage » comme l’a souligné la critique mais ce n’est donc sans doute pas un complet hasard si Altman a demandé à Vittorio Gassman d’incarner un mafieux, muselé par une « marraine » prenant les traits de Lilian Gish, l’ex-muse de David W. Griffith, qui ne recevra pas dans son bureau plongé dans la pénombre comme le Marlon Brando bouffi de Coppola mais dans sa chambre alors que mourant peu de temps avant le retour des invités de la cérémonie, elle continuera post-mortem à jouer les chefs de clan via les quiproquos entre ceux qui savent, ceux qui ne savent rien et ceux qui commencent à douter de ce qu’elle est devenue. Robert Altman s’offre en quelque sorte son « Parrain » revu et corrigé sauce loufoque mais il ne sortira jamais sa caméra de la réception, jugeant que grâce à la profusion de personnages et d’excellents acteurs à sa disposition, il pourra mener son affaire à bon port. Entre le sous-sol, repère privé de Gassman et les nombreuses salles de bains de l’immense manoir où tout le monde se retrouve, les petits secrets et travers que chacun porte en soi sont exploités à dessein par un Altman certes bien inspiré mais aussi victime des traits caricaturaux dont il a affublé certains personnages qu’il ne parvient pas à faire sortir des rails dans lequel le scénario les a placés. On sourit donc souvent sans vraiment savoir où le réalisateur veut nous emmener. Ses admirateurs inconditionnels, au premier rang desquels ses acteurs qui ne tarissent pas d’éloges sur l’ambiance qu’il était le seul à savoir diffuser sur un plateau, lui pardonneront les petites incohérences narratives et blagues tombant un peu à plat qui nuisent à la fameuse cohérence d’ensemble qu’il s’évertuait toujours à trouver, faisant de ses films des peintures impressionnistes. Reste, l’incroyable talent déployé pour donner sa pitance à chacun de ses acteurs qui consacre Altman comme un réalisateur unique dont le moule est peut-être définitivement brisé. Certains n’ont pas compris la fin tragique qui cadre mal avec la tonalité générale plutôt enjouée du film. Mais ne rien faire comme les autres était un mode de vie pour celui qui avait littéralement dynamité le conformisme du Festival de Cannes en 1970. Le film a eu entre autre le mérite, outre les quelques stars présentes (Vittorio Gassman, Lilian Gish, Mia Farrow, Géraldine Chaplin), de sortir de l’ombre Howard Duff impeccable en médecin alcoolique et libidineux, Carol Burnett grande actrice de théâtre impayable en grande bourgeoise un peu nunuche à la libido soudain réveillée, Pat McCormick génial en amoureux transi faisant sa déclaration sur le mode éléphant de mer ou encore le réalisateur vétéran John Cromwell, alors âgé de 90 ans, en révérend gâteux, complétement porté à bout de bras par son bedeau et ses servants d’autel mais qui retrouve soudainement une bonne partie de ses sens une fois le vin de messe avalé. Bien d’autres encore, parfois pour de courts instants mais jamais négligés et toujours filmés avec bienveillance. C’était de cet amour des comédiens et la folie créative qu’il attendait d’eux dont était fait le cinéma d’Altman. Un Altman qui en raison de l’importance numérique du casting avait dressé une grille de salaires à trois niveaux. Les deux stars (Vittorio Gassman et Carol Burnett) ne touchant que cinq fois plus que les petits seconds rôles. La classe, non ?
    cylon86
    cylon86

    2 228 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Deux familles américaines bourgeoises célèbrent un mariage. Point de départ de choix pour un cinéaste de la trempe de Robert Altman, maîtrisant parfaitement l'art du film choral tout en prenant toujours bien soin d'égratigner les conventions avec son cynisme habituel. Au-delà de la célébration, "Un mariage" nous plonge donc dans les travers de ces familles dysfonctionnelles égoïstes, menteuses et manipulatrices. La grand-mère morte qu'on fait passer pour endormie, les grossesses non désirées, les cachotteries, l'organisation et les conventions qui s'effritent, Altman ne nous épargne rien, regardant sa galerie de personnages évoluer à distance pour mieux y dénoncer l'immense hypocrisie qui y règne, ce qu'il s'applique de faire de bout en bout de son film, à travers des piques légères mais également une fin complètement effroyable qui donne à voir un aspect peu reluisant de l'humanité. Parfois un peu lent et moins maîtrisé que d'autres films d'Altman, "Un mariage" déploie quand même d'immenses qualités en faisant de chacun de ses personnages un stéréotype que l'on a déjà pu apercevoir dans plusieurs mariages (Géraldine Chaplin, parfaite en organisatrice de mariage) et en gardant fermement la maîtrise de son univers qui se délite peu à peu, laissant apercevoir la monstruosité de ces petits bourgeois sous le vernis des conventions.
    Maqroll
    Maqroll

