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    Land of plenty (terre d'abondance)
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    36 critiques spectateurs

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    NeoLain
    NeoLain

    4 211 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2008
    Wim Wenders est enfin de retour. Après des années de vache maigre, revient à ses premières amours, errance, solitude et choc des perceptions. Un retour aux sources sans doute galvanisé par le spectacle éprouvant des dérives idéologiques de l'après onze septembre ou comment le pays le plus puissant de la planète, soudain conscient d'être aussi vulnérable qu'un autre, se mit à se chercher des ennemis de partout, mais si possible vivant au Proche-Orient et adepte du Coran. Retour également au minimalisme pour Wenders qui, caméra DV en main, s'attarde sur le quotidien des déshérités de Los Angeles. En ressort une profonde impression de désolation décuplée par la solitude des deux principaux protagonistes. Côté casting, John Diehl est impeccable dans le rôle de Paul. Le voir parler tout seul à longueur de journée terré dans sa camionnette donne souvent l'impression d'être peu à peu enfermé avec lui dans sa propre folie. D'autant plus que l'alchimie fonctionne plutôt bien avec Michelle Williams. A noter également de jolis seconds rôles comme Richard Edson, le trop rare sur grand écran Wendell Pierce et même Burt Young qui se fait plutôt discret ces dernières années. Terre d'abondance, Land of plenty voit Wim Wenders nous proposer une nouvelle fois sa vision de l'Amérique. Une Amérique de tous les possibles où le plus important n'est pas tant de réaliser son rêve que d'en avoir un. Une Amérique où il ne fait pas bon avancer seul. Aux antipodes l'un de l'autre, Lana et Paul vont pourtant entreprendre ensemble le même périple morturaire à la mi-film, ce dernier basculant alors dans un road-movie façon Alice dans les villes, néanmoins entâché de quelques relens didactiques. Une fois encore, Wenders prouve un talent incomparable lorsqu'il s'agit de filmer l'Amérique, la vraie, une Amérique où se confondent couleur et culture. Une Amérique qui peine pourtant aujourd'hui à faire encore rêver.
    Shephard69
    Shephard69

    279 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Wim Wenders, que je découvrais à cette occasion, m'a littéralement impressionné par la maitrise de ce polar malicieux, aux personnages forts et profonds. Les acteurs sont merveilleux. Mine de rien, une petite perle humaniste partagée entre paranoïa raciste et foi religieuse.
    Pascal I
    Pascal I

    661 abonnés 4 042 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2011
    Superbe drame avec J. Dielh et surtout Michelle Williams qui donne une épaisseur au film incroyablement efficace. Sur fond de post 11 septembre et de paranoïa (obsessionnelle) ainsi que beaucoup d'autres thèmes, on entre progressivement dans les dégâts causés, les peurs et les blessures encore à vifs. "Le" film (à ce jour) qui traite le sujet. Le dernier 1/4 d'heure est époustouflant ! Ne pas oublier, tout le long, le titre du film. 4.5/5 très honnêtement !!!
    pandani
    pandani

    29 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2008
    Au départ, le propos peut sembler simpliste et naif et la réalisation sans grand relief, mais comme souvent avec Wim Wenders, la magie finit par opérer. Le duo d'acteurs formé par John Diehl et Michelle Williams est formidable et la dernière partie du film, bouleversante, nous offre sans doute la lecture la plus intelligente faite au cinéma sur le traumatisme du 11 septembre.
    justineg
    justineg

    53 abonnés 906 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Mais qu'est-ce que c'est que ce film ?? J'ai détesté, je me suis mortellement ennuyée, ce fut un supplice de ne pas arrêter le film. L'histoire est totalement inintéressante et l'ambiance est très lente.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 avril 2021
    J'ai compris que le personnage de Diehl est censé être un microcosme de l'Amérique elle-même. Mais voir des terroristes arabes sous chaque pierre pour découvrir à la fin que ce sont ses propres actions qui l'ont mis dans cet état et que s'il pratique la bonne volonté envers tous les hommes et que tout sera arc-en-ciel et sucettes a la fin. Désolé Wim vos polémiques sont votre point faible et ils affaiblissent ce film avec des personnages absurdes. Je ne savais pas si je regardais une comédie qui se moque de l'Amérique moyenne ou un thriller. L'issue du personnage de Diehl est tout à fait prévisible. L'insistance de Wender à superposer de nombreuses scènes avec une chanson rock est également très ennuyeuse. Il couvrait les trous de son scénario et de sa mise en scène en jazzant les scènes. Je suis certain que beaucoup de gens trouveront ce film important et résonnant mais en toute honnêteté cet effort maladroit et didactique n'est que le reflet d'une mauvaise réalisation. Tous ses films ne sont d'ailleurs qu'un désordre total...
    thewall
    thewall

