Mon compte
    Hôtel du Nord
    Note moyenne
    3,9
    1130 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Hôtel du Nord ?

    76 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    18 critiques
    3
    27 critiques
    2
    9 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2016
    Très marqué par son époque, Hôtel du Nord est rempli de toute la gouaille parisienne des années 30, et d'une galerie de personnages hauts en couleur. Chronique mélancolique d'une désespérance rampante, entre des jeunes amoureux suicidaires et des moins jeunes désabusés, le film est un festival de répliques à la mitraillette, servies notamment par Jouvet et Arletty, et dissèque un milieu où le bonheur semble difficile à obtenir. Le style est évidemment très daté, mais fait quand même son petit effet.
    moonboots
    moonboots

    46 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juillet 2009
    tout comme les Enfants du Paradis : un classique mais je ne sais pas pourquoi
    Critique Facile
    Critique Facile

    83 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/07/05/hotel-du-nord-critique/

    Tout de suite, ça grouille, ça joue, ça bruite devant l’hôtel du Nord. Les destins se croisent, et parfois s’entremêlent. C’est aussi un couple d’amoureux sur un banc. Avant que l’on comprenne leur drame, des amoureux si jeunes et qui ont pourtant déjà l’air si blasés, mélancoliques et désespérés. La peine de Renée et Pierre est à fendre le cœur et pourtant ils semblent s’aimer, une condition indispensable au bonheur, mais qui pour eux ne paraît tellement pas suffisante. A ce point que l’on apprend qu’ils veulent mourir, rester ensemble mais dans un autre monde. Leur résignation à l’écran est bouleversante. Leurs yeux sont remplis d’amour et de détresse. Les moments que l’on passe avec eux en cet instant sont terriblement poignants. « On a que notre amour et rien de plus ». Ils veulent être libres, mourir sous une bonne étoile, avec la mort comme voyage de noces.

    Renée à propos de Pierre : « Il faut que je l’oublie, il faut que je l’oublie. Mais pendant ce temps-là, je pense à lui. « Le piège inextricable du manque. Dans le manque, l’autre est toujours en vie.
    Raymonde à Edmond : « Atmosphère, atmosphère !!! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère !! » pour une réplique qui est donc entrée légitimement dans le panthéon des dialogues du cinéma français.
    Renée et Edmond : « L’autre, tu n’as pas voulu le tuer toi. J’ai fait pire, je lui ai donné de l’espoir « . Peut-être l’arme du crime la plus immatérielle autant que cruelle.

    Dès le début, on tire un coup de feu à l’hôtel du Nord, il y en aura un autre à la toute fin. Dès le début, il y a des amoureux sur un banc, on en retrouvera un à la fin. Seront-ils les mêmes ? Les coups de feu et les coups de foudre se confondent. L’hôtel du Nord, c’est une parabole finalement très existentielle. La vie du Canal Saint-Martin, c’est ici le monde en miniature.

    Hôtel du Nord, c’est bien plus qu’une réplique, même si bien sûr on l’attend avec impatience. Une multitude d’autres pépites s’y glissent, un vrai bonheur de cinéma !!
    Antoine D.
    Antoine D.

    34 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2018
    Un jeune couple miséreux se rend à l’hôtel du Nord pour y mettre fin à leurs vies. Le coup est raté et les voilà de retour dans la vie active avec un nouveau foyer: L’hôtel du Nord.

    Le film commence sur une introduction sous forme de grand repas dans un décor modeste mais attrayant qui a pour une unique but de placer tous les personnages.
    Grâce à la mise en scène de Carné, chaque décor prend vie et nous attire inlassablement dans la nostalgie de la vieille France. Et comme les personnages, on est contraint de quitter ce lieu.

    Marcel Carné dispose d’un super casting avec notamment Arletty que j’ai découvert dans Maxime. Avec quelques doutes, sur le départ, ses interprétations sont toujours remarquées et se distinguent des autres personnages en arrivant même à éclipser un Louis Juvet excellent.
    « Atmosphère, Atmosphère. Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? ». Toutes les répliques qu’elles prononcent entrent instantanément au panthéon du cinéma.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2011
    L'un des films les plus notoires de la filmographie de Marcel Carné... Mais curieusement, c'est pas un de ses meilleurs films. C'est un film assez agréable et divertissant, les dialogues sont excellent, l'histoire intéressante et les acteurs tres bien choisis et jouant merveilleusement bien (Et plus particulierement monsieur Louis Jouvet, Arletty et Bernard Blier) ! Cependant, le scenario et l'ambiance en général, sans jamais être lassants, ne sont pas exceptionnels... Un bon film tout de même.
    nastygobs
    nastygobs

