Avis : Les soeurs fâchées - Page 2

Petit film sympathique pour un dimanche après-midi, qui vaut surtout par le charme de Catherine Frot.

Ce film est tout simplement ... bien. En fait je m'attendais à une comédie, mais on se rend compte très vite que ce n'est pas ça, qu'il y a autre chose.
Les 2 soeurs ont été blessées par leur relation avec leur mère, mais l'une a su le surmonter et l'autre pas. Catherine Frot est géniale dans le role de la provinciale candide et Isabelle Hupert époustouflante en bourgeoise frustrée. Un film touchant qui fait réfléchir sur ce qu'est le bonheur car le dit Isabelle Hupert dans le film "Les gens n'ont plus que ce mot à la bouche".
Mais peu savent vraiment ce qu'est le bonheur et c'est ce que nous apprend le film.

Un film bien français avec des dialogues fins et subtiles, mais peut-être aurait-on pu faire l'économie de la camera?

Film typiquement français à savoir ennuyant et mal joué. A éviter. ( Huppert et Frot sont exaspérantes dans ce film )

Un excellent film, plein de charme, plein de bonnes intentions. Le charme de Catherine et d'Isabelle marche bien, le scenario rigolo, dramatico, ça va aussi. Un film qui fait du bien. vraiment du bien.

Trois ans avant le désastreux « Le Prix à payer », Alexandra Leclère signait cette comédie gentillette, se reposant principalement sur le duo sans surprise (devinez qui est la fofolle et qui est la sévère !) mais efficace Catherine Frot - Isabelle Huppert. L'idée est sympathique et on sourit de temps à autre, mais cela reste quand même extrêmement anecdotique, pour ne pas dire légèrement ennuyeux parfois, la réalisation s'apparentant à celle d'un bon téléfilm et le scénario manquant singulièrement de saveur. Pas insoutenable donc, mais vite oublié.

Une très bonne comédie dramatique, où l'opposition Catherine Frot-Isabelle Huppert fait des merveilles. Comme quoi les rapports entre sœurs, et en général avec sa famille, ne sont pas toujours des plus faciles.

Idée de départ prometteuse, surtout qu'elle est semi-autobiographique donc raison de plus pour déplorer l'échec, et idée super-prometteuse de confronter Isabelle Huppert et Catherine Frot. Mais voilà la subtilité et la réalisatrice Alexandra Leclère, ça fait deux. Au lieu d'une oeuvre nuancée sur les rapports humains qui utilise à fond les possibilités des deux comédiennes, on a d'un côté la provinciale qui est forcément sympa comme tout, un peu fofolle et un brin maladroite, et d'un autre, la parisienne forcément coincée, désagréable et froide. C'est peut-être bon pour une base de départ mais le problème c'est que la cinéaste reste sur ce schéma tout au long du film. Résultat : très paresseux et caricatural.

Je m'attendais à une comédie assez drôle et c'est en fait un film assez grave, à l'humour sordide et à l'ambiance lourde. Le début est limite décourageant (j'ai failli abandonner), rempli de clichés et assez pénible (le personnage d'I. Huppert est le type même de personnage que je déteste dans les films). La suite améliore un peu mon jugement mais reste un poil cliché (aussi bien sur les Parisiens que sur les provinciaux) et avec son lot de chair triste. Les personnages sont bien dessinés et très profond, les actrices sont épatantes, le film brocarde bien la bourgeoisie parisienne (son ennui, ses codes ridicules, sa suffisance) mais le rythme est un peu mou (heureusement que ce ne dure pas plus de 2 heures, je n'aurais pas tenu). Reste que le film ne tombe pas dans la fable (et c'est tant mieux) mais la fin s'enferme dans une succession de scènes hystériques pénibles et un final limite. Sans ses 2 actrices parfaites dans des rôles sur mesure, un film qui n'aurait alors pas grand intérêt.

je vais avouer d'office les apréhensions que je portais sur le film que je pensais être un nanard de plus à la française... au début il faut se faire au personnage surjoué de Catherine Frot qui agace un peu. Mais très vite les personnages deviennent plus complexes qu'il n'y paraissait, les portraits s'affinent et le film nous offre une galerie aussi diversifiée que finement ciselée.. aucune personnage ne m'a parut être délaissé ou réélement caricatural. Un film touchant et sincère m'a-t-il semblé malgrès ses airs de potache à deux sous.

Sans être transcendant, ce film, que je ne considère absolument pas comme une comédie tant l'atmosphère est souvent pesante, se laisse regarder, certainement grâce à la qualité brillante des deux actrices principales dans un rôle taillé sur mesure pour ces dernières.
Quelques répliques et situations très cinglantes, un scénario qui tient la route malgré, il est vrai quelques clichés Paris / Province un peu trop caricaturaux.
On peut tout de même se laisser tenter et apprécier dans une certaine mesure.

Je n'étais pas sensé le voir.
Au début, j'ai vu Louise et elle m'a tout de suite gonflée.
Ensuite, Martine m'a gonflée, mais j'ai trouvé le changement intéressant même si je suppose que le film est fait pour que le spectateur préfère l'une puis l'autre.
Du coup, j'ai trouvé le film intéressant à partir du 3/4, au moment où Martine commence à se remettre en question.

Bref, une fin assez banale mais assez bien.

Un petit film français sympa. C'est dommage qu'il finisse aussi vite.

Malgré quelques longueurs j'ai aimé l'ambiance du film, glauque et tendre à souhait
Les 2 actrices sont très bien dans leur rôle et j'ai passé un bon moment à le regarder
Peut-être que si on a une sœur, on apprécie d'autant plus

J' ai beaucoup aimé ce film où je me suis reconnue BEAUCOUP en Catherine Frot quand j' ai débarquée à Paris venant de ma province en 1966. Je me revois à la caisse d' un cinéma des Champs Elysées qui jouait LE GRAND MEAULNES demander au caissier s' il me fallait repayer un ticket n' ayant pas vu la première partie du film étant arrivée en retard au début de la séance ! Et aussi appeler dans le métro à voix haute une amie de l' autre côté du quai, en face ! Et puis m' émerveiller d' à peu près tout avec mes " gros sabots " de provinciale fraîchement débarquée. Depuis je sais ce qu' est un cinéma permanent et je ne " hurle " plus devenue une vraie parisienne y compris dans le comportement parfois " odieux " d' Isabelle Huppert dans lequel je viens, UN PEU, de me reconnaître étant souvent très fâchée de la vie parisienne telle qu' elle est devenue en 2019 ! Ma cousine vient me voir de temps en temps et c' est une Catherine Frot n°2 !