    12 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Wenders a toujours été un cinéaste extrêmement chiant, mais qui avait pour lui de traiter de sujets intellectuels avec beaucoup de clairvoyance et une grande finesse d'esprit. Au vu de ce "Land of plenty", la conclusion est sévère : Wenders est toujours chiant, mais en plus, il signe un film d'une lourdeur pachydermique que l'on attribue plus volontiers à un cinéaste comme Lelouch. Son idée de parler de l'Amérique post - 11 septembre est plutôt bonne et deux solutions s'offraient à lui : soit filmer un brûlot incendiaire à la Michael Moore, soit créer une oeuvre réfléchie et méditée alliant finesse et poésie. On attendait du cinéaste la deuxième solution et on se retrouve avec ni l'un ni l'autre. Effectivement, sa confrontation entre un Américain paranoïaque et une Israélienne proche des pauvres est d'un schématisme affligeant, indigne de l'auteur des "Ailes du désir". Tout est appuyé, surligné dans cette oeuvrette sans rythme, sans substance véritable. Sans compter que l'objet filmique est particulièrement hideux avec ses plans mal cadrés et son esthétique DV qui tire le film vers l'amateurisme, plutôt que vers l'authenticité recherchée par le cinéaste. Film vain et sans intérêt, "Land of plenty" est une oeuvre désincarnée, réalisée par le fantôme de celui qui fût, jadis, un très grand cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film est atterrant tout simplement. Nulle réflexion pertinente sur la paranoïa ambiante des Américains, ni sur la politique scandaleuse de Bush, mais une opposition manichéenne entre un abruti traumatisé par le Vietnam et une ingénue catho jusqu'à l'os. On se demande comment un réalisateur jadis réputé a pu en arriver là. Enfin, s'il aime si peu les Etats-Unis (car pour les filmer avec tant de détachement, il faut tout de même une bonne dose de mépris), pourquoi Wenders ne retourne-t-il pas en Allemagne, là où il faisait des films plutôt corrects, du moins inventifs ?
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Pour moi Land of Plenty est le premier film de Wim Wenders que je découvre. Le petit budget handicape celui-ci même si il se débrouille plus que honnêtement. Le propos du film est intéressant car il ne se range pas spécialement d'un coté ou d'un autre, il se fait sans véritable jugement mais plus comme une analyse de deux personnes intimement lié entre elles et l'histoire de leur pays. Il y'a des maladresses et quelques passages un poil long mais il mérite un regard. En lissant les critiques presses sur Allociné je tombe sur cette phrase des Inrocks :

    - " Stigmatisant naïvement la parano sécuritaire aux USA, Wenders reste un cinéaste. "

    Tout est dit ...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    [Légers spoilers] En 2003, dans une Amérique où le souvenir des attentats de septembre 2001 reste vivace, un vétéran du Viet Nam nommé Jeffries nourrit son patriotisme xénophobique au sein des forces antiterroristes. Un groupuscule étrange, pas du genre à porter le blason du pays aux sommets d'une grandeur confiante, efficace et immaculée. Le bon goût de Wenders en matière de bande originale n'a d'égal que son sens de l'esthétique. On regrettera plutôt le manque de paysages que celui en scénario, signe peut-être qu'il joue de bonnes cartes au mauvais tour. Mais le problème ne vient pas de là. Pas non plus de l'ambiance qui nous donne sans mal la nostalgie des tours jumelles et du symbole de solidité qu'elles inspiraient même aux non-Américains.

    La morale du film est simple : le racisme est motivé par des antécédents généralisateurs, ou des idées reçues contagieuses. On voudrait encore aujourd'hui convraincre les gens de ces deux détails. Et l'erreur, c'est de ne jamais faire douter le spectateur que c'est là la conclusion vers laquelle il tend. Il n'y a jamais aucun doute que le syndrome post-traumatique de Jeffries, remis à vif depuis l'attentat, l'a plongé prématuré dans un entêtement sénile. Même chose pour ces fameux services antiterroristes ; une scène nous fait vaguement comprendre que la police les connaît et les tolère, mais ils n'ont qu'une crédibilité restreinte. Alors quand l'histoire en vient à nous l'avouer, ça manque de tonus dans la révélation.