    16 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2007
    Une poésie romantique qui se regarde comme on lit un roman d'amour:on s'y plonge et on reste attentionné,à la fin on a envie d'être amoureux à Paris.Et tout ça gràce à des dialogues mignons,des acteurs émouvants et des décors somptueux.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2007
    Un monument du cinéma français porté par la grâce d'Annabella et la noirceur de Louis Jouvet. Mais au-delà des simples performances d'acteur (ils sont tous fantastiques !), il y a la poésie de Marcel Carné, cet art de laisser divaguer sa caméra au gré de ses humeurs. Son oeil danse au-dessus des acteurs, une symphonie dramatique qui s'empare peu à peu de ses êtres pour n'être plus qu'à leur tour les notes de cette musique mélodramatique. En prime, les décors et les lumières sont extraordinaires de vérité et de nuances. Que dire enfin du scénario, de ces répliques passées depuis à la postérité, de cette flânerie mélancolique et parfois drôle qui file le long du canal... Magique.
    Space Jockey
    Space Jockey

    16 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Il y a là, dans ce film inspiré des romans populaires d'après guerre, toute la grandeur du cinéma français. Un condensé de dialogues cocasses et drôles ("Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?"), des plans léchés, des personnages intrigants... Ce film est à redécouvrir : Marcel Carné ne vous décevra pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 février 2012
    « Hôtel du Nord » est la quintessence du populisme cinématographique. Si le film paraît avoir mal vieilli en 2012, la réalisation impeccable de Marcel Carné se ressent toujours. Surtout, la qualité de ce long-métrage repose sur le jeu des acteurs, tous excellents: Louis Jouvet en personnage cynique et non moins spirituel, Bernard Blier, dans l'un de ses premiers rôles majeurs, en éclusier un peu simplet et naïf, Annabella en fiancée désenchantée et qui apporte la véritable tonalité tragique au film, tandis que la brillante Arletty donne quant à elle à « Hôtel du Nord » un ton humoristique, par le biais du personnage qu'elle campe, celui de Madame Raymonde, une prostituée gouailleuse et plus parisienne que nature. Le jeu des acteurs, l'alternance du dramatique et du comique, la mise en scène réussie, quoique vieillotte aujourd'hui, sont les qualités de ce film désormais mythique, que je recommande.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2021
    Un chef-d’œuvre de « réalisme poétique » dans les superbes décors reconstitués du Canal Saint-Martin, du Pont-tournant des années 30, avec ses pensions, ses proxénètes et son éclusier cocu. Distribution exceptionnelle. Qualité des dialogues de Henri Jeanson et de la photo. Point faible : le scénario peu crédible.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2007
    Les débuts du réalisme poétique, où l'on s'aperçoit qu'Henri Jeanson est l'égal de Pévert comme dialoguiste, et lui est bien supérieur comme scénariste. Cette galerie de portrait savoureuse, cette ambiance à la fois bon enfant et cruelle, cette description minutieuse de la vie d'un hôtel simple, tout concours à la réussite de ce film.
    On peut regretter le cabotinage d'Arletty (Raymonde), et trouver les scènes entre Renée et Pierre trop mélodramatiques, mais cela importe peu.
    Témoignage intéressant sur son époque ce film est à voir et surtout à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2010
    Histoire sans intérêt, couple de jeunes premiers assez fades, fameuse atmosphère rebachée, paris des prolos reconstitués en carton-pâte et arletty qui peut taper sur le système. Diable, pourquoi mettre trois étoiles alors ? Une étoile pour les dialogues de Jeanson, une étoile pour la photo, et encore une étoile pour Louis Jouvet, simplement admirable. Pas le meilleur Carné, loin s'en faut, mais une gourmandise assez agréable tout de même.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2023
    L'hôtel du Nord est comme une pension de famille; les gens qui y passent semblent s'y fixer en attendant des jours meilleurs ou un nouveau départ qui reste le plus souvent à l'état de velléité. C'est là, au bord du canal Saint-Martin (contre-symbole de la sédentarité), que se noue le drame de Renée et Pierre, jeune couple d'amoureux que le mal de vivre pousse à une vaine tentative de suicide. spoiler: A défaut d'y laisser la vie, Renée travaille désormais dans l'hôtel du Nord.