    129 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Le meilleur et le pire d’Altman réunis dans ce film qu’il tourne entre Trois femmes et Quintet. Le meilleur, c’est sa vision féroce et drôle de la société américaine à travers le prisme d’une de ses institutions majeures qui donne son titre au film. Le meilleur, c’est aussi sa virtuosité pour filmer des scènes intimistes par petites touches qui font peu à peu progresser l’histoire et son propos. C’est enfin sa capacité remarquable de directeur d’acteurs dont il use et abuse ici en virtuose, s’attaquant sans peur à une distribution de cinquante personnes avec quelques monstres sacrés (Vittorio Gassman, Mia Farrow et Lilian Gish entre autres) et quelques dizaines de très bons acteurs. Le pire, c’est justement cette recherche abusive de virtuosité qui finit par nous donner parfois le vertige tant les personnages sont nombreux et tant l’auteur a du mal à leur donner une épaisseur suffisamment consistante. Il reste un film le plus souvent plaisant et intelligent, auquel un peu de modestie aurait tout de même convenu davantage.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    184 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2007
    Trente ans après le choc enthousiasmant de sa découverte, à une époque où la liberté de ton et la méchanceté d'Altman définissaient littéralement le cinéma contestataire US, que reste-t-il de "Un Mariage ?". Ayant littéralement créé un genre, aujourd'hui des plus "à la mode", pour le meilleur et souvent pour le pire, celui du "film choral", Altman reste clairement indépassable dans sa facilité à superposer dans un même film, voire dans un même plan personnages, intrigues et même dialogues : à la différence du film choral moderne, sur-scénarisé, ce qui séduit toujours ici, c'est la joyeux chaos qui règne, un chaos que la mise en scène brillantissime structure toujours suffisamment pour que le plaisir du spectacle ne disparaisse jamais derrière l'acuité de l'observation sociale. Et on réalise que, contrairement à sa réputation un peu facile de cruauté, Altman laisse finalement à ses personnages une porte de sortie, comme dans ce final magique qui voit un magnifique Vittorio Gassman retrouver sa liberté.
    Bernard D.
    Bernard D.

    95 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    Robert Altman est bien connu pour « M.A.S.H. », une comédie satirique sortie en 1970 sur de jeunes chirurgiens pendant la guerre de Corée. « Un mariage » sorti est une critique au vitriol à l’occasion d’un mariage en grandes pompes ... et tout y passe : le vieil évêque « dans la naphtaline depuis 15 ans », les piques entre les membres de la famille ; le majordome noir qui est l’amant officiel mais caché d’une des tantes de la mariée ; une autre tante complètement refoulée sur le plan sexuel du fait de sa culture religieuse ; une grand-tante de gauche qui apporte un tableau digne de « Le père Noël est une ordure » ; le conseil de famille ; un médecin alcoolique qui n’a pas assisté au cours sur l’épilepsie ; le service de sécurité ; les cadets de l’école militaire …. Une pléiade d’acteurs avec pour ma part, 3 rôles très forts :
    # Géraldine Chaplin en maitresse de cérémonie et maniaque des « traditions » mais qui n’est pas mariée et sans enfant du fait d’une homosexualité latente
    # Vittorio Gassman un ancien Mafioso qui a pu faire fortune suite à un « constat » passé avec sa belle-mère et qui dans le sous-sol de sa luxueuse maison a fait construire la réplique de sa première trattoria au pays … et qui pourra retrouver sa liberté
    # Mia Farrow rayonnante de beauté en « oiselle » engrossée par le marié …
    Un film décapant dans la lignée des films Italiens tels que « Affreux, sales et méchants » du regretté Ettore Scola (1976) … même si évidemment le contexte socio-économique de cette famille est à l’opposé de celles de « Un mariage ».
    Matthias T.
    Matthias T.

    38 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2016
    Un film assez corrosif et cynique sur le mariage. C´est un peu long et lent mais contient quelques scènes marquantes. Pat Mc Cormick en amoureux transi est formidable.
    overlook2
    overlook2

    18 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Le film se veut une satire de la grande bourgeoisie mais enfile les clichés comme des perles et se dilue dans une foule de protagonistes, plus ou moins caricaturaux. Comme cela lui arrive parfois, Altman a ici la main lourde et sa pièce montée est moins incisive qu'indigeste.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    3 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2021
    Après une installation et présentation des personnages assez longue, le mariage et ses multiples évènements nous entraîne avec les personnages, qui manquent toutefois de charme, dans les secrets et non-dits qui s'entassent, jusqu'à une belle explosion finale, avec une touche d'humour, d'ailleurs un peu présent tout le long du film mais peu enchanteur.
    La parenthèse parodique italienne est bien drôle par contre !
    Quelques ressemblances avec Festen, en moins sombre & plus superficiel (à la sauce américaine).
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