    Pas le plus percutant des Wenders. Il paraît bâclé mais il faut relativiser : c'est une grande réussite pour un projet qui a vu le jour en un total de cinq semaines.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un beau film qui sait se détourner des clichés et qui montre une quête à la fois absurde et attachante. Film timide, sans fracas, sans génie, mais moins simple qu'il n'y parait.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2010
    C’est un film doux-amer que nous présente Wim Wenders qui en tant que réalisateur étranger a une vision différent de l’Amérique. Dans ce film il fait s’opposer deux vision des Etats-Unis, celle de Paul très fier de son pays et qui s’est lancé dans une traque des terroristes qui selon lui se préparent à attaquer de nouveau sa patrie et celle de Lana qui voit l’Amérique pour la première fois depuis sa petite enfance et qui ayant grandis en Afrique et au Moyen-Orient a une vision d’ « étranger » sur son pays. Le meurtre gratuit d’un immigrés pakistanais va être l’occasion pour ces deux visions de se rencontrer et pour ces deux personnages de régler une histoire familiale heurtée. Pour faire s’affronter ces deux vision de l’Amérique d’après le 11 septembre, Wenders nous plonge dans la Californie des laissés pour comptes : SDF, chômeurs, working-poors, nous montrant ainsi une misère qui touche des milliers de personnes dans ce pays d’abondance (land of plenty). Un film à voir pour connaitre une autre facette de l’Amérique et pour constater une fois de plus la différence qui existe entre la vision de l’Amérique par le citoyen américain lambda et ce que le monde lui voit de ce pays.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    " Cinéaste de l'errance " disait-on à propos de Wim Wenders. Paris, Texas ou encore Les Ailes du désir en sont des exemples parfaits : légèreté de la caméra et dépouillement du verbe. Land of plenty déverse sa logorrhée en n'offrant que peu de moments de flânerie et de contemplation. Comment évoquer, exprimer, interroger l'après 11 septembre aux Etats-Unis, la douleur d'un peuple, entre stigmates et incompréhension, psychose et représailles ? Le cinéaste allemand opte pour le mode didactique. Tout est dit, ici, tout est montré. Point de place à ce qui se dérobe à nos sens ni à l'indicible. Dès lors le film se clôt sur lui même dans des propos quelque peu simplistes, aux confins du politiquement correct et du manichéisme. La parabole – trop évidente – sur deux visons, à la fois complèmentaires et antagonistes, des Etats-Unis, l'une patriotique et paranoïaque, l'autre humaine et naïve sort difficilement de l'anecdotique et du bavardage. Quelques beaux plans – rares – ponctuent le film çà et là. Mais insuffisament pour lui insuffler ce souffle magique et poétique qui sied à d'autres oeuvres du cinéaste.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2012
    Bon, je viens de le revoir et je suis déçu mais j'ai trouvé ça pas mal quand même. Mais assez inégal. Y a des passages vraiment réussis mais globalement on évite pas les différents écueils. Et puis même en terme de mise en scène c'est inégal, y a des bonnes idées et puis après les bonnes idées sont moins présentes. C'est dommage. Bon après les acteurs sont bons, surtout Michelle Williams et c'est quand même un film intéressant mais j'en avais gardé un meilleur souvenir donc je suis un peu déçu par ce revisionnage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quelques doutes au départ : d'abord à cause de Michelle Williams, déjà vue... dans Dawson ! (sans commentaire...), ensuite à cause d'un schéma a priori trop simpliste, avec un méchant qui revient du Viêt-Nam et une gentille catholique pratiquante... On s'attend donc à du double lourd !
    La première demie-heure semble confirmer nos pires craintes : la vierge effarouchée est réellement échappée directement du Paradis, et le paranoïaque est vraiment cinglé. Et puis, petit à petit, ça se complique au fur et à mesure qu'ils se rejoignent, et Michelle Williams gagne en profondeur ce qu'elle a perdu en blondeur. Si le cœur de l'une découvre les réalités sordides des États-Unis ("La chose dont on parle le moins à la Maison-Blanche, c'est la pauvreté aux États-Unis"), les certitudes de l'autre sont peu à peu ébranlées et son délire se lézarde.
    La fin devient lente, contemplatique presque, avec une pirouette que je laisserai découvrir... Et pour finir en beauté, la chanson éponyme de Leonard Cohen.
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