    Le récit de Marcel Carné tourne autour de l'existence de deux couples; l'un est celui des jeunes amants accablés et bientôt désunis, l'autre liant une prostituée et son "homme", plus oisif que proxénète. Et il faut bien dire que le couple de légende formé par Arletty et Jouvet éclipse celui, très romantique et douloureux, composé par Annabella et Jean-Pierre Aumont. Les deux premiers, figures éminemment populaires et parisiennes bénéficiant des dialogues excellents et drôles de Jeanson, sont irrésistibles. Arletty fait un numéro inoubliable , tout en accent et en argot de Paname, et ses scènes de ménage avec Jouvet, relèvent malgré les nuances des deux rôles (et un machisme brutal qui ne passerait plus aujourd'hui) de la comédie.
    La force de la mise en scène de Carné est de préserver, à côté des deux acteurs charismatiques, l'existence des autres personnages et le fil dramatique de l'histoire. Carné crée l'atmosphère (celle que, précisément, Jouvet dit à Arletty vouloir quitter...) d'un quartier parisien d'un autre temps, d'un autre cinéma.
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2020
    Quelques mois seulement après la sortie du Quai des brumes, son film le plus connu, Marcel Carné adapte au cinéma le premier roman et le plus grand succès littéraire d’Eugène Dabit, L’Hôtel du Nord, écrit près de dix ans plus tôt et récompensé en 1931 par le premier prix du roman populiste (récompense qui porte aujourd’hui le nom de son premier lauréat).
    Dès octobre 1932, Eugène Dabit envisage de porter à l’écran son roman et commence à se rapprocher de Jean Renoir. Mais c’est finalement Marcel Carné qui obtient le projet. Pour la première fois de sa carrière de réalisateur de longs-métrages, ce dernier ne collabore pas avec Jacques Prévert, en voyage aux Etats-Unis pour plusieurs mois, pour la création des dialogues, marquant une pause dans leur fructueuse collaboration depuis Jenny (1936).
    Essentiellement tournée en studio entre septembre et novembre 1938, l’histoire tragiquement belle d’Hôtel du Nord se déroule dans des décors qui semblent vrais mais qui ne le sont pas, reproduisant fidèlement le canal Saint-Martin grâce aux travaux époustouflants de réalisme du chef décorateur Alexandre Trauner, habitué de collaborer avec Carné. Cet esthétisme convaincant est probablement la plus grande force de ce long-métrage.
    Respectant l’unité de lieu (sauf durant quelques secondes où Renée et M. Edmond sont aperçus à Marseille), le cinéaste expert du réalisme poétique entraine le public dans une plongée historique le long du canal Saint-Martin, dans l’ambiance souvent pessimiste, parfois légère, du Paris d’avant-guerre.
    Hôtel du Nord est également connu pour l’une des répliques les plus célèbres du cinéma français, prononcée par l’actrice Arletty sur une écluse du canal Saint-Martin, à un truand qui cherche à se détacher de sa pression et qui espère trouver de l’air en partant pour Marseille : « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? ». Cette phrase, prononcée avec le parler typiquement parisien des années 1930, cette gouaille à l’accent exagéré et à l’intonation si marquante donnée par l’actrice, a beaucoup participé à la notoriété du film. A elle-seule, cette réplique illustre tout le talent d’Arletty pour s’approprier les dialogues et sa visibilité de premier plan dans un film dont l’actrice est « l’âme », selon les propos de Carné en personne.
    En effet, face à elle, le reste de la distribution fait pâle figure. Dès le départ, Marcel Carné souhaite intégrer une histoire d’amour à cette galerie de personnages voulue par Eugène Dabit, avec l’idée d’ajouter la tension dramatique dont Prévert a toujours été le créateur dans ses dernières réalisations. Néanmoins, malgré ses efforts, la relation entre les personnages interprétés par Annabella et Jean-Pierre Aumont manque d’intérêt et de profondeur, et le scénario dérive pour offrir une place centrale à un autre couple, tumultueux et bien plus charismatique : celui qui est joué par Arletty et Louis Jouvet. Cette prostituée au sale caractère et ce truand énigmatique s’aiment et se repoussent sous le toit de l’hôtel très animé, devenant ainsi les héros du film. Très vite, selon les volontés de Carné et des scénaristes, et avec l’approbation des deux principaux intéressés, le premier couple est relégué au second plan. Et il ne serait pas faire preuve de mauvaise foi que d’affirmer la pertinence de ce choix, quand on voit la pâleur de leurs apparitions et le manque d’intérêt de leur trame scénaristique, alors qu’elles ont déjà été revues à la baisse.
    Comme c’est souvent le cas dans les films français des dernières années avant la guerre, une noirceur et un pessimisme oppressent le film : deux amoureux qui cherchent à se suicider dans une chambre d’hôtel (une histoire étrangement similaire à la chanson d’Edith Piaf, « Les Amants d’un jour »), une vendetta entre truands, un innocent en prison. Néanmoins, cette atmosphère pesante et dramatique parvient à être tempérée par l’humour trivial et les réparties cinglantes de Madame Raymonde, prostituée au sale caractère mais toujours prête à confier une oreille attentive à ses voisins de chambrée. D’autres personnages folkloriques complètent la galerie de seconds rôles familiers du cinéma de l’époque, dont Bernard Blier, un romantique éclusier prêt à se plier en deux pour plaire à la charismatique Madame Raymond.
    Hôtel du Nord présente des forces indéniables. Grâce à une photographie et des décors parfaitement travaillés, ce long-métrage est un véritable témoignage d’une réalité sociale et de l’époque pittoresque du Paris des années 1930, avec son parler cocasse et ses personnages populaires et légers. Le mariage entre lumière et obscurité est lui aussi incroyable, en particulier lors de la scène où, le visage caché dans la nuit et la cigarette à la bouche, M. Edmond révèle sa véritable identité à Renée, sur un banc du canal Saint-Martin. Enfin, perfectionniste jusqu’au bout, Marcel Carné offre une dernière séquence au plan presque identique à celui de la scène d’introduction. La boucle est bouclée.
    Mais malgré ses atouts, il faut reconnaître qu’Hôtel du Nord a très mal vieilli. Ce film d’un autre temps décrit une manière de vivre désuète, avec des interprétations qui donnent parfois l’impression d’être fausses tant les manières et les intonations des comédiens sont exagérées. Le rythme du film souffre de monotonie et l’intrigue manque d’une réelle intensité dramatique. Ce dernier constat est sans doute dû à l’absence de Jacques Prévert, qui savait apporter ce ton dans les précédentes réalisations de Carné, comme il l’a prouvé dans Le Quai des brumes notamment. L’histoire n’est en fait qu’une succession sans profondeur, une galerie de personnages qui se croisent le long de ce canal Saint-Martin. Et ce n’est pas le couple des deux amants suicidaires sans intérêt ni envergure qui permet de captiver le public. Et ne parlons même pas de leurs nombreux changements d’opinions au cours du film. Pierre est déterminé à provoquer la mort de son amante et la sienne, avant de prendre peur et de refuser d’accompagner Renée dans la mort, puis souhaite se jeter sous un train et se ravise. Plus tard, il refuse de parler à sa bien-aimée en prison, et change d’avis une demi-heure plus tard. Quant à Renée, elle ne fait pas mieux : elle veut revivre avec Pierre à sa sortie de prison, puis quitte Paris avec M. Edmond, et change encore d’avis avant d’embarquer pour revenir dans la capitale. D’un ennui à mourir.
    Néanmoins, en dépit de ces travers, à la sortie du film, Arletty est acclamée par les critiques et accède au rang des actrices les plus célèbres, devenant une légende vivante du Paris populaire, au même titre qu’Edith Piaf. Sans grande difficulté, elle détrône une Annabella fade et sans intérêt, à l’image de son personnage. Depuis 1936, l’actrice blonde à la beauté immaculée a immigré aux Etats-Unis pour tenter de faire carrière à Hollywood, sous contrat avec la Fox, après son succès en France. Sollicitée pour revenir jouer dans son pays natal, elle revient à Paris en 1938 pour participer à son seul film français de l’année. Peut-être aurait-il été préférable qu’elle s’abstienne, car montrer son visage virginal ne suffit pas pour être une bonne actrice. Heureusement, Arletty et Louis Jouvet sont là pour maintenir ce film creux à flot.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 avril 2010
    Si l'on retient principalement de ce film mondialement connu la réplique d'Arletty "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?", l'hôtel du nord de Marcel Carné recèle d'autres répliques et situations tout aussi pittoresque. Les comédiens, même les seconds rôles, sont excellents et forment un puzzle de personnalité qui rendent au film son unité de lieu, de sens et d'action. L'on reste ébloui par les décors d'Alexandre Trauner. Un film pour l'histoire, un film de belles histoires.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top